César-Auguste Ginoux-Defermon
César-Auguste Ginoux-Defermon | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (18 ans, 3 mois et 13 jours) |
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Élection | 8 février 1871 |
Réélection | 20 février 1876 14 octobre 1877 21 août 1881 4 octobre 1885 |
Circonscription | Loire-Inférieure |
Législature | Assemblée nationale de 1871 Ire, IIe, IIIe et IVe (Troisième République) |
Groupe politique | Appel au peuple (1871-1877) Union des Droites (1877-1889) |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Fernand du Breil de Pontbriand |
Conseiller général de la Loire-Inférieure | |
– (18 ans) |
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Circonscription | Canton de Moisdon-la-Rivière |
Prédécesseur | Joseph Defermon des Chapelières |
Successeur | Georges Ginoux-Defermon |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ancien 10e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Moisdon-la-Rivière |
Nationalité | Française |
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César-Auguste Ginoux-Defermon[1] est un homme politique français né le à Paris et mort le à Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique).
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Philibert Ginoux, directeur de l'enregistrement, et petit-fils du comte Jacques Defermon, conventionnel et ministre de Napoléon Ier, César-Auguste Ginoux entre dans l'administration comme auditeur au Conseil d’État sous le second Empire.
Il est autorisé par décret du 18 mars 1865 à recueillir, à la mort de ses oncles Defermon, le titre de comte héréditaire. Confirmé par arrêté ministériel du 27 décembre 1884[2].
Après la révolution du 4 septembre 1870, il se présente, comme candidat à l'Assemblée nationale, sur la liste conservatrice de la Loire-Inférieure, et est élu. Il prend place dans le groupe de l'Appel au peuple, dont il devient secrétaire de ce groupe.
En 1871, il est conseiller général de la Loire-Inférieure, élu pour canton de Moisdon-la-Rivière.
Aux élections du 20 février 1876, il se présente dans l'arrondissement de Châteaubriant comme candidat du comité national, conservateur et partisan de la doctrine de l'Appel au peuple, et est élu, au second tour de scrutin. Il reprend sa place à la droite bonapartiste, soutient le cabinet du 16 mai, et est réélu, après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1877.
Ginoux-Defermon vote contre les ministères républicains qui succédèrent au cabinet de Rochebouët, et obtient sa réélection le 21 août 1881 puis le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Loire-Inférieure. Il vote constamment avec le groupe impérialiste contre la politique scolaire, religieuse, coloniale et financière du gouvernement républicain.
Sources
[modifier | modifier le code]- « César-Auguste Ginoux-Defermon », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- « César-Auguste Ginoux-Defermon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Charondas, Le Cahier noir, Patrice du Puy éditeur, 2015
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ou Ginoux de Fermon
- Albert Révérend, Armorial du premier empire, titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier. Volume 2, 1895
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Député à l'Assemblée nationale (1871)
- Député de la Loire-Inférieure (Troisième République)
- Député de la première législature de la Troisième République
- Député de la deuxième législature de la Troisième République
- Député de la troisième législature de la Troisième République
- Député de la quatrième législature de la Troisième République
- Conseiller général de la Loire-Atlantique
- Auditeur au Conseil d'État
- Naissance en avril 1828
- Naissance dans l'ancien 10e arrondissement de Paris
- Décès en mai 1889
- Décès dans la Loire-Inférieure
- Décès à 61 ans