Coutoubea spicata

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Coutoubea spicata
Description de cette image, également commentée ci-après
pied de Coutoubea spicata
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Clade Lamiidées
Ordre Gentianales
Famille Gentianaceae
Tribu Helieae
Genre Coutoubea

Espèce

Coutoubea spicata
Aubl., 1775

Synonymes

selon tropicos :

  • Coutoubea alba Lam.
  • Coutoubea densiflora Mart.
  • Coutoubea lutea Steud.
  • Coutoubea spicata var. densiflora (Mart.) Miq.
  • Exacum spicatum (Aubl.) Vahl[1]

selon GBIF :

  • Coutoubea alba Lam.
  • Coutoubea densiflora Mart.
  • Coutoubea lutea Steud.
  • Coutoubea spicata (Aubl.) Kunth
  • Coutoubea spicata var. densiflora (Mart.) Miq.
  • Coutoubea ternifolia Cav.
  • Cutubea densiflora C.Mart., 1817
  • Exacum minus (Humb. & Bonpl.) Schult. & Schult.fil.
  • Exacum spicatum (Aubl.) Vahl
  • Exacum strictum Willd.
  • Exacum strictum Willd. ex Griseb.
  • Exacum ternifolium (Cav.) F.Dietr.
  • Exacum ternifolium (Cav.) Roem. & Schult.
  • Picrium spicatum (Aubl.) Schreb.
  • Picrium spicatum (Aubl.) Schreb. ex Progel[2]

Coutoubea spicata est une espèce de plante herbacée, néotropicale, appartenant à la famille des Gentianaceae. Il s'agit de l'espèce type du genre Coutoubea Aubl..

On l'appelle en Guyane centaurée, centaurelle de Cayenne, centaurée blanche de Cayenne[3], baume celeste, gentiane[4], centorel, santorèl (Créole), a'apoã laãnga (Wayãpi), atit βan (Palikur), diambarana (Portugais)[5], tautanmiuméê (Wayana)[6], et Papai-Nicolau dans la région de Bahia au Brésil[7].


Description[modifier | modifier le code]

Coutoubea spicata est une plante herbacée à base ligneuse, haute de 15-150 cm. La tige atteint un diamètre de 0,1-0,5 cm à sa base, et présente des parties saines anguleuses ou cannelées, lisses, simples ou peu ramifiées. Les entre-nœuds sont longs de 0,2-8 cm.

Les feuilles sont sessiles, (semi-)amplexicaule, rigides, charnues, (coriace séchée, chartacée à membraneuse), d'une couleur vert terne, de forme étroitement elliptiques à ovale-elliptique ou étroitement obovales, à base cunéiforme ou arrondie, et mesurant 1-11 x 0,1-3 cm. La nervure primaire est enfoncée, plate ou légèrement proéminente au-dessus, pâle, proéminente. Si elles sont visibles, les nervures secondaires, sont légèrement proéminentes en dessous.

Les inflorescence sont en épi terminal ou axillaire, longs de 2-26 cm, dont le pédoncule long de 0,5-7 cm. Les bractées et bracteoles sont étroitement elliptiques, longues 1,5-9 mm (les bractées basales sont parfois en forme de feuille, atteignant jusqu'à 60 mm de long).

Les fleurs sont plus ou moins dressées, sessiles, verticillées, congestives. Les calice est vert (brillant), coriace, long de 5-10 mm, avec des lobes étroitement triangulaires à marge blanche, à apex longuement acuminé, et mesurant 3-7 x 1-2 mm. La corolle est chartacée à membraneuse, de couleur blanche à rose ou pourpre, à gorge pourpre foncé, rose ou lilas, longue de 11-18 mm, avec des lobes réfléchis, étroitement elliptiques, à apex acuminé mesurant 5-9 x 1,5-3 mm. Les filets sont blancs, longs de 2-7 mm, les anthères jaune pâle ou brunes, longues de 2,5-4,5 mm. L'ovaire est ovoïde, mesurant 4 × 1,5 mm, avec le style charnu, blanc, long de 5 mm, et les lobes du stigmate blancs mesurant 0,5-2 x 0,5-1,5 mm[8].

Le fruit est vert, ovoïde ou ellipsoïde, mesurant 5-9 x 1,5-3 mm. Les graines sont brunes, atteignant 0,3 mm de diamètre[9],[6].

Répartition[modifier | modifier le code]

On rencontre Coutoubea spicata du sud du Mexique au Brésil, en passant par l'Amérique centrale, la Colombie, le Venezuela, et les Guyanes[6].

Écologie[modifier | modifier le code]

Coutoubea spicata pousse dans les savanes[10] sur sol sableux, argileux, latéritique ou rocheux, les zones perturbées, et les marécages ou bords de lacs, à 20-325 m d'altitude[6].

Coutoubea spicata a été étudiée sous divers aspects :

  • ses fibres[11]
  • ses nectaires extrafloraux[12]
  • son pollen[13]
  • sa phyllogénie[14]
  • sa présence dans la banque de graines du sol dans les systèmes agroforestiers au Brésil[15],[16]

Usages[modifier | modifier le code]

En 1897, Heckel rapporte sur Coutoubea spicata : « propre aux lieux humides. Plante très amére, stomachique et vermifuge. C'est, dit Aublet, à propos de cette dernière plante, un remède excellent pour rétablir le cours des règles (emménagogue). »[3].

En Guyane, les Créoles et les Palikur emploient la décoction de feuilles Coutoubea spicata comme antipyrétique, antipaludéen, vermifuge et désinfectant sur les blessures[5]. En tant qu'antipaludéen, il est utilisé souvent en association avec Geissospermum spp. et Quassia amara[17],[18]. Il est aussi connu pour ses propriétés antipaludéennes ailleurs en Amérique du sud (Brésil, Pérou)[19].

Coutoubea spicata est employé dans le traitement de la grippe, du diabète, et comme abortif par les communautés marronnes Afro-Brésiliennes dans les forêts pluviales de la côte atlantique de Bahia, au Brésil[7].

Coutoubea spicata serait toxique pour le bétail[6].

L'extrait de Coutoubea spicata aurait des propriétés hypoglycémiantes antidiabétiques[20],[21] et sa toxicité aiguë a été étudiée dans ce cadre[22].

On a isolé dans Coutoubea spicata des glycosides de flavonol, des glycosides secoiridoïdes, ainsi que la gentiopicrine et la swertiamarine qui sont à l'origine de son amertume[23],[24].

Protologue[modifier | modifier le code]

Coutoubea spicata par Aublet (1775) :
Planche 29. - 1. Calice. - 2. Corolle. - 3. Tube de la corolle ouvert. Étamines. - 4. Diſque. Ovaire. Style. Stigmate. - 5. Capſule. - 6. Capſule ſéparée du calice. - 7. Capſule ouverte en deux valves.[25]
échantillon type de Coutoubea spicata Aubl. collecté par Aublet en Guyane

En 1775, le botaniste Aublet en a proposé le protologue suivant[25] :

« 1. COUTOUBEA (ſpicata). foliis ovato-oblongis, acutis ; floribus albis. (Tabula 27.)

Gentiana Valerianæ hortenſis folio ; flore albo, ſpicato. Bar. Franc. æquin, p. 54.

Planta annua, tripedalis. Radix fibroſa, ramoſa, ſublignoſa. Caulis rectus, teres. Folia oppoſita, ſubcarnosa, ſeſſilia, glabra, glauca, lanceolata, integerrima, quandoque tenia, verticillata. Flores ſpicati, axillares, & terminales ; inferiores in ipica oppoſiti, poſteà alterni, ſupremi quaterni verticillati ; omnes ſeſſiles ad baſim, tribus bracteis muniti, duobus lateralibus minoribus. Corolla alba, non decidua.

Tota planta eſt guſtu amara.

Floret variis anni temporibus.

Nomen Caribæum, COUTOUBEA.

Habitat in viis & ad ripas rivulorum Caiennæ & Guianæ.


LA COUTOUBÉE blanche. (Planche 27.)

C'eſt une plante annuelle, de trois pieds & plus de hauteur. Sa racine eſt rameuſe, fibreuſe, & un peu ligneuſe. L'écorce eſt blanche en dehors. Les tiges ſont à quatre angles mouſſes.

Les feuilles, qui embraſſent la tige, ſont oppoſées, d'un verd luiſant, molles, oblongues, terminées en pointe : quelquefois elles ſe trouvent trois à trois, & forment un anneau qui entoure la tige : elles ont environ trois pouces de longueur, & un pouce de largeur dans leur milieu.

Les fleurs naiſſent à l'extrémité des tiges, en forme d’épis : les deux premières inférieures ſont oppoſées ; les deux ſuivantes ſont preſque alternes ; celles qui ſuivent juſqu'à l'extrémité, ſont quatre à quatre, diſpoſées en anneaux ; toutes ſont ſoutenues par trois petites écailles étroites, aiguës, vertes, une inférieure, & deux latérales.

Le calice eſt d'une ſeule pièce à quatre divisions grêles, fermes, aiguës. très profondes, qui s'allongent juſqu'à l'ouverture du tube.

La corolle eſt d'une ſeule pièce. Son tube eſt court ; ſon limbe s'évaſe, & ſe diviſe en quatre parties égales, aiguës & blanches.

Les étamines ſont au nombre de quatre, portées chacune ſur un corps particulier en forme de capuchon, attaché à la paroi interne du tube de la corolle. Leurs filets ſont blancs, & les anthères en forme de fer de flèche, s'ouvrent par deux ſillons qui répandent une pouſſière jaune.

Le pistil, qui eſt placé dans le fond de la fleur, eſt un ovaire oblong qui ſe termine par un style aſſez long, dont le stigmate eſt diviſé en deux lames ; le ſtigmate déborde la fleur.

L'ovaire devient une capsule qui s'ouvre en deux valves, & qui renferme un placenta chargé de menues semences.

La fleur ne tombe pas ; & on voit ſur le fruit, après ſa maturité, le ſtyle & le ſtigmate qui, ſubſiſtent.

Toute la plante eſt fort amère. On l'emploie avec ſuccès pour rétablir le cours des regles, pour guérir pluſieurs maladies d'eſtomac qui dépendent du défaut de digeſtion, ou des obſtructions des viſcères du bas-ventre, & ſpécialement pour tuer les vers.

Cette plante eſt nommée COUTOUBEA par les Galibis.

Elle croît au bord des chemins, dans les abatis, dans la terre-ferme de la Guiane, au bord des ruiſſeaux & des rivières. »

— Fusée-Aublet, 1775.


Galerie[modifier | modifier le code]


Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Référence Tropicos : Coutoubea spicata (+ liste sous-taxons)
  2. (fr + en) Référence GBIF : Coutoubea spicata
  3. a et b Édouard Heckel, Les plantes médicinales et toxiques de la Guyane française : catalogue raisonné et alphabétique, Mâcon, Protat frères, , 160 p. (lire en ligne), p. 112
  4. (en) Robert A. DEFILIPPS, Shirley L. MAINA et Juliette CREPIN, Medicinal Plants of the Guianas (Guyana, Surinam, French Guiana), Washington, DC, Department of Botany, National Museum of Natural History, Smithsonian Institution, , 477 p. (lire en ligne)
  5. a et b Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 158
  6. a b c d et e (en) L. Struwe, J. Allogio, L. Cobb, J .R. Grant, M.J. Jansen-Jacobs, M. Kinkade, K.B. Lepis, H. Maas-van de Kamer, P.J.M. Maas et M.I. Palmer, Flora of the Guianas : Fasc. 30. Gentianaceae, Kew, S. Mota de Oliveira. Royal Botanic Garden, coll. « Series A: Phanerogams », , 131  (ISBN 978-1-84246-507-3)
  7. a et b (en) de Santana, B. F., Voeks, R. A. et Funch, L. S., « Ethnomedicinal survey of a maroon community in Brazil's Atlantic tropical forest », Journal of Ethnopharmacology, vol. 181,‎ , p. 37-49 (DOI 10.1016/j.jep.2016.01.014, lire en ligne)
  8. (en) E.C.H. van Heusden, « Floral anatomy of some neotropical Gentianaceae », Proceedings C, vol. 89, no 1,‎ , p. 45-59 (lire en ligne)
  9. (en) Scott A. Mori, Georges Cremers et Carol Gracie, Guide to the Vascular Plants of Central French Guiana : Part 2. Dicotyledons, vol. 76, New York Botanical Garden Pr Dept, coll. « Memoirs of the New York Botanical Garden », , 776 p. (ISBN 978-0-89327-445-0), p. 331
  10. (en) Bridgewater, S., Ibáñez, A., Ratter, J. A., et Furley, P., « Vegetation classification and floristics of the savannas and associated wetlands of the Rio Bravo Conservation and Management Area, Belize. », Edinburgh Journal of Botany, vol. 59, no 3,‎ , p. 421-442 (DOI 10.10M/S0960428602000252, lire en ligne)
  11. (en) ROBERT E. WOODSON, Jr., « Observations on the Floral Fibres of Certain Gentianaceae », Annals of Botany, vol. 50, no 200,‎ , p. 759-766 (lire en ligne)
  12. (en) Valdnéa Casagrande Dalvi, Renata Maria Strozi Alves Meira et Aristéa Alves Azevedo, « Extrafloral nectaries in neotropical Gentianaceae: Occurrence, distribution patterns, and anatomical characterization† », American Journal of Botany, vol. 100, no 9,‎ , p. 1779-1789 (DOI 10.3732/ajb.1300130)
  13. (en) Hian Carlos Ferreira de Sousa, Vania Gonçalves-Esteves et Cláudia Barbieri Ferreira Mendonça, « Pollen diversity in selected species of the tribe Chironieae (Gentianaceae Juss.) that occur in the Atlantic Forest, Brazil », Acta Bot. Bras., vol. 31, no 1,‎ (DOI 10.1590/0102-33062016abb0418)
  14. (en) Jeanmaire Molina et Lena Struwe, « Utility of Secondary Structure in Phylogenetic Reconstructions Using nrDNA ITS Sequences - an Example from Potalieae (Gentianaceae: Asteridae) », Systematic Botany, vol. 34, no 2,‎ , p. 414-428 (DOI 10.1600/036364409788606424, lire en ligne)
  15. (en) F. Lacerda, I. Miranda, T. T. S. Lima, N. A. Mafra, F. M. Leão, I. Do Vale, C.J.C. Bispo et O.R. Kato, « Origin of and resulting floristic composition from seedbanks in agroforestry systems of Tomé‐Açu, Eastern Amazon. », Weed Research, vol. 56, no 3,‎ , p. 219-228 (DOI 10.1111/wre.12201, lire en ligne)
  16. (en) Baar, R. et Conceição, M. C. A., « Diversity of secondary vegetation as a function of stand age and different forms of utilization forms », SHIFT-WORKSHOP, 1., Belém, PA.,‎ (lire en ligne)
  17. (en) « Antimalarial remedies in French Guiana: A knowledge attitudes and practices study », Journal of Ethnopharmacology, vol. 98, no 3,‎ , p. 351-360 (DOI 10.1016/j.jep.2005.01.049)
  18. (en) Bertani, S., Bourdy, G., Landau, I., Robinson, J. C.,, Esterre, P. et Deharo, E., « Evaluation of French Guiana traditional antimalarial remedies », Journal of Ethnopharmacology, vol. 98, nos 1-2,‎ , p. 45-54 (DOI 10.1016/j.jep.2004.12.020, lire en ligne)
  19. (en) Renata Braga Souza Lima, Gina Frausin, Stacy Brody et Lena Struwe, « Gentians Used in South America as Antimalarial Agents », dans The Gentianaceae - Volume 2: Biotechnology and Applications, Rybczyński, J., Davey, M., Mikuła, A., , 421–437 p. (DOI 10.1007/978-3-642-54102-5_18)
  20. (en) Jymmys Santos, Silvan Araújo, Ana Mara Silva, Clésio Lima, Lúcio Vieira Souza, Roas Costa, Felipe Aidar, Fabrício Voltarelli, Charles Estevam et Anderson Marçal, « Ethanolic extract and ethyl acetate fraction of Coutoubea spicata attenuate hyperglycemia, oxidative stress and muscle damage in alloxan-induced diabetic rats subjected to resistance exercise training program », Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism,‎ (lire en ligne)
  21. (en) Jessica Denielle Matos dos Santos, Jymmys Lopes dos Santos, Lucio Marques Vieira-Souza, José Uilien de Oliveira, Ailton Santos Sena Junior, Clésio Andrade de Lima, Felipe José Aidar, Anderson Carlos Marçal et Silvan Silva de Araújo, « Effects of HIIT Associated with Coutoubea spicata Supplementation on Tissue and Oxidative damage Biomarkers in Wistar Rats », Int. J. Morphol., vol. 40, no 1,‎ , p. 204-209 (lire en ligne)
  22. (en) Jymmys Lopes dos Santos, Ana Mara de Oliveira e Silva, Lúcio Marques Vieira Souza, Raquel Oliveira Pereira, Clésio Andrade Lima, Lucas Silva Abreu, Monalisa Martins Montalvao, Cristiane Bani Correa, Thallita Kelly Rabelo, Marcelo Cavalcante Duarte, Felipe Jose Aidar, Josean Fechine Tavares, Charles dos Santos Estevam et Anderson Carlos Marçal, « Evaluation of the acute toxicity and antidiabetic activity of Coutoubea spicata "nicolau" ethanolic extract and ethyl acetate fraction », Boletín Latinoamericano y del Caribe de Plantas Medicinales y Aromáticas, vol. 22, no 5,‎ , p. 607-627 (DOI 10.37360/blacpma.23.22.5.44)
  23. (en) D Schaufelberger, MP Gupta et K Hostettmann, « Flavonol and secoiridoid glycosides from Coutoubea spicata », Phytochemistry, vol. 26, no 8,‎ , p. 2377-2379 (DOI 10.1016/S0031-9422(00)84723-8)
  24. (en) D. Schaufelberger et K. Hostettmann, « Analytical and preparative reversed-phase liquid chromatography of secoiridoid glycosides », Journal of Chromatography, vol. 346,‎ , p. 396-400 (DOI 10.1016/S0021-9673(00)90528-4)
  25. a et b Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, (lire en ligne), p. 72-74

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • « Coutoubea spicata », sur FLORE DE GUYANE, (consulté le )
  • « Coutoubea spicata », sur la chaussette rouge, (consulté le )