Comte de Leicester

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Le titre de comte de Leicester[1] fut créé sept fois, la première fois au XIIe siècle dans la pairie d'Angleterre (aujourd'hui éteint) ; après l’acte d’Union de 1707, il est devenu un titre de la pairie du Royaume-Uni, le dernier ayant été créé en 1837. Le siège du comte est à Holkham Hall, près de Wells-next-the-Sea (Norfolkshire).

Histoire du titre[modifier | modifier le code]

Première création (1107)[modifier | modifier le code]

Les comtes de Leicester de la famille de Beaumont se servent dans leurs armes de l'échiqueté de Vermandois, semble-t-il le premier emblème utilisé à la naissance des armoiries, qui est porté par sept familles au XIIIe siècle et qui affiche la fierté d'appartenir à un lignage qui, par l'intermédiaire d'Adélaïde de Vermandois épouse de Hugues Ier de Vermandois, est d'ascendance carolingienne[2],[3].

Titre confisqué en 1265.

Deuxième création (1265)[modifier | modifier le code]

Titre confisqué en 1322.

Retour à la couronne en 1399.

Troisième création (1564)[modifier | modifier le code]

Quatrième création (1618)[modifier | modifier le code]

Cinquième création (1744)[modifier | modifier le code]

Sixième création (1784)[modifier | modifier le code]

Septième création (1837)[modifier | modifier le code]

Le titre est renommé en comte de Leicester d'Holkham et coexiste avec celui de comte de Leicester jusqu'à la mort de George III Townshend en 1855.

Hériter apparent : son fils Edward Horatio Coke, vicomte Coke (né en 2003).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. prononcer Lester
  2. (de) Lutz Fenske, « Adel und Rittertum im Spiegel früher heraldischer Formen und deren Entwicklung », dans Josef Fleckenstein (éd.), Das ritterliche Turnier im Mittelalter. Beiträge zu einer vergleichenden Formen- und Verhaltensgeschichte des Rittertums, Göttingen, (lire en ligne), p. 75-160.
  3. Jean-François Nieus, « L'invention des armoiries en contexte. Haute aristocratie, identités familiales et culture chevaleresque entre France et Angleterre. 1100-1160 », Journal des savants, vol. 1, no 1,‎ , p. 93–155 (DOI 10.3406/jds.2017.6387, lire en ligne).