Famille de Longueval de Bucquoy

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La famille de Longueval de Bucquoy est une famille subsistante d'extraction chevaleresque originaire d'Artois.

Famille de Longueval de Bucquoy
Description de l'image Buquoy-Wappen.png.
Titres

Au XVIe siècle, le comté d'Artois est intégré aux Pays-Bas espagnols, où Maximilien de Longueval est élevé au rang de comte en 1580. Son fils, le général impérial Charles-Bonaventure, arrive en Bohême avec les troupes catholiques en 1618 et reçoit en En février 1620, les biens de Pierre de Švamberk qui avaient été confisqués, en guise de paiement de sa dette vis-à-vis de l'empereur. Il fonda ainsi la branche tchèque de la famille et dirigea avec succès les troupes impériales en la bataille de la Montagne Blanche. Dès le début du XVIIIe siècle, cette famille pro-Habsbourgeoise s'est de plus en plus détournée de ses possessions aux Pays-Bas espagnols au bénéfice de ses propriétés en Europe centrale. Les Bucquoy devinrent une des familles les plus importantes du royaume de Bohême[1].

Palais du Bucquoy à Prague, aujourd'hui siège de l'ambassade de France
Ancien palais Bucquoy rue Celetná dans la Vieille ville de Prague

Le nom de famille de Longueval est dérivé du château et du petit village de Longueval près d'Amiens.

Bucquoy est le nom d'un village français non loin de la ville d'Arras, mais aussi le nom des domaines du Grand-Bucquoy et du Petit-Bucquoy, qu'a acheté en 1567 et en 1580 Maximilien de Longueval, 5e baron de Vaulx. Ces domaines sont mentionnés sur une charte royale de Philippe II d'Espagne, publiée à Badajoz le 20 juin 1580, et ont été élevés au titre de comté de Bucquoy.

Les chevaliers de Longueval[modifier | modifier le code]

Le premier membre connu de la famille est Arthus, seigneur de Longueval, qui vécut entre 1070 et 1097. De ce fondateur de la famille sont issues toutes les branches des seigneurs de Longueval encore vivantes aujourd'hui, par exemple les Bucquoy du royaume de Bohême, les Bucquoy de Picardie, de la Barre de Flandre, le Bossu et d'Escoivre d'Artois et leurs lignées de Thenelles, de Brache, d'Haraucourt, de Penin et la Vasserie et autres. Naturellement, en raison de l'âge de la famille. Les premiers seigneurs de Longueval possédaient la petite forteresse de Longueval et les deux villages de Longueval et Framerville.

Les barons de Vaux[modifier | modifier le code]

Le premier baron de Vaux est Hugues de Longueval, par son rachat de la baronnie féodale de Vaulx le 16 mai 1444 à Madame Jeanne de Gonnelieu, née de Vaulx. Le baron Hugues mourant sans enfant, il lègue la baronnie de Vaulx le 24 juillet 1458 à son neveu Jean de Longueval (14381499), seigneur d'Héninel, Villers-au-Flos, Belloy, Cappy et Cramailles, vicomte de Verneuil, chancelier et chambellan du duc de Bourgogne, du gouverneur de Bapaume, un officier des Milanais, capitaine des archers d'Antonin de Bourgogne. Le propriétaire d'une baronnie féodale reçoit automatiquement le titre de baron, soit « sire de Longueval, baron de Vaulx » (l'ancienne forme est « Vaulx » (Artois, Archives régionales d'Arras)).

Le premier fils de Jean de Longueval, Adrien (14871524), fonde la lignée des de Vaulx et le plus jeune fils Philippe (14901547) la lignée des derniers marquis d'Haraucourt. Dans la seconde moitié du XVe siècle, la famille des premiers Chevaliers de Longueval se ramifie en cinq lignées de Barons de Vaux, où il ne résident plus depuis 3 générations. Ils possèdent les domaines de Vaulx, Héninel, Villers-au-Flos et [Cappy]. Par ascension sociale et mariages, ils accèdent aux postes d'élite de chanceliers et de chambres des ducs de Bourgogne, ils sont hauts dignitaires militaires et administratifs à Arras, Bapaume et Mons.

La baronnie de Vaux est vendue par Charles Emmanuel au marquis de Noyelles en raison de la situation financière difficile causée par les confiscations des propriétés familiales dans le royaume de France après que le traité des Pyrénées, qui met fin à la guerre franco-espagnole, met fin aux possessions espagnoles dans les Pays-Bas, le comté d'Artois, certains districts flamands et certains districts du Hainaut et du Luxembourg au royaume de France - "...la France obtient le comté d'Artois (sauf Aire et Saint-Omer), les places flamandes de Bourbourg, Gravelines et Saint-Venant, celles en Hainaut de Avesnes, Landrecies et Le Quesnoy, et au Luxembourg, celles de Damvillers, Montmédy et Thionville.

Les comtes de Bucquoy (ou von Bucquoy)[modifier | modifier le code]

Maximilien de Longueval (16 avril 1537, Arras29 novembre 1581, bataille de Tournai) fut le 5e baron de Vaulx, gouverneur d'Arras et de Mons, ministre des Finances des Pays-Bas espagnols, chancelier de l'Échiquier (1578), capitaine de la Compagnie wallonne et envoyé du roi d'Espagne Philippe II En 1567 il achète le domaine du Grand Bucquoy et en en 1580 le domaine du Petit Bucquoy. Par la charte de Philippe II. d'Espagne du 20 juin 1580, il est élevé au rang de « conde de Bucquoy » dans les Pays-Bas espagnols. Les descendants actuels de la famille reçoivent la confirmation du statut de comte « Graf von Bucquoy » en les terres autrichiennes par un acte du 5 octobre 1703 pour Karel Kajetán, 9e comte de Bucquoy (1717), Hofmeister impérial héréditaire (25 août 16762 septembre 1750).

Les princes de Longueval[modifier | modifier le code]

Le petit-fils du général impérial Charles Bonaventure Charles Philippe, 6e comte de Bucquoy (1636 – 1er décembre 1690), colonel de cavalerie du roi d'Espagne et chevalier de l'ordre des chevaliers de Calatrava, est élevé au rang princier statut des Pays-Bas espagnols par diplôme royal délivré en Madrid le 1er juin 1688, reconnue pour l'Autriche en 1689. La lignée princière s'éteint avec son fils Charles Emmanuel, 2e prince de Longueval, 7e comte de Bucquoy (1690) (1674 - 4 mars 1703, Vienne).

Les Bucquoy dans les États tchèques[modifier | modifier le code]

Le château de Rožmberk sur la Moldau
Le château de Cervený hradek

Le premier membre de la famille arrivé en Bohême en 1618 fut le général impérial Charles-Bonaventure de Longueval, comte de Bucquoy (15711621). Il est né dans l'hôtel particulier familial à Arras, diplômé de l'université de Douai et après avoir terminé ses études, il devient chambellan à la cour royale de Madrid. Déjà à dix-neuf ans, il participe à des combats et commande à 25 ans sa propre unité de fantassins wallons. En 1597, il défendit avec succès Arras contre les rebelles hollandais. En 1598, il fut nommé gouverneur d'Emmerich v Rhénanie, où il fut capturé par les Hollandais et revendu à sa famille contre une rançon de 20 000 ducats. À l'âge de 32 ans, il est capitaine général d'artillerie et gêre l'importante propriété familiale répartie sur 12 domaines. Le 15 juin 1606, il épousa s Maria Magdalena di Biglia (1573-1654), fille du comte di Saronno et de son épouse Giustina Visconti, comtesse de Carbonaro. La mariée reçut de sa famille une énorme dot de 55 000 florins et le domaine de Farciennes [1] dans le duché de Liège. En 1613, Charles Bonaventura est nommé grand bailli et commandeur souverain de la province de Hainaut et reçoit l'ordre de la Toison d'or [2] en tant que 327e chevalier de l'ordre. En 1614, il entra au service autrichien et, le 15 juillet 1618, prit le commandement suprême de l'armée impériale au grade de maréchal. En juin 1619, il bat Pierre de Švamberk († 1620), l'un des trente directeurs fonciers protestants. Le 6 février 1620 [2] - soit 9 mois avant la bataille de la Montagne Blanche - le Comte de Bucquoy reçut les domaines de Nové Hrady, Rožmberk et Libějovice ainsi que les domaines de Žumberk, Chválkov et Cuknštejn de l'ancienne propriété Švamberské au titre de soldes non payés pour ses soldats remontant à 1618. Et ce, par un acte de donation de l'empereur Ferdinand II. écrit en tchèque par le scribe Fabricio, signé par l'rmpereur et contresigné par le chancelier Zdenek Vojtěch Popel de Lobkovic. Charles Bonaventura est décédé le 10 juillet 1621 à l'âge de 50 ans à la forteresse d'Érsekújvár (Nové Zámky) après avoir été fait prisonnier et finalement assassiné par ses gardes.

Ô Cent ans plus tard, les Bucquoy étaient dans une situation financière si grave qu'ils furent contraints de déclarer faillite en 1732 et eurent du mal à payer leurs dettes pendant encore plusieurs décennies[3].

Lieux de repos des Bucquoy dans les États tchèques[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Nicolas (Rožmberk nad Vltavou), où est enterré le commandant des troupes impériales pendant la guerre de Trente Ans, le général Karel Bonaventura Bucquoy.
  • Tombe souterraine (crypte) de en 1648, au milieu du presbytère de l'église Saint-Pierre. Pierre et Paul de Nový Hrady
  • Tombeau de Bucquoy - tombeau de type chapelle néo-gothique des années 19021904, au cimetière de Nový Hrady selon le projet de l'architecte pragois Josef Schulz.

Patrimoine de de la famille aux XVIIIe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

Peu avant la mort du prince Emmanuel en 1703, Vaux est vendu au fils illégitime du roi Louis XIV. et les marquis de Montespan, les domaines du Petit Bucquoy, d'Achiet le Petit et les maisons d'Arras cédées aux créanciers (les familles de Mullet et de Lattre). Le partage des biens après la mort du prince fit passer les domaines de Farciennes et du Grand Bucquoy à la sœur du prince, la comtesse mariée Waldstein, Porceauville, Buisseaux au Vale, Bergaigne d'Arras et les domaines forestiers de Riaval et Rossignol furent vendus. pour le règlement financier des membres de la famille. Durant la Révolution française, les biens de la famille, ainsi que d'autres grands propriétaires privés, furent détruits, châteaux et bâtiments furent pillés, si bien que beaucoup d'entre eux disparurent complètement[4].

En Autriche-Hongrie, la famille possédait 6 maisons à Vienne et les domaines de Nové Hrady, Rožmberk et Libějovice. Les activités de construction coûteuses du comte Albert Karl ont conduit à l'accumulation de dettes, de sorte que son fils a hérité d'une dette de 150 000 florins, alors qu'il devait encore rembourser sa belle-mère et ses filles. En 1732, il dut déclarer faillite, ses dettes s'élevant à 719 499 florins pour un actif de 824 000 florins. Le comte František Leopold reprend les rènes en 1740, se lance dans l'agriculture et rembourse ses dettes. Il rembourse son frère mais en 1756 il doit encore à ses créanciers 398 644 florins. En 1801, les Bucquoy vendent le domaine Libějovice aux Schwarzenberg contre la reprise de dettes et 300 000 florins. Cette vente et le mariage du comte Jiří František en 1806 avec l'héritière du domaine Červený Hrádek à Chomutovska, la comtesse Rottenhanová, a finalement stabilisé la situation financière de la famille. Le comte Jiří František a géré de manière exemplaire. Au XIXe siècle, la propriété familiale s'agrandit encore des domaines de Hauenštejn, Měděnec et Přísiečnice[4].

D'après le registre des grands domaines en royaume de Bohême de1906, les comptes de Bucquoy détenaient les domaines de Nové Hrady, Rožmberk et Přísečnice, d'une superficie de 25 278 ha, dont 20 842 ha de forêts, ainsi que le domaine de Hauenštejn d'une superficie de 2 584 ha, dont 2 255 ha de forêts[5]. La gestion du domaine fut bouleversée par la réforme agraire des années 1920 durant laquelle, l'État confisque à la famille 9 558 ha de terres essentiellement forestières (ce qui est un paradoxe, car le but de cette réforme agraire était d'attribuer des terres aux petits agriculteurs afin qu'ils puissent cultiver de manière indépendante) dont 4 793 ha sur le domaine Nové Hrady, 194 ha sur le domaine de Rožmberk, 4 327 ha sur le domaine de Přísečnice, 245 ha sur le domaine d'Hauenštejn [6].

Le reste des biens fut confisqué à la famille le 6 octobre 1945 sur la base des décrets de Beneš sanctionnant le fait que la branche de Novigrad se soit déclarée pendant la guerre de nationalité allemande. Le dernier propriétaire du domaine était Karel Jiří, 15e comte de Bucquoy (9 mars 1885-17 mai 1952), décédé des suites d'une longue maladie dans un hôpital pénitentiaire.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Les derniers descendants de la famille de Bucquoy comptent Miroslav Marek [3] et Vincent d'Hornes [4]. La lignée a1 est la lignée de Nové Hrady et Rožmberk tandis que la lignée a3 est la lignée d'Hauenštejn.

  • a1. Comte Karel Jiří Jindřich Maria Ferdinand Josef (Karl-Georg Heinrich Maria Ferdinand Joseph, * 9 mars 1885 à Vienne – 17 mai 1952 à l'hôpital pénitentiaire de Brno-Mírov)
    avec Vienne, 7 juillet 1914
    Comtesse Marie Valérie Kinská de Vchynic et Tetova (* 28 août 1896 – 24 janvier 1963)
    • b1. Comte Ferdinand Karl Bonaventura Antonius Markus Maria (* Vienne 25.4.1915 + Kreuth 29.4.1986)
      avec Karlovy Vary 23.3.1940
      Comtesse Charlotte Franziska von Ledebur-Wicheln (* Heřmanův Městec 26.7.1913 + Rottach-Egern 11.11.1994)
      • c1. Comte Michael Carl Maria (* Prague 12.1.1941)
        avec Kloster Andechs 29.4.1972
        Carlotta Hilda Brunetti (* Milan 12.6.1949)
        • d1. Nicolas (* Munich 23.8.1976)
        • d2. Flore (* Munich 11.5.1979)
      • c2. Comtesse Maria Charlotte Thérèse (* Prague 13.10.1942 + 12.12.2000)
        avec Bad Wiessee 05/07/1966 (né en 1981)
        Comte Benedikt von und zu Hoensbroech (* Cologne 2.7.1939)
      • c3. Comte František Hubertus Maria (* Prague 12 octobre 1944)
        avec Neubourg 13/07/1973
        Comtesse Carla du Moulin-Eckart (* Neubourg 13.11.1950)
        • d1. Alice (* Munich 27.8.1980)
        • d2. Félix (* Munich 25.1.1994)
    • b2. Comtesse Henriette Marie Valérie Bonaventura Antonius Dominika Romana (* Nové Hrady 4.8.1917 + Krumbach 3.3.1967)
      1.s. Nové Hrady 28/4/1941
      Comte Johannes Adam von Ledebur-Wicheln (* Vienne 18.2.1916 + Körsör 21.5.1945)
      2.s. Wallerstein 18.6.1950
      Prince Wolfgang Maria zu Öttingen-Öttingen et Öttingen-Wallerstein (* Munich 1.8.1924 + Château de Seyfriedsberg 4.4.2001)
    • b3. Comte Karl Albert Heinrich Maria Bonaventura Antonius Petrus (* Nové Hrady 19.10.1918 + Markdorf 24.2.1955)
    • b4. comte Johannes Ulrich Karl Bonaventura Antonius Maria (* 8.12.1925 Vienne + croiseur Scharnhorst 26.12.1943)
    • b5. comte Rudolf Hubert Bruno Karl Bonaventura Antonius Maria (* Nové Hrady 6.10.1927 + Bonn 5.4.1995)
      avec Maison Assen 12/07/1956
      Comtesse Hedwig Maria Antonia von Galen (* Neuengraben 8.2.1934)
      • c1. Comtesse Johanna Maria Fernande Huberta Theresia Bernadette (* Bonn 1.8.1957)
        avec en 1990
        Alexis von Aminoss (* 30.10.1957)
      • c2. Comtesse Maria Bernadette Henriette Fernande Martina Huberta (* Bonn 5.11.1958)
      • c3. Comte Carl Georg Maria Christoph Bernhard Hubertus Jakobus Bonaventura (* Bonn 20.7.1961)
      • c4. Comte Markus Christoph Hubertus Karl Bonaventura Maria (* Bonn 20.5.1963)
  • a2. Comtesse Thérèse Sophie Julie Henriette Marie (* Rosenberg (Olesno), Haute-Silésie 4.6.1888 + Munich 5.11.1968)
  • a3. comte Heinrich Albert Joseph Maria (* Hauenštejn/Horní Hrad 6.9.1892 + Laupheim 21.12.1959)
    avec Vernéřov 16.7.1941
    Comtesse Maria Anna Korb von Weidenheim (* Vernéřov 25.5.1908 + Feldkirchen bei Westerham 2.9.1975)
    • b1. Comtesse Margarete Hedwige (* Karlovy Vary 1.5.1942)
    • b2. Comtesse Sophie Thérèse (* Karlovy Vary, 9 mars 1944)
      avec Feldkirchen près de Westerham 20.12.1971
      Roland Sequira (* Bombay 16 janvier 1937)
  • a4. Comte Ferdinand Philipp Georg Maria Heinrich (* Hauenštejn/Horní Hrad 5 février 1896 + Neustadt/Saale 30 septembre 1975)

Personnalités marquantes de la famille des comtes Bucquoy dans les États tchèques[modifier | modifier le code]

  • František Leopold (29 novembre 1703 Vienne - 10 octobre 1767 Prague), maréchal suprême du royaume tchèque à partir de 1747, dans les années 1749-1757 le plus haut chambellan des terres et enfin dans les années 1757-1767 le plus haut maître des terres, porteur de l'ordre de la Toison d'or.
  • Johann Nepomuk Josef (německy Johann Nepomuk Joseph von Bucquoy, 28 juin 1741 à Prague – 12 avril 1803 ibid.), fils de František Leopold Longueval-Bucquoy (1703-1767) et de Gabriela Johanna Hermina de<span typeof="mw:Entity" id="mwAWY"> </span>Roggendorf (1717-1790). Botaniste et philanthrope, il fonda des institutions pour les pauvres et les malades ainsi que des écoles. En 1756, il créa un parc naturel sous Nový Hrady et le nomma « Vallée de Terezi » en l'honneur de sa femme.
  • Jiří František August (Georg Franz August ; 7 septembre 1781 Bruxelles – 19 avril 1851 Prague) fils de Léopold Albert Longueval-Bucquoy (1744-1795) et d'Adélaïda Jeanne de Preud'homme d'Hailly (1717 - ?), frère du peintre Ludvík Arnošt. Patriote régional tchèque, v en 1848, membre du Comité national, scientifique exceptionnel, économiste national, homme d'affaires et inventeur. Il acheva la reconstruction du château de Rožmberk et la construction du château empire de Nové Hrady. Il fonda la première réserve naturelle en Bohême - Forêt de Žofín et Forêt de Hojná Voda. À Červení Hrádek, il a donné 1811-1814 pour construire deux machines à vapeur en bois selon sa propre conception - v Bohême pour la première fois. Il modernise la production de verre cristal, invente le verre hyalite noir. Il se consacre également à la théorie économique, à l'homéopathie, à la philosophie naturelle et à la poésie.
  • Ludvík Arnošt (Ludwig Ernst ; 26 décembre 1783 Bruxelles – 14 février 1834 Vienne) était le fils de Léopold Albert Longueval-Bucquoy (11 décembre 1744 Nové Hrady – 18 juillet 1795) et d'Adélaïda Jeanne de Preud'homme d'Hailly (1717 - ?) et frère de Jiří František Augustus. Il était un peintre connu de paysages romantiques du premier tiers du XIXe siècle. Il peint notamment des motifs de Domaines Bucquoy.
Pavillon de chasse de Žofín, une aquarelle d'AG Schulz
  • Jiří Jan Jindřich (Georg Johann Heinrich ; 2 août 1814 à Červený Hrádek près de Chomutova – 2 septembre 1882 Baden-Baden, inhumée à Nový Hrady) V entre 1851 et 1857, il fit reconstruire le château de Rožmberk en musée familial.
  • Karel Bonaventura, comte Bucquoy-Longueval (24 septembre 1854 Vienne – 9 août 1911 Vienne, inhumé aux Nouveaux Châteaux) était le fils de Jiří Jan Jindřich Longueval-Bucquoy (2 août 1814 Červený Hrádek u Chomutova – 2 septembre 1882 Baden-Baden) et Žofia Terezia b d'Öttingen-Öttingen et Öttingen-Wallerstein (6.1.1829 – 27.4.1897) et frère de Ferdinand Maria Jindřich. C'était un grand propriétaire foncier et homme politique, chef de la noblesse conservatrice au sein de l'Assemblée du Land tchèque. Il épousa la comtesse Filipina Terezia Czernin-Morzinová (29 novembre 1858-6 août 1937) à Prague le 1er mai 1878.
  • Ferdinand Maria Jindřich (Ferdinand Maria Heinrich ; 15 septembre 1856 Vienne – 27 septembre 1909 Šempeter pri Gorica, enterré à Nové Hrady) était le fils de Jiří Jan Jindřich Longueval-Bucquoy (2 août 1814 Červený Hrádek u Chomutova – 2 septembre 1882 Baden-Baden) et Žofia Terezia b d'Öttingen-Öttingen et Öttingen-Wallerstein (6 janvier 1829 – 27 avril 1897) et frère de Karel Bonaventura. C'était un homme politique et un expert agraire. 19041906 Ministre de l'Agriculture. Baden tu À Vienne, le 30 août 1882, il épousa s Henrietta Cappy (19 janvier 1857 Pest, Budapest - 13 avril 1929 Nové Hrady)

Héraldique - blasonnement des armes[modifier | modifier le code]

Simplifié : v dans le champ rouge, motif bleu et blanc en forme de cloches (héraldique appelée cendrier, il ne s'agit pas couleur, ni sur du métal, mais d'une fourrure - peau de opossums cendrés, appelés à tort écureuils frênes)[7].

En détail : dans un écu rouge, trois barres transversales bleues inclinées (du côté supérieur droit au côté inférieur gauche) incrustées de frêne blanc, au-dessus de celle du milieu une petite croix d'argent. Le bijou est une bannière rouge bordée de blanc à trois barres comme sur un bouclier, issue d'un casque couronné sur un mât rouge et blanc avec une pointe d'or. Les couvertures sont rouge-bleu. Les armoiries complètes comprennent également deux dragons rouges (griffons) comme porteurs de bouclier et la devise Dieu et mon roi (À Dieu et mon roi)[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. MAŤA, Petr. Svět české aristokracie (1500–1700). 1. vyd. Praha: NLN, 2004. Str. 461. (ISBN 8071063126).
  2. SEDLÁČEK, August: Hrady, zámky a tvrze království českého, díl III. str. 219
  3. Maťa (2004). Str. 131.
  4. a et b Koblasa (2002)
  5. Schematismus velkostatků v království Českém, Ignaz TITTEL, Prag 1906, heslo Buquoy
  6. Lustig, R. – Světnička, F.: Schematismus velkostatků v Čechách. Zprac. R. Lustig a F. Světnička. Praha 1933., heslo Buquoy
  7. (cs) Lexikon české šlechty : erby, fakta, osobnosti, sídla a zajímavosti, Prague, Akropolis, , 237 p. (ISBN 80-901020-3-4)
  8. Vladimír Hokr, Příběhy novohradských domů, , 127 p. (ISBN 978-80-85033-75-5), « Nový zámek »

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (cs) Encyklopedie knížecích rodů zemí Koruny české, Prague, Aleš Skřivan ml., , 340 p. (ISBN 80-86493-00-8)
  • Josef Pekař, Omyly a nebezpečí pozemkové reformy. Praha 1923
  • Anton Teichl, Geschichte der Herrschaft Gratzen. Gratzen 1899.
  • Koblasa, Pavel: Bucquoyové. Stručné dějiny rodu České Budějovice, 2002. (ISBN 809030401X).
  • Weyhe-Eimke Baron von, Arnold: Karl Bonaventura Graf von Bucquoy. Vídeň 1876.
  • Bucquoy, Margarete : Johann Graf von Bucquoy, Feldkirchen-Westerham 2004.
  • Bucquoyské sklo v Čechách 1620–1851, Praha 2001, (ISBN 8071010464).
  • Bucquoy, Margarete: Das Bucquoysche Armeninstitut - Herzstück einer bahnbrechenden Sozialreform. Ein Beitr. zur Geschichte d. kathol. Aufklärung. Zeitschrift f. Ostforschung 31 (1982) S. 255–270; In: Festschrift zur zweiten Säkularfeier des Bistums Budweis, 1785–1985 (Königstein/Taunus 1985) S. 279-289 (Archiv f. Kirchengeschichte v. Böhmen, Mähren, Schlesien 7).
  • Bucquoy, Margarete: Die Armen auf dem Lande im späten 18. und frühen 19. Jahrhundert. Eine Strukturanlayse am Beispiel d. Bucquoyschen Herrschaft Gratzen in Südböhmen. Bohemia Bd. 26 (München 1985) S. 37–78 Betrifft das v. Johann Graf v. Bucquoy entwickelte u. 1780 verwirklichte Modell mit nach OÖ. reichenden Einflüssen.
  • Soa Třeboň, fond Mimořádné lidové soudy Č.Bu., Karel Bucquoy 1301 LS 21/48, protokoly o předání statku Nové Hrady z 18. 12. 1945.
  • Schematismus velkostatků v království Českém, Ignaz TITTEL, Prag 1906.
  • Lustig, R. – Světnička, F.: Schematismus velkostatků v Čechách. Zprac. R. Lustig a F. Světnička. Praha 1933.
  • KOŠŤÁL, Vratislav, KOŠŤÁLOVÁ, Renata: Francouzská šlechta v českých zemích; Brno, 2021; s. 33–68 (ISBN 978-80-7364-118-4)

Liens externes[modifier | modifier le code]