Coalition de la rupture
Fondation |
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Sigle |
Rupture |
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Type |
Alliance électorale |
Pays |
Fondateur |
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La Coalition de la rupture, initiée en , est un regroupement politique des opposants pour la présidentielle de 2016 au Bénin. Ce bloc est composé, au départ, des opposants présitiables et des acteurs politiques ne soutenant par la candidature de Lionel Zinsou pour succéder au président Boni Yayi.
Origines et composition
[modifier | modifier le code]Désigné candidat du parti au pouvoir, forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE)[1], Lionel Zinsou rallie officiellement, le 12 janvier 2016, le parti du renouveau démocratique (PRD) du président Adrien Houngbédji, et le parti la renaissance du Bénin (RB) de Rosine Soglo, tous deux de l'opposition, à sa candidature[2],[3]. En réaction, un front anti-Zinsou naît à travers Sacca Lafia[4] sous l'appellation de la «coalition de la rupture», ou en diminutif, rupture.
Ce bloc, est initialement composé de 27 candidats adversaires dont Patrice Talon, Sébastien Ajavon, Pascal Koupaki, Abdoulaye Bio Tchané, Atao Hinnouho de leurs soutiens et d'autres personnalités politiques comme Nicephore Soglo[4].
Performances électorales
[modifier | modifier le code]Le 13 mars 2016, la Cour constitutionnelle proclame, au premier tour du scrutin, Lionel Zinsou, premier avec 28,44 % des voix, Patrice Talon deuxième avec 24,80% et Sebastien Ajavon arrivé troisième avec 23,03% des voix[5]. Dès lors, la performance des 15 premiers candidats de la Rupture s'établit comme suit:
Rang | Candidats | Voix obtenues[6] |
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2ème | Patrice Talon | 24,80% |
3ème | Sébastien Ajavon | 23,03% |
4ème | Abdoulaye Bio Tchané | 8,79% |
5ème | Pascale Koukpaki | 5,85% |
6ème | Robert Gbian | 1,56% |
7ème | Fernand Amoussou | 1,17% |
8ème | Issa Salifou | 1,04% |
9ème | Natondé Aké | 0,88% |
10ème | Nassirou Bako Arifari | 0,63% |
11ème | Atao Hinnouho | 0,40% |
11ème ex | Saliou Aboudou | 0,40% |
13ème | Bertin Koovi | 0,35% |
14ème | Richard Senou | 0,26% |
15ème | Chabi Sika | 0,24% |
16ème | Zulkifl Salami | 0,21% |
Aucun candidat n'ayant obtenu la majorité absolue[7], les deux premiers sont allés au second tour où Patrice Talon, soutenu par la rupture notamment Sébastien Ajavon[8] , est élu président avec 65,39 % des voix contre 34,61 % pour son adversaire Lionel Zinsou, pour un taux de participation de 65,57 % des électeurs inscrits[9].
Rupture post-élections
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La candidature de Zinsou contestée », sur BBC News Afrique, (consulté le )
- « Au Bénin, Lionel Zinsou crée la surprise en ralliant deux partis d’opposition », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Bénin : entre Talon et Zinsou, qui incarne vraiment la « rupture » ? - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- « Coalition de la rupture au Bénin : Un regroupement politique au forceps », sur La Nouvelle Tribune, (consulté le )
- Judicaël ZOHOUN, « Les résultats détaillés du 1er tour de la Présientielle de 2016 », sur 24 HEURES AU BENIN, (consulté le )
- La Rédaction, « Classement général du premier tour des candidats à la présidentielle 2016 au Bénin », sur 24 HEURES AU BENIN, (consulté le )
- « Vers un duel Zinsou–Talon au Bénin – DW – 08/03/2016 », sur dw.com (consulté le )
- Benn Michodigni, « Sébastien Ajavon: « J’ai choisi d’aller du côté de Talon parce que je ne le connaissais pas assez...» », sur Bénin Web TV, (consulté le )
- « Bénin: Patrice Talon élu à 65,39% », sur BBC News Afrique, (consulté le )