Rosine Vieyra Soglo
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| Députée | |
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| Première dame du Bénin | |
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| Membre du Parlement panafricain |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
Rose-Marie Honorine Vieyra |
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| Enfants |
Rosine Vieyra Soglo, née le à Ouidah, en colonie du Dahomey et morte le à Cotonou, au Bénin, est une femme politique béninoise.
Députée à l'Assemblée nationale de 1999 à 2019, elle est également membre du Parlement panafricain. Épouse de Nicéphore Soglo, elle est Première dame du Bénin entre 1991 et 1996[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines, études et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]
Originaire d'une famille afro-brésilienne, Rosine Vieyra Soglo naît le à Ouidah au Dahomey. En 1946, son enseignement primaire terminé, elle se rend en France pour poursuivre ses études. À l'issue de ces dernières, elle obtient un certificat de capacité en droit[2]. Rentrée au Dahomey, elle est clerc d’avoué quand elle est nommée, le , titulaire de la troisième charge d'huissier auprès du tribunal de première instance de Cotonou, tout juste instituée[2],[3]. Elle exerce cette profession jusqu’en 1968[4].
Elle est mariée à l'homme politique Nicéphore Soglo, devenu président de la république du Bénin en 1991.
Carrière politique[modifier | modifier le code]
En 1992, Rosine Vieyra Soglo crée le parti Renaissance du Bénin[5]. L'année suivante, le parti publie un communiqué encourageant les partisans de son mari à rejoindre ce nouveau mouvement[4].
En 2007, elle adhère à la coalition Alliance pour une dynamique démocratique (ADD) avec Antoine Idji Kolawolé et Bruno Amoussou. L'ADD se présente aux élections législatives de mars 2007 et obtient 20 sièges de députés[6].
À la suite des élections législatives d'avril 2011, Rosine Vieyra Soglo devient la présidente de l'ADD[7]. Lors de la campagne électorale, elle rejoint la coalition L'Union fait la Nation, faisant notamment des promesses pour améliorer la qualité du gouvernement ainsi que sur le sujet du logement[8].
Lors des élections législatives d'avril 2015, elle est réélue députée dans la 16e circonscription sous la bannière de la Renaissance du Bénin[9]. Doyenne d'âge des députés, elle préside les premiers débats pendant la réunion du 19 mai 2015, à l'Assemblée nationale, avant l'élection du président de l'institution[10].
En 2019, à la faveur de la deuxième session extraordinaire de l'Assemblée nationale, elle décide de mettre un terme à son mandat de députée à cause de sa perte de vision[11].
Rosine Vieyra Soglo meurt le à Cotonou[12].
Distinctions[modifier | modifier le code]
Officier de l'ordre national du Bénin (2000)[13].
Commandeur de l'ordre national du Bénin (2009)[14].
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rosine Vieyra Soglo » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Rosine Soglo's removal from party makes headlines », sur Panapress, Cotonou, (version du sur Internet Archive).
- « Décret n° 1966-422 portant nomination de Me Rosine Soglo-Viera titulaire d'une 3è charge d'huissier », sur Secrétariat général du gouvernement du Bénin, (consulté le ).
- « Décret n° 1966-421 instituant une charge d'huissier auprès du tribunal de première instance de Cotonou », sur Secrétariat général du gouvernement du Bénin, (consulté le ).
- Émile A. Tozo, « Rosine Soglo, famille et entreprise politique », Politique africaine, Paris, Karthala, no 95, , p. 71-90 (ISBN 978-2845865785, DOI 10.3917/polaf.095.0071, lire en ligne, consulté le ).
- Bute et Harmer 2016, [1], p. 238.
- (en) « Benin Assemblée nationale (National Assembly) elections in 2007 », sur Inter-Parliamentary Union (consulté le )
- (en) Édouard Djogbénou, « Benin Battle of the bankers » [PDF], sur Africa Confidential, (version du sur Internet Archive), p. 11.
- (en) « Bénin Assemblée nationale (National Assembly) », sur Inter-Parliamentary Union (consulté le )
- Charly Hessoun, « Législatives : liste complète des 83 députés selon la CENA », sur La Nouvelle Tribune, (consulté le ).
- Charly Hessoun, « Assemblée nationale : la plénière suspendue pour deux heures », sur La Nouvelle Tribune, (consulté le ).
- Édouard Djogbénou, « « La vieille s’en va et vous dit bye bye », Rosine Soglo dit ses derniers mots en tant que députée », sur Bénin Web TV, (version du sur Internet Archive).
- « Décès de Rosine Soglo : une source proche de la famille confirme », sur La Nouvelle Tribune, (consulté le ).
- « Décret n° 2000-34 portant nominations et promotions à titre exceptionnel et civil dans l'ordre national du Bénin », sur Secrétariat général du gouvernement du Bénin, (consulté le ).
- « Décret n° 2009-013-bis portant nominations et promotions à titre exceptionnel et civil dans l'ordre national du Bénin », sur Secrétariat général du gouvernement du Bénin, (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Émile A. Tozo, « Rosine Soglo, famille et entreprise politique », Politique africaine, Paris, Karthala, no 95, , p. 71-90 (ISBN 978-2845865785, DOI 10.3917/polaf.095.0071)
- (en) Evangeline L. Bute et Harry J. P. Harmer, The Black Handbook : The People, History and Politics of Africa and the African Diaspora, , 416 p. (ISBN 978-1-4742-9287-0), p. 238
