Classes populaires

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Le Wagon de troisième classe d'Honoré Daumier, peint en 1864

Les classes populaires ou classe populaire désigne une classe sociale, un ensemble de personnes dans une société donnée, ayant le caractère commun de n'appartenir ni à la classe moyenne ni aux élites entrepreneuriales et administratives. Ce terme émane de la sociologie au XXe siècle[1].

Contrairement au prolétariat qui dans la théorie marxiste, rassemble en une classe les travailleurs salariés qui ne possèdent pas les moyens de production, on parle en sociologie des classes populaires de façon descriptive et empirique; en prenant compte autant des inégalités économiques que juridiques, politiques, ethniques, religieuses et sexuelles[1].

Évolution du peuplement des villes

Le dégoût de la classe moyenne montante pour son extraction d'origine a relégué les couches populaires aux périphéries des villes par une domination immobilière, et les quartiers des métropoles ont fait l'objet de rénovations radicales dont la portée évoqua les travaux d'Haussmann dans un autre siècle à Paris pour les faire disparaître.

Dans certaines villes cependant, le phénomène de développement des maisons individuelles dans les zones périphériques n'ont pas affecté les centres-villes, qui ont conservé leurs habitants pendant que les autres s'installaient dans les agglomérations limitrophes ; c'est le cas par exemple du centre-ville de Saint-Étienne, Loire, France.

Bibliographie

  • Yasmine Siblot, Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Nicolas Renahy, Sociologie des classes populaires contemporaines, Armand Colin, coll. « U : Sociologie », , 368 p. (présentation en ligne).

Voir aussi

Notes et références