Classe Battle (chalutier militaire)
Classe Battle | |
HMCS Ypres | |
Caractéristiques techniques | |
---|---|
Type | Chalutier armé |
Longueur | 40 m |
Maître-bau | 7,16 m / 7,6 m |
Tirant d'eau | 4 m / 4,11 m |
Déplacement | 320 t / 357 t |
Port en lourd | 330 t / 363 t |
Propulsion | 1 machines à vapeur (triple expansion) 1 chaudière |
Puissance | 480 ch |
Vitesse | 10 nœuds maxi |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
|
Histoire | |
A servi dans | Marine royale canadienne |
Commanditaire | Canada |
Période de construction |
1917-1918 |
Période de service | 1917-1972 |
Navires construits | 12 |
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La classe Battle est une classe de chalutiers militaires construite et utilisée durant la Première Guerre mondiale par la Marine royale canadienne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Cette construction répondait à la demande de l'Amirauté pour se défendre de la présence de sous-marins allemands menaçant le trafic maritime marchand au large des côtes canadiennes. Sa conception dérive des plans des chalutiers de la mer du Nord, plus aptes à naviguer en haute mer et à effectuer des patrouilles que les bateaux de pêche canadiens.
Les chalutiers, baptisés d'après des noms de bataille du front de l'Ouest, ont été construits par des chantiers des Grands Lacs et du Saint-Laurent.
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Les douze chalutiers, entrés en service en fin de conflit, restent sous pavillon de la Marine royale canadienne jusqu'en 1920. Trois d'entre eux (Armentières, Givenchy et Thiepval) accompagnent le HMCS Stadacona sur la côte ouest en passant le canal de Panama.
En 1920, neuf d'entre eux sont transférés au ministère Pêches et Océans Canada pour servir de baliseurs, bateaux-phares ou patrouilleurs garde-pêche.
Les trois autres (Thiepval, Festubert et Ypres) restent en service comme navires-écoles, puis sont mis en réserve. L'Armentières les rejoint en 1923 et reste actif jusqu'en 1939. En 1924 Thiepval entreprend un tour du monde, du Pacifique Nord à l'Union soviétique et au Japon. Il coule dans le Barkley Sound (en), proche de Ucluelet en Colombie-Britannique, et devient le premier navire de cette classe à être perdu.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]En 1939 la marine royale canadienne réincorpore cinq anciens chalutiers de la classe Battle : Arleux, Arras, Loos et St-Eloi sur la côte est en Nouvelle-Écosse pour la protection des ports et Givenchy sur la côte ouest.
Le Ypres coule après avoir été percuté par le cuirassé HMS Revenge. Givenchy sert principalement de bateau-caserne. L'Armentières, basé à Prince Rupert en Colombie-Britannique, sert de navire d'inspection.
Après la fin du conflit, les chalutiers ayant servi sont mis rapidement hors service, vendus ou remis en service civil. Ils sont démolis entre 1950 et 1972.
Les unités
[modifier | modifier le code]Nom | Bataille | Nom | Lancement | Armement | Désarmement | Fin de carrière | Destruction |
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HMCS Arleux | Bataille d'Arleux | Canadian Vickers Ltd Montréal |
|
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HMCS Armentières | Bataille d'Armentières | Canadian Vickers Ltd Montréal |
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1972 | |||
HMCS Arras | Bataille d'Arras (1917) | Kingston Shipbuilding Co. Kingston (Ontario) |
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1957 | |||
HMCS Festubert | Bataille de Festubert | Polson Iron Works Ltd Toronto |
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1971 | |||
HMCS Givenchy | Givenchy-en-Gohelle | Canadian Vickers Ltd Montréal |
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1953 | |||
HMCS Loos | Bataille de Loos | Kingston Shipbuilding Co. Kingston (Ontario) |
1920 |
|
1949 | ||
HMCS Messines | Bataille de Messines (1917) | Polson Iron Works Ltd Toronto |
1920 | 1962 | |||
HMCS St Eloi | Polson Iron Works Ltd Toronto |
1920 | 1962 | ||||
HMCS St Julien | Deuxième bataille d'Ypres | Polson Iron Works Ltd Toronto |
1920 | 1958 | |||
HMCS Thiepal | Bataille de la crête de Thiepval | Kingston Shipbuilding Co. Kingston (Ontario) |
1917 |
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coulé le | ||
HMCS Vimy | Bataille de la crête de Vimy | Polson Iron Works Ltd Toronto |
1958 | ||||
HMCS Ypres | Deuxième bataille d'Ypres | Polson Iron Works Ltd Toronto |
1920 |
|
coulé le |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
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- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle-class trawler » (voir la liste des auteurs).