Claire Koç
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Cigdem Koç |
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Claire, le prénom de la honte (d) |
Claire Koç, née Çigdem Koç, en dans la province de Tunceli, est une journaliste et écrivaine française d'origine turque.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et formation[modifier | modifier le code]
La famille de Claire Koç vient de la minorité alévie, une branche de l'Islam[1]. Elle naît en Anatolie et ses parents viennent, avec leur fille d'un an[2], se réfugier en France et habitent à Rennes puis Strasbourg[1] dans le quartier Cronenbourg[3]. La mère de Claire Koç est femme de ménage tandis que son père est ouvrier[1].
Elle étudie les langues étrangères à l'université de Strasbourg[4].
Carrière de journaliste[modifier | modifier le code]
Claire Koç est amenée à s'exprimer sur le vote de la communauté Turque de l'étranger largement en faveur de la réélection de Recep Tayyip Erdoğan en mai 2023[5],[6].
Elle est journaliste-présentatrice pour France Télévisions[7].
Premier livre[modifier | modifier le code]
La parution de son livre en 2021, Claire le prénom de la honte, lui vaut les menaces de mort de la part d'activistes pro-turcs[8] ce qui conduit à sa mise sous protection policière[9]. Elle porte plainte contre ces militants[10] et reçoit les soutiens de personnalités politiques telles que Rachid Temal et Valérie Boyer[11].
Dans ce livre, elle décrit son émancipation et son assimilation à la culture française en dépit du contexte familial[1] et des difficultés d'intégration[12]. À ce titre, elle fait partie d'un certain nombre de personnalités issues de l'immigration telles que Sonia Mabrouk, Rachel Khan et Ismaël Saidi, attachée à leur culture française[13]. Le Monde compare son expérience à celle de la néerlandaise Lale Gül[14]. Le livre est accueilli favorablement par la critique[11].
Deuxième livre[modifier | modifier le code]
En 2023, un nouveau livre parait où elle raconte sa conversion au catholicisme[9],[15] entamée en septembre 1989[16] lorsqu'elle rentre dans une église et voit le visage de la Vierge Marie[17].
Vie privée[modifier | modifier le code]
À 22 ans, Claire Koç se marie avec un turque alaouite rencontré à l'université et divorce l’année suivante[11].
En 2008, elle fait une demande de naturalisation et de changement de prénom[18]. Elle obtient la nationalité française[3],[4] et prend le prénom de Claire[19],[20].
Publications[modifier | modifier le code]
- Claire Koç, Claire, le prénom de la honte, éditions Albin Michel, , 203 p. (ISBN 978-2-226-46047-9, lire en ligne)
- Claire Koç, Le jour où je me suis convertie, éditions Plon, , 192 p. (ISBN 978-2259317825, lire en ligne)
Références[modifier | modifier le code]
- Carine Azzopardi, « "Claire, le prénom de la honte" : le témoignage coup de poing de Claire Koç sur une intégration acquise de haute lutte », sur Franceinfo, (consulté le )
- « « On m'interdisait de devenir française » : Claire Koç, convertie au Christ et à la France », sur Famille Chrétienne, (consulté le )
- Philippe Dossmann, « Strasbourg. Dans son nouveau livre, Claire Koç raconte son intégration en France et sa conversion au catholicisme », sur www.dna.fr, Dernières nouvelles d'Alsace, (consulté le )
- Claire Koç, Claire, le prénom de la honte, ALBIN MICHEL, (ISBN 978-2-226-46047-9, lire en ligne)
- (en-GB) Kate Connolly et Jon Henley, « Europe’s Turkish diaspora split as large numbers vote in election runoff », The Guardian, (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
- Pierre-Alexis Michau, «Pourquoi les Turcs résidant en Allemagne et en France votent massivement Erdogan», sur Le Figaro, (consulté le )
- « "Claire, le prénom de la honte" : le témoignage coup de poing de Claire Koç sur une intégration acquise de haute lutte », sur Franceinfo, (consulté le )
- (en) Adam Sage Paris, « Claire Koc: Poster girl for integration tells of death threats », The Times, (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
- Julien Peyron, « Aimer la France, est-ce raciste ? », sur Le Point, (consulté le )
- Stéphane Kovacs, « Claire Koç, une journaliste harcelée parce qu’elle aime trop la France », sur Le Figaro, (consulté le )
- (en) « In France, a Woman's 'Emancipation Journey' Triggers Death Threats », sur Voice of America, (consulté le )
- (en) « Claire Koc: I had to defy my family to be truly French », The Times, (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
- Alexandre Devecchio, « Sonia Mabrouk, Rachel Khan… Ces personnalités qui refusent d’être «racisées» », sur Le Figaro, (consulté le )
- Jean-Pierre Stroobants, « Lale Gül ou les failles de l’intégration à la néerlandaise », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Alice Pairo-Vasseur, « Certains politiciens se perdent dans une quête de laïcité mal comprise », sur Le Point, (consulté le )
- Éric Naulleau, « La voie Claire, itinéraire d’une convertie », sur lejdd.fr, (consulté le )
- « "J'ai l'impression que devenir catholique c'est mal en France" : Claire Koç, témoignage d'un parcours de foi | RCF », sur www.rcf.fr, (consulté le )
- Vincent Parizot, « "Ma quête identitaire allait jusqu'à mon prénom", raconte Claire Koç sur RTL », sur www.rtl.fr, (consulté le )
- Yves Leroy, « «J’ai fait le choix de la France» : Claire Koç a vu sa vie bouleversée après avoir changé de prénom », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Alexandre Devecchio et Victor Rouart, « Claire Koç: «Les Français dits de souche m’ont servi de modèle!» », sur Le Figaro, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'audiovisuel :