Claire Koç

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Claire Koç
Portrait de Claire Koç.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Mazgirt (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Cigdem KoçVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (depuis )
turqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Œuvres principales
Claire, le prénom de la honte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Claire Koç, née Çigdem Koç, en dans la province de Tunceli, est une journaliste et écrivaine française d'origine turque.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

La famille de Claire Koç vient de la minorité alévie, une branche de l'Islam[1]. Elle naît en Anatolie et ses parents viennent, avec leur fille d'un an[2], se réfugier en France et habitent à Rennes puis Strasbourg[1] dans le quartier Cronenbourg[3]. La mère de Claire Koç est femme de ménage tandis que son père est ouvrier[1].

Elle étudie les langues étrangères à l'université de Strasbourg[4].

Carrière de journaliste[modifier | modifier le code]

Claire Koç est amenée à s'exprimer sur le vote de la communauté Turque de l'étranger largement en faveur de la réélection de Recep Tayyip Erdoğan en mai 2023[5],[6].

Elle est journaliste-présentatrice pour France Télévisions[7].

Premier livre[modifier | modifier le code]

La parution de son livre en 2021, Claire le prénom de la honte, lui vaut les menaces de mort de la part d'activistes pro-turcs[8] ce qui conduit à sa mise sous protection policière[9]. Elle porte plainte contre ces militants[10] et reçoit les soutiens de personnalités politiques telles que Rachid Temal et Valérie Boyer[11].

Dans ce livre, elle décrit son émancipation et son assimilation à la culture française en dépit du contexte familial[1] et des difficultés d'intégration[12]. À ce titre, elle fait partie d'un certain nombre de personnalités issues de l'immigration telles que Sonia Mabrouk, Rachel Khan et Ismaël Saidi, attachée à leur culture française[13]. Le Monde compare son expérience à celle de la néerlandaise Lale Gül[14]. Le livre est accueilli favorablement par la critique[11].

Deuxième livre[modifier | modifier le code]

En 2023, un nouveau livre parait où elle raconte sa conversion au catholicisme[9],[15] entamée en septembre 1989[16] lorsqu'elle rentre dans une église et voit le visage de la Vierge Marie[17].

Vie privée[modifier | modifier le code]

À 22 ans, Claire Koç se marie avec un turque alaouite rencontré à l'université et divorce l’année suivante[11].

En 2008, elle fait une demande de naturalisation et de changement de prénom[18]. Elle obtient la nationalité française[3],[4] et prend le prénom de Claire[19],[20].

Publications[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Carine Azzopardi, « "Claire, le prénom de la honte" : le témoignage coup de poing de Claire Koç sur une intégration acquise de haute lutte », sur Franceinfo, (consulté le )
  2. « « On m'interdisait de devenir française » : Claire Koç, convertie au Christ et à la France », sur Famille Chrétienne, (consulté le )
  3. a et b Philippe Dossmann, « Strasbourg. Dans son nouveau livre, Claire Koç raconte son intégration en France et sa conversion au catholicisme », sur www.dna.fr, Dernières nouvelles d'Alsace, (consulté le )
  4. a et b Claire Koç, Claire, le prénom de la honte, ALBIN MICHEL, (ISBN 978-2-226-46047-9, lire en ligne)
  5. (en-GB) Kate Connolly et Jon Henley, « Europe’s Turkish diaspora split as large numbers vote in election runoff », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  6. Pierre-Alexis Michau, «Pourquoi les Turcs résidant en Allemagne et en France votent massivement Erdogan», sur Le Figaro, (consulté le )
  7. « "Claire, le prénom de la honte" : le témoignage coup de poing de Claire Koç sur une intégration acquise de haute lutte », sur Franceinfo, (consulté le )
  8. (en) Adam Sage Paris, « Claire Koc: Poster girl for integration tells of death threats », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  9. a et b Julien Peyron, « Aimer la France, est-ce raciste ? », sur Le Point, (consulté le )
  10. Stéphane Kovacs, « Claire Koç, une journaliste harcelée parce qu’elle aime trop la France », sur Le Figaro, (consulté le )
  11. a b et c (en) « In France, a Woman's 'Emancipation Journey' Triggers Death Threats », sur Voice of America, (consulté le )
  12. (en) « Claire Koc: I had to defy my family to be truly French », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  13. Alexandre Devecchio, « Sonia Mabrouk, Rachel Khan… Ces personnalités qui refusent d’être «racisées» », sur Le Figaro, (consulté le )
  14. Jean-Pierre Stroobants, « Lale Gül ou les failles de l’intégration à la néerlandaise », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Alice Pairo-Vasseur, « Certains politiciens se perdent dans une quête de laïcité mal comprise », sur Le Point, (consulté le )
  16. Éric Naulleau, « La voie Claire, itinéraire d’une convertie », sur lejdd.fr, (consulté le )
  17. « "J'ai l'impression que devenir catholique c'est mal en France" : Claire Koç, témoignage d'un parcours de foi | RCF », sur www.rcf.fr, (consulté le )
  18. Vincent Parizot, « "Ma quête identitaire allait jusqu'à mon prénom", raconte Claire Koç sur RTL », sur www.rtl.fr, (consulté le )
  19. Yves Leroy, « «J’ai fait le choix de la France» : Claire Koç a vu sa vie bouleversée après avoir changé de prénom », sur leparisien.fr, (consulté le )
  20. Alexandre Devecchio et Victor Rouart, « Claire Koç: «Les Français dits de souche m’ont servi de modèle!» », sur Le Figaro, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]