Jean-Anne Christy de la Pallière
Jean-Anne Christy de la Pallière | |
Surnom | Christy-Pallière |
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Naissance | Dinan |
Décès | (à 73 ans) Toulon |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France Empire français |
Arme | Marine royale française Marine de la République Marine impériale française |
Grade | contre-amiral |
Années de service | 1778 – 1815 |
Commandement | Sans Pareil Scévola Dix-août Convention Tyrannicide |
Conflits | Guerre d'indépendance des États-Unis Guerres de la Révolution et de l'Empire |
Faits d'armes | Campagne de Suffren Bataille d'Algésiras |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Autres fonctions | Préfet maritime |
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Jean-Anne Christy de la Pallière, dit « Christy-Pallière », né le à Dinan et mort à Toulon le [1], est un officier de marine français des XVIIIe et XIXe siècles.
Enfance
[modifier | modifier le code]Fils d'un capitaine de la Compagnie française des Indes orientales, il commence sa carrière à l'âge de 17 ans en tant que volontaire sans appointements sur le Dauphin, navire appartenant à des armateurs privés, parti pour la Chine le et de retour à Lorient le [2]. Il est promu enseigne dès 1774 et fait une nouvelle campagne aux Indes en 1776-1777[3].
Service en mer
[modifier | modifier le code]Dans la marine royale
[modifier | modifier le code]Il entre au service du Roi le [1] en tant que lieutenant de frégate et sert sur la frégate Surveillante. Sur ce bâtiment, il participe à la bataille d'Ouessant en , au sein de la flotte du comte d'Orvilliers.
Il est fait enseigne de vaisseau le sur le vaisseau le Sévère de l'escadre du bailli de Suffren et participe à toute la campagne dans les mers des Indes, assistant à quatre combats. Il passe sur le vaisseau L'Orient mais alors qu'il est de quart le vaisseau s'échoue (1782). Au retour en France en 1784, il est sanctionné de ce fait, bien que son capitaine ait été à ses côtés au moment du naufrage. Il est radié de la marine.
Dans la marine de la République
[modifier | modifier le code]Il est rétroactivement blanchi et réintégré comme lieutenant de vaisseau dans la marine de la République en , au moment de la déclaration de guerre à l'Angleterre. Il est presque aussitôt promu capitaine de vaisseau, car il faut combler les vides laissés par l'émigration massive des officiers de la marine royale. Il commande successivement les vaisseaux le Sans Pareil et le Scévola.
En tant que membre de la noblesse, il est destitué en janvier 1794 mais réintégré en novembre. Il commande une division de frégates puis le Convention, un vaisseau de 74 canons. En 1799, sur L'Océan, il est adjudant-général de l'escadre de Bruix pour son fameux "raid" en Méditerranée. Il prend ensuite le commandement du Tyrannicide.
Il participe à la bataille d'Algésiras le dans l'escadre de Linois qui bat l'amiral Saumarez avant d'être à son tour battu quelques jours plus tard.
Service à terre
[modifier | modifier le code]Sous l'Empire
[modifier | modifier le code]En 1803, il est nommé commandant militaire du port de Brest, puis de celui de Toulon de 1805 à 1815.
Il assure à plusieurs reprises entre 1811 et 1815 l'intérim du préfet maritime, le contre-amiral Lhermitte, malade ; il exerce aussi les fonctions de major général à plusieurs reprises. Décoré de l'ordre de Saint-Louis le [1], il est mis en retraite le , puis réintégré dès pour être de nouveau en retraite en juillet de la même année, mais avec cette fois le titre honoraire de contre-amiral.
Il meurt à Toulon en 1829.
Postérité
[modifier | modifier le code]Pour avoir, à bord du Desaix qu'il commandera à Algesiras, capturé Thomas Cochrane et le HMS Speedy, le capitaine Christy de la Pallière est intégré aux Aubreyades, série de romans maritimes de Patrick O'Brian reprenant dans le personnage de Jack Aubrey une grande partie de la carrière de Lord Cochrane. Christy de la Pallière est présent notamment dans les livres Maître à bord, Capitaine de vaisseau, est mentionné dans Le Commodore et réapparaît dans Les Cent jours, où il accepte d'abandonner Napoléon pour Louis XVIII.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Liévyns, Verdot et Bégat 1847, p. 91
- SHD Lorient 2P 45-II.8[Quoi ?]
- Quintin et Quintin 2003
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaire des capitaines de vaisseau de Napoléon, Paris, S.P.M., coll. « Kronos », , 427 p. (ISBN 2-901952-42-9)
- Hubert Granier, Marins de France au combat (1715 - 1789), t. 3, Paris, France Empire, , 432 p. (ISBN 2-7048-0758-2)
- A. Liévyns, Jean Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Paris, Bureau de l'administration, (lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à la vie publique :
- Amiral français du XIXe siècle
- Commandant français de la Marine pendant les guerres napoléoniennes
- Marin d'Empire
- Préfet maritime de Toulon
- Officier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Naissance en septembre 1755
- Naissance à Dinan
- Naissance dans la province de Bretagne
- Décès en juillet 1829
- Décès à 73 ans
- Décès à Toulon
- Décès dans le Var (1790-1860)