Chapelle Notre-Dame-des-Anges de Lurs

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Chapelle Notre-Dame-des-Anges de Lurs
Façade de la chapelle.
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Localisation sur la carte des Alpes-de-Haute-Provence
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La chapelle Notre-Dame-des-Anges est une chapelle située à Lurs, en France[1]. Ses dimensions, son site et son historique en font une des chapelles les plus mentionnées dans les guides et ouvrages spécialisés[2].

Description[modifier | modifier le code]

La nef est voûtée en berceau surbaissé. Elle est éclairée par six baies, trois sur le mur nord et trois sur le mur sud. Le clocher en tour carré est construit à l’angle du chœur[3].

Localisation[modifier | modifier le code]

La chapelle est située sur la commune de Lurs, dans le département français des Alpes-de-Haute-Provence.

Historique[modifier | modifier le code]

Le domaine de Notre-Dame-d’Olon (Alaunium) appartenait à l’évêque de Sisteron, qui l’échange au milieu du XIIe siècle avec les Templiers contre La Brillanne[4].

La chapelle actuelle est construite entre 1662 et 1674 comme chapelle du couvent des récollets. Au XVIIIe siècle, elle est augmentée de six chapelles latérales voûtées d’ogives de type archaïque pour cette époque[5], puis subit d’importantes réparations au début des années 1750[6].

Cependant, cette chapelle est construite sur une plus ancienne, qui peut remonter au XIe siècle. Le chœur est construit en hauteur, au-dessus d’une crypte qui s’étend au-delà des limites de la chapelle actuelle[6]. Elle fait l’objet d’un pèlerinage après la peste noire. En 1660, la Vierge Marie est apparue miraculeusement, et la chapelle est agrandie l’année suivante. C’est un monument historique inscrit depuis le [7]. Elle contient de 43 ex-voto classés au titre objet sur la base Palissy du ministère de la Culture[8].

Mobilier[modifier | modifier le code]

L’autel de la Vierge, en bois doré et peint, date du XVIIIe siècle et est classé[9]. Le tableau de sainte Delphine (il porte l’inscription sainte Dauphine), date du XVIIe siècle et est classé au titre objet[10],[11].

La chapelle abrite les sépultures des évêques de Sisteron, avec leurs gisants, dont certains ont fait l’objet d’un classement :

La crèche compte 17 santons de carton-pâte, daté d’entre 1855 et 1895[13]. Enfin, deux plats de quête en cuivre datant du XVIe siècle sont classés, dont un portant des inscriptions gothiques, et l’autre représentant saint Georges tuant le dragon[14].

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice no PA04000011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Serge Panarotto, Chapelles de Provence : chapelles rurales et petits édifices religieux, Aix-en-Provence, Édisud, coll. « Patrimoines », (ISBN 978-2-7449-0817-0), p. 57.
  3. Collier 1986, p. 213.
  4. Daniel Thiery, « Lurs », sur Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le et mis à jour le (consulté le ).
  5. Collier 1986, p. 187.
  6. a et b Collier 1986, p. 57.
  7. Arrêté du , Notice no PA04000011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le .
  8. Liste des ex-voto protégés, sur la base Palissy.
  9. Notice no PM04000190, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  10. Notice no PM04000191, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  11. Collier 1986, p. 479.
  12. a et b Notice no PM04000189, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  13. Collier 1986, p. 532.
  14. Notice no PM04000194, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.