Chapelle Notre-Dame-de-l'Orme

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Chapelle Notre-Dame-de-l'Orme
Chapelle de l'Orme
La chapelle en 2016.
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
Rattachement
Diocèse
Construction
après 1653
Religion
Propriétaire
"Le Renouveau" (50 %)
diocèse de Belley-Ars (50 %)
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
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chapelle Notre-Dame-de-l'Orme

La chapelle Notre-Dame-de-l'Orme ou chapelle de l'Orme, est une chapelle située au hameau du Farget sur la commune de Saint-Martin-du-Mont dans l'Ain en France[1]. Une de ses particularités notables est que l'édifice a été construit autour d'un arbre dans lequel se trouve nichée une Pietà[1]. La chapelle de l'Orme partage cette singularité avec la chapelle du Chêne de Saint-Martin-de-Connée[1].

Depuis 1998, la chapelle appartient à 50 % à l'association paroissiale "Le Renouveau" et à 50 % au diocèse de Belley-Ars.

Histoire[modifier | modifier le code]

Piétà de la chapelle Notre-Dame de l'Orme ; on aperçoit l'orme au second plan.

Préalablement à la restauration de 1998, une datation de l'arbre (un orme) a été effectuée : il en résulte que celui-ci date de 1350 et est mort au cours de l'automne-hiver 1652-1653[1]. On sait également qu'il connût un traumatisme grave autour de 1559[1]. Cette étude a permis de déterminer que la chapelle ne peut être antérieure à 1653 car avant cette date, l'arbre était vivant[1] : la chapelle n'a été construite autour de l'arbre qu'une fois que ce dernier était mort.

La chapelle a toujours été rattachée au tout proche château de La Roche qui en 1600 appartient à l'archevêque de Tarentaise, Jean-François Berliet[1]. Le domaine passe en 1605 à son neveu Jean d'Ivoley qui le transmet lui-même à son fils Jean-Pierre d'Ivoley qui serait à l'origine de la création de la chapelle : il aurait souhaité sa construction sur son lit de mort en se confiant à son épouse Angélique de Bertrier[1].

La reconnaissance du lieu par l'archevêché de Lyon a pris quelques années car la chapelle est pleinement reconnue par ce dernier le 7 juin 1664[1]. L'édifice est agrandi en 1670 avec l'adjonction d'une nef[1] : elle est détruite au XIXe siècle[2]. Lors de la Révolution française, alors que le seigneur de La Roche est François Divoley, la chapelle est vendue comme « bien national ». Elle est restaurée en 1840[2]. Un incendie l'endommage ainsi que l'orme et la pietà en 1954[réf. souhaitée].

Description[modifier | modifier le code]

Dans la chapelle se trouve le reste de l'orme sur lequel un socle supporte la pietà ; de part et d'autre de la chapelle, se trouvent deux vitraux : le premier représente Saint Louis et le second Marguerite-Marie Alacoque. Tous deux datent des années 1880.

Personnalités inhumées dans la chapelle[modifier | modifier le code]

Cinq personnalités ont été enterrées dans la chapelle à des emplacements aujourd'hui marqués par des croix au sol. Parmi elles :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Cattin 2000, p. 36-37.
  2. a et b « Chapelle Notre Dame de l’Orme », sur www.saintmartindumont.fr (consulté le ).
  3. Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Pont-d'Ain : Pont-d'Ain, Certines, Dompierre-sur-Veyle, Druillat, Journans, La Tranclière, Neuville-sur-Ain, Priay, Saint-Martin-du-Mont, Tossiat, Varambon, association des maires du canton de Pont-d'Ain, , 280 p. (ISBN 9782907656177), p. 205.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Paul Cattin, « Notre-Dame-de-l'Orme : un arbre dans une chapelle », Visage de l'Ain, no 11,‎ , p. 36-37 (lire en ligne, consulté le ) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Pont-d'Ain : Pont-d'Ain, Certines, Dompierre-sur-Veyle, Druillat, Journans, La Tranclière, Neuville-sur-Ain, Priay, Saint-Martin-du-Mont, Tossiat, Varambon, association des maires du canton de Pont-d'Ain, , 280 p. (ISBN 9782907656177), p. 198-199 Document utilisé pour la rédaction de l’article