Caserne Vérines

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Caserne Vérines
(anc. caserne du Prince-Eugène)
(anc. caserne du Château-d'Eau)
Image illustrative de l’article Caserne Vérines
Depuis la place de la République

Construction 1854
Garnison Garde républicaine
Coordonnées 48° 52′ 06″ nord, 2° 21′ 52″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Caserne Vérines (anc. caserne du Prince-Eugène) (anc. caserne du Château-d'Eau)
Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 10e arrondissement de Paris)
Caserne Vérines (anc. caserne du Prince-Eugène) (anc. caserne du Château-d'Eau)

La caserne Vérines, anciennement caserne du Prince-Eugène ou caserne du Château-d'Eau, est un bâtiment militaire situé dans le 10e arrondissement de Paris. Elle accueille depuis 1947 la Garde républicaine.

Situation[modifier | modifier le code]

La caserne Vérines est située dans le 10e arrondissement. Elle est délimitée par la place de la République, la rue du Faubourg-du-Temple, la rue Yves-Toudic et la rue Léon-Jouhaux. L'entrée principale est située sur la place de la République. Deux accès secondaires sont situés rue Yves-Toudic et rue Léon-Jouhaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1855, est déclarée d'utilité publique la construction d'une caserne en arrière de la place du Château-d'eau[1].

La caserne est érigée par Degrove, à l'emplacement de l'ancien vauxhall d'été et du diorama de Louis DaguerreJacques Daguerre. La construction de la caserne entraine également la suppression d'une partie de la rue des marais-du-Temple[2]. Prévue à l'origine pour 3 200 hommes, la caserne est alors l'équipement le plus vaste de la ville avec une superficie équivalente à celle de l'hôtel de ville. Elle est construite pour rassembler des troupes alors éparpillées dans Paris mais aussi à pouvoir, si nécessaire, rapidement encercler le faubourg Saint-Antoine.

Sous l'Occupation, les Allemands ont utilisé la caserne pour loger leurs propres troupes. Lors des combats de la Libération de Paris, elle est au soir du le dernier bastion allemand qui, à 19h25, se rend aux résistants et aux soldats de la 2e DB qui en font le siège depuis le début de l'après-midi[3].

Elle est dénommée caserne du Prince-Eugène, en l'honneur d'Eugène de Beauharnais, fils adoptif de Napoléon Ier, mais est plus communément dénommée caserne du Château-d'Eau, en référence à la fontaine ornant la place de la République (appelée à cette époque : place du Château d'eau) [4]. En 1947, elle est renommée en l'honneur de Jean Vérines, officier de gendarmerie et résistant français, fusillé le à Cologne. On sait aujourd’hui, qu’elle abrite un bunker « secret ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Adolphe Alphand (dir.), op. cit., « Arrêté du 13 février 1856 », p. 294 [lire en ligne].
  2. Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE)
  3. Christian Chevandier, Eté 44. L’insurrection des policiers parisiens, Paris, Vendémiaire, , p. 158-159.
  4. « La caserne Jean-Vérines »

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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