Centre de référence sur les agents tératogènes
Fondation |
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Zone d'activité |
France |
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Domaine d'activité |
Expertise sur les risques tératogènes, fœtotoxiques ou néonatals de divers agents en cours de grossesse et d’allaitement (médicaments, radiations, dépendances…), les répercussions d’expositions paternelles sur une future grossesse, ainsi que les risques de ces expositions sur la fertilité féminine ou masculine |
Financement |
Ministère de la santé et de la prévention (Direction Générale de l’Offre de Soins, DGOS) |
Siège | |
Pays |
Effectif |
9 |
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Site web |
Le CRAT (Centre de Référence sur les Agents Tératogènes) est une structure publique financée par l'AP-HP et ANSM[1],[2]. Créé en 1975 et situé au sein de l'Hôpital Armand-Trousseau à Paris, le centre a pour principale mission d'informer les professionnels de santé (médecin, pharmacien, sage-femme...) sur les effets tératogènes de certains médicaments, vaccins, irradiation médicale (et produits de contrastes) ainsi que sur les addictions, pendant la grossesse et l’allaitement, que l'exposition soit maternelle et/ou paternelle. Son site internet est ouvert au public.
Gouvernance
[modifier | modifier le code]Le CRAT est indépendant de l’industrie pharmaceutique, et pour cela exclusivement public. Son site internet (où toute forme de publicité est interdite) a été créé avec l'aide du Fonds de Promotion de l’Information Médicale et Médico-économique (FOPIM) grâce à une subvention de 3 ans accordée au CRAT en novembre 2004 [3],[4].
Médicaments tératogènes et mises en garde
[modifier | modifier le code]Le CRAT formule trois types de mises en garde, en fonction du type de médicaments tératogènes[5],[6].
Médicaments tératogènes à proscrire pendant au moins les 2 premiers mois de grossesse, et si possible au-delà, sauf indication exceptionnelle
[modifier | modifier le code]- Acide valproïque
- Acitrétine
- Isotrétinoïne par voie orale
- Misoprostol
- Mycophénolate
- Thalidomide
- Antimitotiques : Méthotrexate, Cyclophosphamide...
Médicaments tératogènes utilisables en cours de grossesse en l’absence d’alternative thérapeutique plus sûre
[modifier | modifier le code]- Lithium
- Carbimazole
- anticoagulants oraux (AVK) : Warfarine, Acénocoumarol, Fluindione
- Certains antiépileptiques : Carbamazépine, Phénobarbital, Topiramate
Les médicaments formellement contre-indiqués pendant la grossesse
[modifier | modifier le code]- inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et antagonistes de l’angiotensine 2 : Captopril, Énalapril, Losartan...
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ CRAT, Le CRAT, Consulté le 10/04/2017
- ↑ Antoine BEGUIN et Jean-Christophe BRISARD, Effets secondaires : le scandale français, EDI8, 10 mars 2016
- ↑ projet : « Médicaments et grossesse : développement sur Internet d’une base de données destinée aux professionnels de santé »
- ↑ « Financement », sur lecrat.fr (consulté le )
- ↑ CRAT, Les médicaments dangereux pendant la grossesse, 24 août 2016
- ↑ Magicmaman, Les 100 questions que se posent toutes les futures mamans, Larousse, 4 janv. 2017
Liens externes
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- Organisme relevant du ministère de la Santé (France)
- Organisme national de sécurité alimentaire
- Association ou organisme lié à la pharmacie
- Environnement en France
- Organisme fondé en 1975
- Association ou organisme ayant son siège à Paris
- Agence nationale de réglementation des médicaments
- Établissement public