Bruno Elkouken
Bruno Elkouken(Variantes:Bronislaw) | |
Présentation | |
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Naissance | Sosnowiec, Pologne |
Décès | |
Nationalité | ![]() |
Mouvement | Mouvement moderne |
Œuvre | |
Réalisations | Immeuble du 138 Rue du Théâtre |
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Bruno Elkouken (né à Sosnowiec en Pologne le et mort en 1968) est un architecte français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Elkouken est un architecte français d'origine juive polonaise (exilé aux États-Unis pendant la deuxième guerre mondiale).
Les années 1930 voient naître à Paris les prémisses du mouvement moderne, à travers quelques immeubles réalisés par l’architecte B. Elkouken, très emblématiques avec leurs formes géométriques. Cependant ceci ne remet pas en question la disposition traditionnelle des immeubles parisiens, tels qu’ils sont érigés depuis le XIXe siècle, à tel point qu’Elkouken se lance dans la course pour l’École de Paris. À partir de 1937, il séjourne aux États-Unis puis en 1940 effectue à Tarbes son service militaire volontaire. En , il demande à Perret de soutenir sa candidature auprès de l'association professionnelle, l’Ordre de l'Architectes ; qu’il intègre finalement en 1945. Après la deuxième guerre mondiale, à la demande de Jean Niermans de Dunkerque, il intègre le centre de planification à la reconstruction de la ville, sous la direction de l'architecte en chef Jean Niermans.
- à partir de 1945 il intègre le UAM (Union des Architectes moderne)
- à partir de 1929 il intègre le CIAM (Congrès international d'architecture moderne)
Principales réalisations[modifier | modifier le code]
- 1931 : Immeuble du 138 Rue du Théâtre, dans le 15e arrondissement de Paris
l'immeuble très caractéristique du mouvement moderne avec sa façade dépourvue de tout ornement, ses baies horizontales et ses deux bow-windows rectangulaires. "Il échappe à la sécheresse et à la monotonie par quelques détails inspirés, comme les garde-corps des balcons des sixième et septième étages ou quelque peu surréaliste comme cet unique lampadaire en forme de globe,seul à éclairer une cour d'une densité pourtant oppressante. L'architecte de talent se reconnaît à l'escalier extérieur présent sur la cour et dont les paliers sont autant de balcons et les volées prétextes au seul ornement de tout l'immeuble qu'est la balustrade" dans L'architecture des années Trente.
- 1932 : 216 Boulevard Raspail, dans le 14e arrondissement de Paris
l'immeuble est formé de verrières en bow-windows sur deux étages pour accentuer le jeu de volumes cubistes de la façade. D'autant que les étages supérieurs en terrasse sont en retrait. La composition abstraite est accentuée par le graphisme des menuiseries métalliques noires
- 1932 : Immeuble du 146 Boulevard du Montparnasse
l'immeuble est blanc formé de longues baies horizontales, un angle arrondi, deux derniers étages en terrasse et en contre-courbes pour rester fidèle à l'esthétique "paquebot" alors en vogue
Lien externe[modifier | modifier le code]
- [1] dans ArchiWebture, base de données des inventaires du Centre d'archives de l'IFA (Cité de l'Architecture et du Patrimoine).
Références[modifier | modifier le code]