Bernard Rouget
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Bernard Marie Étienne Rouget De Conigliano |
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Bernard Rouget, né le à Poitiers, et mort le à Antibes, est un journaliste et photographe français. Il a vécu au Maroc de 1940 à 1974.
Biographie[modifier | modifier le code]
Bernard Rouget de Conigliano est né le à Poitiers[1]. I a étudié le journalisme à l’École supérieure de journalisme de Lille et la littérature à La Sorbonne[2].
En septembre 1939, à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il se porte volontaire pour l’armée de l’Air. Il arrive à Casablanca comme aspirant aviateur en 1940, pendant la campagne de l’Armée d’Afrique[2]. Il est attaché à l’État major de la 11e brigade de bombardement, les Marauders, avec laquelle il participe à des missions de guerre[3].
Il va tomber sous le charme du Maroc, il sera fasciné par la majesté de ses paysages et par la richesse de son histoire. Il va réaliser de nombreuses photographies, et publier plusieurs ouvrages sur le thème du Maroc. Pendant cette période il photographiera le Maroc sous tous ces aspects: sociales, industrielles, et religieuses, et aussi le folklore et les coutumes de toutes les régions, les villes, les mosquées, avec leurs architectures tant modernes que traditionnelles[4].
Il fonde en 1946 l’hebdomadaire Afrique Magazine, journal de rapprochement franco-Marocain[5]. Il fut licencié en mai 1948 car il fit référence à un article du maréchal Hubert Lyautey de 1923 qui souhaitait que la France décolonisât rapidement[6].
Apprécié pour ses portraits d’hommes et de femmes, il aura également un regard très sensible sur les paysages de ce pays. Il photographiera également les hommes politiques[3] et les personnages célèbres de la vie marocaine et aussi française[3]. Il couvrira en photographe humaniste par des milliers de clichés 34 ans de l’histoire de ce pays. Il participera en 1961 à un voyage au Proche-orient auprès de Mohammed V du Maroc[5] dont il tirera un film culturel pour les conférences Connaissance du Monde[7].
Dans la lignée de Marcelin Flandrin, il a été aussi un grand éditeur de carte postale au Maroc[8].
Bernard Rouget meurt le à Antibes à l’âge de 74 ans[1].
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- 1954 : Maroc terre et ciel, Jacques Mercanton et Bernard Rouget. Lausanne, La Guilde du Livre,
- 1956 : Fès, Meknès, Moulay Idriss : trois villes saintes du Maroc , préface de Ahmed Sefrioui. Photographies et légendes de Bernard Rouget
- 1957 : Femmes Marocaines, esquisse d’un portrait de la marocaine François Bonjean, Edy Legrand, photo et édition Bernard Rouget
- 1958 : Voyage à travers l’histoire du Maroc : XVIIIe et XIXe, Éditions Bernard Rouget
- 1958 : Espagne, Marc Bernard, Bernard Rouget - La Guilde du livre,
- 1960 : Maroc pierres et âmes, Éditions Bernard Rouget
- 1977 : Bonaparte à Nice, Grasse, Antibes, Saint Maximin, Éditions de Gourcez, 1977
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Éric Desachy, Les albums photographiques de la Guilde du Livre 1941-1977, Les yeux ouverts, , p. 66-67
- Site Officiel Bernard Rouget
- « Les grands photographes du Maroc : Bernard Rouget, l’incontournable », sur Maghress, (consulté le )
- « Le Roi Mohammed V à Tanger : manuscrits, photos et documents rares à la BNRM », sur Quid.ma (consulté le )
- Note : comme l'a signalé Charles-André Julien dans son ouvrage Le Maroc face aux impérialismes : 1415-1956, Édition J.A, Paris, 1978, p. 119).
- Gaumont Archives
- Monument de l'amitié Franco-marocaine à Casablanca photo B Rouget, Base iconographique de la Ville de Senlis et ses environs [1] ,
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative aux beaux-arts :
