Aller au contenu

Antonio Basoli

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Antonio Basoli
Portrait d'Antonio Basoli, gravure d'Antonio Marchi d'après un dessin de Napoleone Angiolini, 1820.
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activité
Maître
Lieux de travail
Mouvement
Fratrie
Parentèle
Lelio Andrea Basoli (père)
Vue de la sépulture.

Antonio Basoli, né le à Castel Guelfo di Bologna, près de Bologne, et mort le à Bologne, est un peintre, architecte d'intérieur, scénographe et graveur néo-classique italien du XVIIIe et XIXe siècles actif principalement à Bologne.

Né à Castel Guelfo di Bologna, Antonio Basoli apprend les bases de l'art auprès de son père Lelio Andrea Basoli. Pendant ses études, il a toujours été motivé par une soif insatiable dans l'art classique, dans la littérature, ainsi que par un intérêt des travaux et décorations de Giovanni Battista Piranesi. Il a souvent travaillé et œuvré avec ses frères Luigi et Francesco.

De 1803 à sa mort, il était enseignant d'ornement et de 1804 jusqu'à 1826, professeur d'art à l'Académie des beaux-arts de Bologne. Il a eu pendant ces années-là, une amitié étroite avec deux de ses élèves : Pelagio Palagi et Domenico Corsini. Il a aussi travaillé pendant un moment à l'atelier de Petronio Fancelli.

Torrazzo nel locale della Pontifica Accademia di Belle Arti (1826), que l'on peut retrouver dans la Vedute pittoresche della città di Bologna.
Scénographie de la Semiramide de Giacomo Meyerbeer.
Veduta del portico di Santa Maria dei Servi (1836). Il en existe deux autres versions, une de 1830 et une de 1836, la version de 1830 pouvant être retrouvée dans la Vedute pittoresche della città di Bologna.

Entre 1801 et 1803, Basoli a exécuté plusieurs fresques dans le Frioul, notamment à la Casa Muratori de Trieste et à un palais de Spilimbergo.

Il a aussi travaillé comme scénographe et artiste de rideaux et était le décorateur de plusieurs théâtres comme le Teatro Marsigli-Rossi, le Teatro comunale di Bologna, ainsi que le Teatro Contavalli (en), où il a le plus travaillé. Malheureusement, la plupart de ses travaux n'ont survécu qu'à travers des références dans des livres répertoriant ses œuvres en gravure, en dessin, ou encore à l'aquarelle, dont le Collezione di varie scene teatrali, qui a été écrit en 1821. Il décore, outre les théâtres, des palais municipaux comme le Palazzo Rosselli del Turco, le Palazzo Sanguinetti (it) et le Palazzo Hercolani.

Basoli a aussi reçu des commandes pour effectuer la scénographie dans des théâtres de Rome, en 1815, et à Naples (commande de Gioachino Rossini), qu'il a refusées. En 1818, il voyage à Milan, où il découvre la sala Sanquirico, atelier des plus éminents scénographes de La Scala, desquels il a pris inspiration pour le décor de l'opéra Semiramide de 1820, le décor d'une représentation d'Œdipe roi au Contavalli en 1822 et pour les peintures d'arrière-plan du Teatro dei Cavalieri dell’Unione à Santarcangelo di Romagna la même année. Pendant cette même période, il travaille notamment sur la Villa Marescalchi (it) et le Palazzo Baciocchi (aujourd'hui le Palazzo Ranuzzi (en)).

Parmi ses expositions à l'Académie figure une collection de peintures romantiques aux thèmes exotiques. Par exemple, en 1842, il expose seize peintures à l'huile « très fascinantes et imaginatives » représentant entre autres les quatre Colosses de Memnon en Égypte, le port de Rhodes (vraisemblablement avec son Colosse), la Babylone de Nabuchodonosor II (très certainement avec ses jardins suspendus), la statue équestre (it) de Domitien (détruite pendant l'Antiquité), des vues des quatre coins du globe (Europe, Asie, Afrique, Amériques), ainsi que cinq temples incluant celui de Philæ, un temple aux lions gardiens en Chine, celui de Zeus à Olympie et celui d'Artémis à Éphèse. On pouvait aussi y voir une ville du royaume de Pégou (aujourd'hui en Birmanie), une tombe arabe, le Grand hall de Charlemagne et le palais de la sorcière Alcina.

Plus tard dans sa vie, il crée une série de vingt-six vignettes, représentant l'alphabet archéologique en aquarelle, qu'il a surnommé l'Alfabeto pittorico.

Publications

[modifier | modifier le code]

Basoli a publié plusieurs recueils de ses œuvres. En voici quelques-unes :

  • Raccolta di prospettive serie, rustiche e di paesaggio (1810) ;
  • Guarnizioni diverse di maniera antica (1814) ;
  • Porte della città di Bologna (1817) ;
  • Esemplare di Elementi d'Ornato che contiene lo studio della pianta d'accanto (1817) ;
  • Collezione di varie scene teatrali (1821) ;
  • Compartimenti di camere (1827) ;
  • Vedute pittoresche della città di Bologna (1833) ;
  • Definizioni geometriche (1837) ;
  • Raccolta di diversi ornamenti (1838) ;
  • Alfabeto pittorico (1839).

Notes et références

[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Antonio Basoli » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (it) Antonio Basoli, La vita artistica di Antonio Basoli, Minerva Edizioni, Bologne, 2006 (ISBN 9788873811527).
  • (it) S. Sermisoni (dir.), Antonio Basoli. Fantasie e Studi di Cose Egizie (intro. Fabrizio Clerici), Galleria Antonia Jannone Disegni di Architettura, Milan, 1985.
  • (it) Anna Ottani, « BASOLI, Antonio », dans Enciclopedia Treccani, vol. 7 : Dizionario Biografico degli Italiani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne).
  • (it) Antonio Basoli, Collezione di Collezione di Varie Scene Teatrali, Benjamin Blom, New York, (ASIN B000S5HI66).
  • (it) E. Lavagnino, L'arte moderna, Volume I, Turin, 1956.
  • (it) Giulio Ferrari (it), Scenografie di Antonio Basoli, con 4 illustrazioni, VIe fascicule, février 1924.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :