Anthropologie moléculaire

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L'anthropologie moléculaire est un domaine de l'anthropologie dans lequel la biologie moléculaire est utilisée pour déterminer l'évolution des liens entre des populations humaines anciennes et modernes, ainsi qu'entre les espèces. En général, des comparaisons sont faites entre des séquences d'ADN ou de protéines. Les premières études ont utilisé également la sérologie comparative.

Principe[modifier | modifier le code]

En examinant, notamment, les séquences d'ADN dans différentes populations, les scientifiques peuvent déterminer l'étroitesse des relations, et les différences, entre des populations. Ceci a été utilisé notamment pour les Homo sapiens. Certaines similitudes dans la composition génétique permettent aux anthropologues moléculaires de déterminer si différents groupes de personnes appartiennent ou non au même haplogroupe, et donc s'ils partagent une origine géographique commune. Cela permet aux anthropologues de retracer les schémas de migration et de peuplement, ce qui donne un aperçu de la façon dont les populations contemporaines se sont formées et ont progressé au fil du temps[1],[2],[3].

Domaines d'étude[modifier | modifier le code]

L'anthropologie moléculaire rassemble plusieurs disciplines connexes :

Chacune de ces disciplines couvre les êtres vivants en général. Seules leurs branches consacrées à l'étude de l'homme font partie de l'anthropologie moléculaire.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « anthropologie moléculaire », sur Encyclopédie Larousse
  2. Michel Morange, « Biologie moléculaire et anthropologie. », L'Homme, t. 26, nos 97-98,‎ , p. 125-136 (DOI 10.3406/hom.1986.368678, lire en ligne)
  3. (en) Conrad Phillip Kottak, Windows on Humanity, New York, McGraw-Hill,,