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André Guillabert

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André Guillabert
Illustration.
André Guillabert en juillet 1962.
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères

(1 mois et 7 jours)
Président Léopold Sédar Senghor
Premier ministre Mamadou Dia
Gouvernement Dia II
Prédécesseur Doudou Thiam
Successeur Doudou Thiam
Vice-Président de l'Assemblée nationale
Ambassadeur du Sénégal en France
Sénateur
Maire de Saint-Louis et de Louga
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Louis, Afrique-Occidentale française
Date de décès (à 92 ans)
Lieu de décès Saint-Louis) (Sénégal)
Nationalité Drapeau du Sénégal Sénégal
Parti politique Parti socialiste
Profession Avocat

André Guillabert, né le à Saint-Louis (Afrique occidentale française) et mort le dans la même ville, est un avocat, homme politique et diplomate sénégalais, plusieurs fois ministre, député, sénateur (en France et au Sénégal), maire de Louga et de Saint-Louis[1].

Avocat, il est issu d'une influente famille créole chrétienne de Saint-Louis[2].

Avant l'indépendance

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Il commence sa carrière comme membre du Conseil territorial du Sénégal en 1952 puis membre de l'Assemblée de l'Union française en 1957.

Il entre ensuite au Conseil de la République dont il est membre (sénateur) du au [3]. Il siège au groupe socialiste.

Il fait partie des fondateurs du Parti socialiste (PS)[4] sénégalais.

Après l'indépendance

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Premier ambassadeur du Sénégal en France en 1960, il exerce brièvement les fonctions de ministre des Affaires étrangères du Sénégal du 12 novembre au , entre deux mandats de Doudou Thiam.

De nouveau ambassadeur du Sénégal en France jusqu'en 1978, il est aussi vice-président de l'Assemblée nationale du Sénégal et député-maire de Saint-Louis, sa ville natale.

Âgé, il assiste aux obsèques de l'ancien président du Sénégal Léopold Sédar Senghor en 2002[5]. En 2007, l'ancien président français Jacques Chirac, dont il était proche, lui rend visite à Saint-Louis à l'occasion de son premier voyage en Afrique après la fin de son mandat[6].

Distinctions

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Il est titulaire des décorations suivantes : Grand-croix de l’ordre national, Grand officier de la Légion d'honneur et de l’ordre national du Mérite, Grand-croix de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (Vatican), Commandeur de l’ordre national de la République malgache, de l’ordre royal du Maroc, de l’ordre national de la Côte d’Ivoire, des Palmes académiques, Officier de l’ordre national du Cameroun, de l’ordre national de Guinée, Chevalier de l’Étoile noire et du Mérite agricole[1]

Notes et références

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  1. a et b Biographie, Who's Who in France [1]
  2. Elhadj Ibrahima Ndao, « Décès d’André Guillabert : Saint-Louis perd un de ses derniers domu ndar », Afrique Développement Local, consulté le 3 septembre 2017 [2]
  3. Cessation de mandat en application de l'ordonnance no 58-974 du 17 octobre 1958, relative au fonctionnement provisoire des pouvoirs publics
  4. Magatte Lô, Sénégal : le temps du souvenir, L'Harmattan, Paris, 1991, p. 96
  5. « Le peuple pleure son président », Jeune Afrique, no 2139, 8 janvier 2002, p. 34
  6. « Le retour de "l’Africain" », Jeune Afrique, no 2449, 16 décembre 2007, p. 22

Bibliographie

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  • Discours prononcé le par Me André Guillabert, vice-président faisant fonction de président de l'Assemblée territoriale du Sénégal, à l'occasion du passage à Saint-Louis de M. Jacquinot, Ministre de la France d'Outre-mer, Imprimerie du Gouvernement, Saint-Louis, 1954, 10 p.
  • Annuaire parlementaire des États d'Afrique noire. Députés et conseillers économiques des républiques d'expression française, Annuaire Afrique, 1962, p. 223

Articles connexes

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Liens externes

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