Ancienne église Saint-Hippolyte de Paris
Église Saint-Hippolyte (disparue) | |
![]() Ruines de l'église avant sa destruction définitive | |
Présentation | |
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Culte | Catholique romain |
Type | Église paroissiale |
Rattachement | Archidiocèse de Paris |
Géographie | |
Pays | France |
Ville | Paris |
Arrondissement | Actuel 13e |
Coordonnées | 48° 50′ 12″ nord, 2° 21′ 03″ est |
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L'ancienne église Saint-Hippolyte de Paris est un ancien lieu de culte catholique situé à Paris dans le faubourg Saint-Marcel (actuel 13e arrondissement). Elle était située rue Saint-Hippolyte au niveau du no 12 de l'actuel boulevard Arago dans le quartier de Croulebarbe. Elle ne doit pas être confondue avec l'actuelle église Saint-Hippolyte de Paris, construite au début du XXe siècle sur l'avenue de Choisy.
Histoire
Une chapelle est mentionnée sur ce site en 1158 dans une bulle pontificale d'Adrien IV. Elle dépendait du chapitre de la collégiale Saint-Marcel[1]. Elle devient église paroissiale au début du XIIIe siècle[2]. L'église est reconstruite au XVIe siècle, à l’exception de la nef[1]. Le maître-autel est dessiné par Charles Le Brun[1]. Elle est vendue comme bien national le 3 août 1793[2]. Elle est détruite en 1807[2]. Ce qui restait de l'église est rasé lors du percement du boulevard Arago et du boulevard de Port-Royal dans les années 1850-1860.
Elle occupait l'angle de la rue Saint-Hippolyte et de la rue des Marmousets[3],[4],[5].
Personnalités
- Adriaen Frans Boudewyns y épouse en 1670 Barbara Van der Meulen, la sœur d'Adam François van der Meulen[6],[7] ;
- François Bonnemer (1638-1689), peintre ordinaire du roi
- il y épouse le Catherine Mosin, fille de Jean Mosin, tapissier ordinaire du roi, les époux ayant, entre autres, comme témoin Charles Le Brun, premier peintre du Roy, directeur général des manufactures royales et Jean-Baptiste Tuby, sculpteur italien naturalisé français en 1672, actif à Versailles[8] ;
- il y est inhumé le après être décédé à l'hôtel des manufactures royales des Gobelins en présence de Jean Mosin, son beau-père, de Pierre Mosin, marchand-sellier et de Guillaume Le Gros, tous deux beaux-frères du défunt[8] ;
- François Jullienne est inhumé en 1733 dans la crypte de l'église ;
- Gabriel Audran y est inhumé le 15 mars 1740[9] ;
- Pierre Charles L'Enfant (1754-1825), architecte de la ville de Washington, y est baptisé le .
Références
- Revue de l'art chrétien, Paris, tome V, novembre 1861, p. 561-563 [lire en ligne]
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 283-284 [lire en ligne]
- Paris en 1672 : fac-similé du premier plan de Jouvin de Rochefort, réduction de 1/4 sur Gallica
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 46e quartier Saint-Marcel, îlots nos 32 à 34, F/31/95/52
- Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE)
- « L'art dentaire à travers la peinture Par Armelle Baron,Pierre Baron », sur books.google.fr
- « Le Cabinet de l'amateur Par Eugène Piot », sur books.google.fr
- Registre paroissial de St-Hippolyte de Paris
- Eugène Piot, Le cabinet de l'amateur : années 1861 et 1862, Рипол Классик (ISBN 9785881238025, lire en ligne), p. 157-158.