Amina Cachalia
Amina Cachalia | |
Fonctions | |
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Membre de l'Assemblée nationale | |
– ? | |
Biographie | |
Nom de naissance | Amina Asvat |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vereeniging (Afrique du Sud) |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Johannesbourg (Afrique du Sud) |
Conjoint | Yusuf Cachalia |
Enfants | Ghaleb Cachalia Coco Cachalia |
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Amina Cachalia, (née Asvat) le et morte le , est une militante anti-apartheid, féministe et femme politique sud-africaine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Cachalia est née Amina Asvat à Vereeniging, en Afrique du Sud, le [1]. Elle commence, adolescente, à faire campagne contre l'apartheid et la discrimination raciale[1]. Elle devient une militante des droits des femmes,mettant notamment l'accent sur les questions économiques, tels que l'autonomie financière des femmes[1].
Amina et son mari Yusuf Cachalia sont des amis de Nelson Mandela avant son incarcération à Robben Island , en 1962[2]. Elle-même passe quinze ans en résidence surveillée tout au long des années 1960 et années 1970[2]. Elle est la trésorière de la Fédération des Femmes Sud-Africaines (Fedsaw), membre de la Federation of Transvaal Women, de Transvaal Indian Youth Congress et du Transvaal Indian Congress au cours de la période de l'apartheid[3].
En 1995, peu après la mort de son mari Yusuf Cachalia, Nelson Mandela demande à Cachalia de l'épouser, proposition à laquelle elle ne donne pas suite[4],[5]. Mandela divorce Madikizela-Mandela un an plus tard, et épouse Graça Machel en 1998[5].
Cachalia est élue député à l'Assemblée Nationale de l'Afrique du Sud lors des élections générales sud-africaines de 1994, les premières élections multiraciales au suffrage universel. En 2004, elle reçoit l' Ordre de Luthuli en Bronze pour sa contribution à l'égalité des sexes, de l'égalité raciale et de la démocratie[2].>
Cachalia meurt à l'hôpital Milpark à Parktown Ouest, à Johannesbourg, le , à l'âge de 82 ans de complications à la suite d'une opération d'urgence[2].
Ses funérailles ont lieu dans sa maison de Parkview, Johannesbourg, dans le respect des traditions et coutumes musulmanes. Elles sont suivies par le Président Jacob Zuma, l'ancien Président Thabo Mbeki, l'ancien Président Kgalema Motlanthe, vice-Président de l'ANC, Cyril Ramaphosa, l'ex-Première Dame Graca Machel, ancien ministre des Finances, Trevor Manuel, collègue militant Ahmed Kathrada , entre autres.
En , 37 jours après sa mort, son autobiographie When Hope and History Rhyme [Quand riment Espoir et Histoire] est publiée[5],[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Amina Cachalia » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Age of Reason: Amina Cachalia interview », BBC World Service, (lire en ligne)
- (en) « Struggle stalwart Amina Cachalia dies », News24, (lire en ligne)
- (en) « SA pays tribute to Amina Cachalia », SouthAfrica.info, (lire en ligne)
- Sabine Cessou, « Amina Cachalia, celle qui n’aura pas été la troisième femme de Mandela », Rue 89, (lire en ligne)
- (en) Charles Leonard, « Amina Cachalia: The woman who said 'no' to Mandela », Mail & Guardian, (lire en ligne)
- (en) « Amina Cachalia: The poetry of her hope and history », Daily Maverick, (lire en ligne)