Amarok (album)
Sortie | |
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Enregistré |
Roughwood Studios, septembre 1989 – mars 1990 |
Durée | 60 min 02 s |
Genre | Rock progressif |
Producteur | Mike Oldfield |
Label | Virgin |
Albums de Mike Oldfield
Amarok est le douzième album studio réalisé par le musicien britannique Mike Oldfield. Il est paru en mai 1990.
Cet album ne contient qu'une piste unique de 60 minutes. L'album est délibérément anticommercial, ce qui semble une volonté de Mike Oldfield, insatisfait du manque de soutien de Virgin pour sa musique. Par exemple, l'introduction est volontairement discordante, pour décourager les auditeurs qui écouteraient le disque dans les magasins, et aucun thème n'est exposé plus longuement qu'une à deux minutes, pour empêcher toute exploitation en simple.
Le résultat est un disque déjanté, fourmillant de mélodies et de trouvailles sonores mais difficile d'accès : il demande une écoute attentive et ne convient pas en musique de fond, du fait des grands contrastes sonores mis en place par Oldfield dans cette musique. Même si de nombreux fans le considèrent comme un des tout meilleurs disques de Mike, Amarok s'est très mal vendu, Virgin n'ayant fait aucune promotion à sa sortie.
Contenu de l'album
[modifier | modifier le code]1."Amarok" – 60:02
- 00:00 – Fast Riff Intro
- 02:32 – Intro
- 05:46 – Climax I – 12 Strings
- 06:18 – Soft Bodhran
- 07:20 – Rachmaninov I
- 08:35 – Soft Bodhran 2
- 09:29 – Rachmaninov II
- 09:56 – Roses
- 10:42 – Reprise I – Intro
- 12:45 – Scot
- 13:16 – Didlybom
- 15:00 – Mad Bit
- 15:56 – Run In
- 16:11 – Hoover
- 18:00 – Fast Riff
- 19:57 – Lion
- 21:57 – Fast Waltz
- 23:42 – Stop
- 24:33 – Mad Bit 2
- 24:46 – Fast Waltz 2
- 25:06 – Mandolin
- 26:07 – Intermission
- 26:23 – Boat
- 29:27 – Intro Reprise 2
- 32:07 – Big Roses
- 33:13 – Green Green
- 34:24 – Slow Waltz
- 36:04 – Lion Reprise
- 37:05 – Mandolin Reprise
- 37:47 – TV am/Hoover/Scot
- 39:50 – Fast Riff Reprise
- 42:22 – Boat Reprise
- 43:32 – 12 Rep / Intro Waltz
- 44:12 – Green Reprise
- 44:46 – Africa I: Far Build
- 48:00 – Africa I: Far Dip
- 48:46 – Africa I: Pre Climax
- 49:32 – Africa I: 12 Climax
- 50:24 – Africa I: Climax I
- 51:00 – Africa II: Bridge
- 51:17 – Africa II: Riff
- 51:34 – Africa II: Boats
- 51:52 – Africa II: Bridge II
- 52:10 – Africa II: Climax II
- 54:22 – Africa III: Baker
Personnel
[modifier | modifier le code]- Mike Oldfield : guitare acoustique, basse acoustique et électrique, banjo, bouzouki, e-bow, guitare classique, guitare électrique, mandoline, Coral sitar-guitare, guitare 12 cordes, ukulélé, violon, bell-tree, bodhran, cabasa, orgue Farfisa, orgue Vox, kalimba, marimba, melodica, cornemuse, penny whistles, piano, psalterion, rototoms, spinet, timbale, cloches tubulaires, wonga box
- Janet Brown : voix de Margaret Thatcher
- Jabula : chœur africain et percussions
- Paddy Moloney : pipeau
- Clodagh Simonds : voix
- Bridget St John : voix
- Tom Newman : producteur et ingénieur
Notes et anecdotes
[modifier | modifier le code]Amarok ayant été produit sous la contrainte, Mike Oldfield a glissé un petit message de « sympathie » pour le patron de Virgin, Richard Branson : on peut entendre vers la 48e minute[1] un message codé en morse qui épelle « F.U.C.K. O.F.F. R.B. », ce qui se traduirait approximativement par : « Va te faire foutre, R.B. » On peut aussi se demander si le message "Happy, hahahaha" répété plusieurs fois entre 2 min 45 s et 5 min 30 s n'est pas à son intention : « Vous êtes heureux maintenant ? »
Le lecteur audio libre « Amarok » tire son nom de l'album.
Amarok signifie « loup » dans certaines langues inuites. Mais le compositeur voyait aussi dans ce mot unique la transcription phonétique de la phrase I'm a rock (« Je suis un roc »)[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Maurice G. Lafleur, Morten Due Joergensen, Matthew J. Sorell, Peter Evans, David Porter, Pedro, « Où se trouve le code morse dans Amarok ? », sur Tubular Mailing List (consulté le ).
- « Si l’on sépare chaque syllabe, ça donne “Am-a-rock”, ce qui peut vouloir dire “je suis un roc”. Peut-être que ça sous-entend que je veux rester imperméable aux modes, que je ne veux pas faire ce que d’autres font déjà » (Sym-Info-Magazine, octobre 1990). Cité par Frédéric Delâge dans Mike Oldfield : Tubular Bells et au-delà (éditions le Mot et le reste, 2021, note 3 de la page 161).