Akwa Group

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Akwa Group
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Création 1932
Dates clés 1977 : Création de Maghreb Oxygène

1996 : Rachat du journal La Vie Économique, Femmes du Maroc et Nissa Min Al Maghrib

1999 : Introduction en bourse de Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène

2005 : Afriquia avale son principal concurrent, la Somepi de Mustapha Amhal. Afriquia Gaz avale son principal concurrent, Tissir Gaz.

2009 : Achat de National Gaz auprès de Repsol Butano, basée à Oujda

2010 : Accord entre Akwa et Risma pour développer les hôtels Ibis Budget. Akwa investit dans la station touristique de Taghazout.

2013 : Akwa et le groupe Four Seasons s’associent dans le tourisme haut de gamme au sein de Taghazout Bay

Décembre 2015 : Libéralisation des prix des carburants

2018 : Un appel au boycott contre Centrale Danone, Sidi Ali et Afriquia fait l'actualité.

Octobre 2021 : Aziz Akhanouch devient Chef du Gouvernement. Il annonce que sa fille Soukayna dirigera Akwa. Devenue présidente du groupe, elle nomme Amine Wakrim vice-président.

Fondateurs Ahmed Oulhadj Akhannouch et Haj Ahmed Wakrim
Forme juridique Société Anonyme
Siège social Km 7, Ain Sbaâ, Casablanca
Drapeau du Maroc Maroc
Direction Soukayna Akhannouch (Présidente)

Amine Wakrim (Vice-président)

Actionnaires Familles Akhannouch et Wakrim
Activité Énergie
Gaz
Médias
Immobilier
Tourisme
Filiales Afriquia

Afriquia Gaz

Maghreb Oxygène

La Vie Économique

Aujourdhui le Maroc

Oasis Café

Mini-Brahim

Nissae Min Al Maghrib

Hôtel Fairmont Taghazout Bay

Résidences Place Des Zaers

Site web akwagroup.com

Akwa Group est un holding marocain avec de nombreuses filiales. Il est détenu par les familles Akhannouch et Wakrim, d'où il tire d'ailleurs ses deux lettres initiales (AK-WA).

II est présent dans les carburants (Afriquia), le gaz (Afriquia Gaz, Tissir Gaz, National Gaz, Maghreb Oxygène), les lubrifiants (Afriquia Lubrifiants, Texaco), la distribution (Oasis Café, Mini-Brahim), le tourisme (Station de Taghazout[1], Hôtel Fairmont Taghazout Bay[2],[3], Hôtels Ibis Budget[4]), la presse (La Vie éco, Aujourd'hui le Maroc, Femmes du Maroc, Nissae Min Al Maghrib) et l'immobilier (Akwa Immo).

Depuis peu, le groupe Akwa tente de se développer dans l’énergie éolienne (Green of Africa).

Historique[modifier | modifier le code]

Début[modifier | modifier le code]

Le fondateur d’Afriquia, Ahmed Ouldhadj Akhannouch ouvre une échoppe à Casablanca en 1932, où il revend du pétrole au litre. Doué d’un sens inné des affaires, son commerce devient rapidement florissant.

En 1959, il se lance dans le domaine pétrolier en créant la société Afriquia SMDC avec l'aide de son cousin et riche homme d'affaires Ahmed Wakrim (Société Marocaine de Distribution de Carburants).

Elf Aquitaine signe en 1972 avec Ahmed Ouldhadj Akhannouch un contrat de partenariat portant sur le transfert technologique en matière de lubrifiants, une activité qui constitue aujourd’hui un secteur intégré du groupe. La société Maghreb Oxygène est créée en 1974.

Les années 1980 sont marquées pour le groupe Afriquia par un fort essor qui l’oblige, au début des années 1990, à engager une restructuration industrielle. Les outils de production sont modernisés et une nouvelle organisation voit le jour avec la naissance de Akwa Holding. (Akhannouch & Wakrim)

Années 2000[modifier | modifier le code]

L’arrivée d’Aziz Akhannouch, ainsi que de son frère Abdelhadi Akhannouch et aussi de Ali et son frère Jamal Wakrim à la tête du groupe en 1995 marque le début d’une véritable diversification.

En 1996, ils rachètent le groupe de presse Caractères. Ce rachat se fait avec le soutien de Driss Basri, qui déteste le patron de la Vie Economique et le pousse à quitter le pays. Par ailleurs, des projets complémentaires aux métiers de base sont lancés, tels que les « Villages Afriquia » et les centres « Speedy ».

Deux sociétés du groupe sont introduites en Bourse en 1999 : Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène. Par ailleurs, AKWA Group acquiert 11% du capital de Méditelecom.

En 2002, le siège de la raffinerie Samir à Mohamedia est frappé par un gigantesque incendie [5]. Face au risque de pénurie en une matière aussi névralgique pour l’économie, les autorités levèrent les barrières douanières qui protégeaient la production locale, permettant ainsi aux compagnies pétrolières d’importer directement des carburants.

En 2005, deux importantes fusions renforcent encore le poids de Afriquia. L'entreprise Afriquia SMDC rachète un de ses principaux concurrents, la Somepi de Mustapha Amhal. Afriquia Gaz rachète son concurrent Tissir Primagaz. Ces rachats propulsent AKWA Group au rang de leader national.

Les activités immobilières du groupe se structurent autour de projets phares dans les domaines de l’immobilier professionnel, touristique, de loisir et de l’immobilier d’habitation donnant ainsi naissance à AKWA immobilier en 2007.

Années 2010[modifier | modifier le code]

En 2018, les carburants Afriquia sont un des trois produits-phares devenus boucs émissaires de la cherté de la vie et au sujet desquels est lancé un appel au boycott[6].

En 2019, Afriquia, filiale d’Akwa Group, participe à hauteur d'un milliard de dirhams au fonds mis en place par le Roi Mohammed VI pour lutter contre la pandémie Covid-19[7]. La presse révèle que Afriquia n'aurait fait un don effectif que de 400 Millions de Dirhams [8].

L'entreprise réplique que le montant restant aurait été versé par Afriquia SMDC, une entité non-cotée dont les comptes ne sont pas publics. Une information qui est difficile à vérifier.

En 2019, le groupe Akwa finance l'Institut Amadeus de Brahim Fassi-Fihri. Plusieurs cadres du groupe rejoignent son conseil d'administration [9]. Peu avant de devenir Chef du Gouvernement, le groupe de Akhanouch se lance dans les centrales solaires privées, autour de Dakhla[10]

Années 2020[modifier | modifier le code]

La Ministre du Tourisme Fatim-Zahra Ammor a précédemment occupé des postes de responsabilité au sein Akwa Group en tant que directrice marketing et membre du conseil exécutif de Akwa[11].

En 2022, le groupe Akwa envisage de se lancer dans le dessalement d'eau de mer[12]

Pôles d’activité[modifier | modifier le code]

Pôle Carburants et Lubrifiants[modifier | modifier le code]

Métier premier d’AKWA Group, le pôle Carburants et Lubrifiants est au cœur de l’activité du groupe et de son organisation. La fusion d’Afriquia SMDC et de Somepi Carburants a donné naissance à un leader de la distribution de carburants.

Pôle Gaz[modifier | modifier le code]

Il couvre l’ensemble de la chaîne gazière, depuis la fabrication des bouteilles jusqu’à la distribution des GPL (Gaz de Pétrole Liquéfiés), en passant par l’emplissage. Le groupe est également actionnaire de Green of Africa.

Pôle Fluides[modifier | modifier le code]

À travers Maghreb Oxygène, le pôle Fluides produit et distribue une gamme variée de gaz industriels, médicaux, de laboratoire et alimentaires.

Pôle Développement[modifier | modifier le code]

Le groupe est présent, via ses filiales et ses prises de participations, dans les secteurs de la presse écrite, de la téléphonie mobile ou encore du tourisme.

Pôle Immobilier[modifier | modifier le code]

Opère sur trois segments de marché aux perspectives de croissance prometteuses. Il s’agit de l’immobilier de bureaux et de gestion locative, de l’immobilier touristique et de loisirs et enfin, de l’immobilier d’habitation.

Liste des filiales[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive ci-dessous

Hydrocarbures[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

  • Oasis Café
  • Mini-Brahim

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Société d’Aménagement et de Promotion de la Station Taghazout[1]
  • Hôtel Fairmont Taghazout Bay[2],[3]
  • Hôtels Ibis Budget[4]

Presse[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les Actionnaires » : « Depuis juillet 2011, la Société d’Aménagement et de Promotion de la Station de Taghazout (SAPST) est dédiée à l’aménagement, au développement, à la commercialisation et à la gestion de la station Taghazout Bay Sud Partners (Akwa Group) en détient 25% »
  2. a et b « Taghazout Bay : les ouvertures d’hôtels se multiplient à grande vitesse », sur Les Ecos,
  3. a et b « Après la colère royale, Aziz Akhannouch relance ses villas maudites à Taghazout », sur Africa Intelligence,
  4. a et b Au Maroc, les hôtels de la marque Ibis Budget sont détenus à 50% par Risma et à 50% par Akwa. Voir rapport annuel de Risma [1].
  5. Le Matin, « L'incendie a causé 1,5 milliard de dirhams de pertes pour la Samir », sur Le Matin,
  6. Rachida El Azzouzi, « Au Maroc, un boycott contre la vie chère », mediapart.fr, (consulté le )
  7. « Maroc : Large élan de solidarité pour alimenter le Fonds spécial pour la gestion du Covid-19 », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  8. Kenza Filali, « Fonds Spécial: A combien Afriquia a-t-elle finalement contribué ? », sur Le Desk,
  9. Yassine Majdi, « Le groupe Akwa devient majoritaire au conseil d'administration de l'Institut Amadeus », sur TelQuel,
  10. « A Dakhla, les si discrètes éoliennes d'Akhannouch, Benjelloun et Windvision », sur Africa Intelligence,
  11. La Rédaction, « Fatim-Zahra Ammor, une consultante chevronnée au service du Tourisme », sur TelQuel,
  12. « Le mégaprojet de l'usine de dessalement de Casablanca suscite l'intérêt de six consortiums internationaux »

Lien externe[modifier | modifier le code]