Adélaïde Gavaudan
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Marie-Françoise-Adélaïde Gavaudan |
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Spinette |
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Théâtre Feydeau (- Théâtre-Italien (d) () Académie royale de musique (- |
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Alexandrine-Adelaïde Gavaudan dite Mlle Gavaudan cadette, Mlle Joinville, Gavaudan-Ducamel ou Gavaudan-Joinville, née en 1762[1] ou en et morte en , est une artiste lyrique française.
Biographie
Adélaïde Gavaudan est la fille de Denis Gavaudan et de Catherine Calmen[2], membre de la famille Gavaudan, qui règne à l'Opéra-Comique; sœur d’Anne-Marie-Jeanne, de Jean-Baptiste-Sauveur et d’Émilie Gavaudan[1].
En 1780, elle est engagée avec sa sœur Émilie, par Madame Donvilliers, du théâtre des Petits Comédiens de la Muette[3].
Elle est choriste en 1778, à l'Académie royale de musique. Elle chante déjà des rôles importants, comme celui d’Angélique dans la reprise de Roland de Piccinni en octobre 1782. Le 8 juillet 1782, elle débute à la Comédie-Italienne, par le rôle de Mme Saintclair, dans La Fausse Magie de Gretry; ensuite par celui d'Alix, dans Les Trois fermiers de Dezède ; d'Aline, dans la Belle Arsène, mails elle n'est pas engagée par cette troupe[4].
Elle est coryphée en 1784, à l'Académie royale de musique.elle devient adjointe en 1786[4]. Elle se fait remarquer, en 1787, grâce au rôle de Spinette dans Tarare de Salieri, elle conserve le sobriquet de « Spinette »[5]. À la Révolution, elle fuit Paris pour l’Allemagne, puis revient. En 1793, elle reste à l'Opéra ; comme artiste du chant, attachée à cette compagnie au moins jusqu'en 1798[4].
En 1796, elle rejoint la troupe du Théâtre Feydeau, où elle crée Ziméo (Martini, 1800). En 1802, quand la troupe de Feydeau est combinée à celle de l’Opéra-Comique, elle se retire de la scène et émigre à Hambourg.
Création
- À l'Académie royale de musique
- 1781 : Iphigénie en Tauride, tragédie lyrique de Niccolò Vito Piccinni, livret d'Alphonse du Congé Dubreuil, 23 janvier, rôle d'Elise.
- 1782 : L'embarras des richesses, comédie lyrique en trois actes, livret de Jean-Baptiste Lourdet de Santerre, 26 novembre, rôle de Phénice[6].
- 1783 : Didon, tragédie lyrique en trois actes de Niccolò Piccinni, livret de Jean-François Marmontel, 1er décembre,
- 1784 : La caravane du Caire, opéra-ballet en trois actes d' André Grétry , livret d' Étienne Morel de Chédeville, le 15 janvier,
- 1784 : Diane et Endymion, livret de Jean-François Espic de Lirou, musique de Piccini, le 7 septembre, rôle de l’Amour
- 1784 : Chimène ou le Cid, tragédie lyrique française, d'Antonio Sacchini, livret de Guillard , rôle d'Elvire[7],[8].
- 1785 : Panurge dans L’Ile des Lanternes, de Grétry, livret de Étienne Morel de Chédeville, 25 janvier
- 1785 : Pénélope , tragédie lyrique en 3 actes, livret de Jean-François Marmontel ; musique de Niccolo Piccinni, 9 décembre, rôle deMinerve[9]
- 1786 : Œdipe à Colone, d'Antonio Sacchini, le 4 janvier,
- 1786 : Phèdre, opéra de Jean-Baptiste Moyne, livret, de François-Benoît Hoffman, le 26 octobre, rôle d'Œnone[10].
- 1786 : Les Horaces, tragédie lyrique en 3 actes, livret de Nicolas-François Guillard, musique de Antonio Salieri, 2 décembre[11].
- 1787 : Alcindor, opéra-féerie en 3 actes, livret de Marc-Antoine-Jacques Rochon de Chabannes ; musique de Nicolas Dezède, 17 avril
- 1787 : Tarare, opéra, musique de Antonio Salieri, livret de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, 8 juin, rôle de Spinette[12].
- 1789 Les Prétendus de Lemoyne, livret de Marc-Antoine-Jacques Rochon de Chabannes, 2 juin
- 1790 : Les Pommiers et le Moulin, de Jean-Baptiste Lemoyne, le 22 janvier
- 1800 : Ziméo, opéra comique en trois actes, de Jean-Baptiste Lourdet de Santerre, musique de Martini, 16 octobre
- 1801 : Le locataire, opéra comique en 1 acte de Pierre Gaveaux, livret de Charles-Augustin de Bassompierre, le 17 septembre, rôle d'Apolline[13].
Notes et références
- (de) Karl-Josef Kutsch et Leo Riemens, Großes Sängerlexikon, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-598-44088-5, lire en ligne)
- (en) « Family tree of Adélaïde Gavaudan », sur Geneanet (consulté le )
- « Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- Adelaïde Gavaudan, Mlle Girardin, Mademoiselle Maillard et François Lays, L'embarras des richesses, (lire en ligne)
- Antonio Sacchini, « Chimène ou le Cid », sur Gallica, (consulté le )
- Almanach littéraire, ou étrennes d'Apollon, Veuve Duchesne, (lire en ligne)
- « Pénélope - Spectacle - 1785 », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Phèdre - Spectacle - 1786 », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Les Horaces - Spectacle - 1786 », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Tarare - Spectacle - 1787 », sur data.bnf.fr (consulté le )
- Pierre Gaveaux, « Le locataire, opéra comique en un acte, paroles de Sevrin, musique de P. Gaveaux », sur Gallica, (consulté le )
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica,
- 1872 : n°32, 7 juillet; n°33, 14 juillet; n°34, 21 juillet; n°35, 28 juillet; n°36, 4 aout lire en ligne.
- Arthur Pougin, Figures d’Opéra-Comique : Mme Dugazon, Elleviou, la tribu des Gavaudan, Paris, Tresse, 1875, p. 143-157 [lire en ligne].
- François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Deuxième édition, tome 3, Paris, 1860-1881, 508 p. (lire en ligne), p. 428.
- Sylvie Bouissou, Pascal Denécheau et France Marchal-Ninosque, Dictionnaire de l’Opéra de Paris sous l’Ancien Régime : (1669-1791), t. II – D-G, Paris, Classiques Garnier, coll. « Dictionnaires et synthèses », , 935 p..
Liens externes
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