Aller au contenu

Adélaïde Gavaudan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 mai 2021 à 22:53 et modifiée en dernier par Jeanambr (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Adélaïde Gavaudan
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie-Françoise-Adélaïde GavaudanVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
SpinetteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre Feydeau (-)
Théâtre-Italien (d) ()
Académie royale de musique (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Tessiture

Alexandrine-Adelaïde Gavaudan dite Mlle Gavaudan cadette, Mlle Joinville, Gavaudan-Ducamel ou Gavaudan-Joinville, née en 1762[1] ou en et morte en , est une artiste lyrique française.

Biographie

Adélaïde Gavaudan est la fille de Denis Gavaudan et de Catherine Calmen[2], membre de la famille Gavaudan, qui règne à l'Opéra-Comique; sœur d’Anne-Marie-Jeanne, de Jean-Baptiste-Sauveur et d’Émilie Gavaudan[1].

En 1780, elle est engagée avec sa sœur Émilie, par Madame Donvilliers, du théâtre des Petits Comédiens de la Muette[3].

Elle est choriste en 1778, à l'Académie royale de musique. Elle chante déjà des rôles importants, comme celui d’Angélique dans la reprise de Roland de Piccinni en octobre 1782. Le 8 juillet 1782, elle débute à la Comédie-Italienne, par le rôle de Mme Saintclair, dans La Fausse Magie de Gretry; ensuite par celui d'Alix, dans Les Trois fermiers de Dezède ; d'Aline, dans la Belle Arsène, mails elle n'est pas engagée par cette troupe[4].

Elle est coryphée en 1784, à l'Académie royale de musique.elle devient adjointe en 1786[4]. Elle se fait remarquer, en 1787, grâce au rôle de Spinette dans Tarare de Salieri, elle conserve le sobriquet de « Spinette »[5]. À la Révolution, elle fuit Paris pour l’Allemagne, puis revient. En 1793, elle reste à l'Opéra ; comme artiste du chant, attachée à cette compagnie au moins jusqu'en 1798[4].

En 1796, elle rejoint la troupe du Théâtre Feydeau, où elle crée Ziméo (Martini, 1800). En 1802, quand la troupe de Feydeau est combinée à celle de l’Opéra-Comique, elle se retire de la scène et émigre à Hambourg.

Création

À l'Académie royale de musique
Au Théâtre Feydeau

Notes et références

  1. a et b (de) Karl-Josef Kutsch et Leo Riemens, Großes Sängerlexikon, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-598-44088-5, lire en ligne)
  2. (en) « Family tree of Adélaïde Gavaudan », sur Geneanet (consulté le )
  3. « Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy », sur Gallica, (consulté le )
  4. a b et c « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  6. Adelaïde Gavaudan, Mlle Girardin, Mademoiselle Maillard et François Lays, L'embarras des richesses, (lire en ligne)
  7. Antonio Sacchini, « Chimène ou le Cid », sur Gallica, (consulté le )
  8. Almanach littéraire, ou étrennes d'Apollon, Veuve Duchesne, (lire en ligne)
  9. « Pénélope - Spectacle - 1785 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  10. « Phèdre - Spectacle - 1786 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  11. « Les Horaces - Spectacle - 1786 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  12. « Tarare - Spectacle - 1787 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  13. Pierre Gaveaux, « Le locataire, opéra comique en un acte, paroles de Sevrin, musique de P. Gaveaux », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica,
    1872 : n°32, 7 juillet; n°33, 14 juillet; n°34, 21 juillet; n°35, 28 juillet; n°36, 4 aout lire en ligne.
  • Arthur Pougin, Figures d’Opéra-Comique : Mme Dugazon, Elleviou, la tribu des Gavaudan, Paris, Tresse, 1875, p. 143-157 [lire en ligne].
  • François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Deuxième édition, tome 3, Paris, 1860-1881, 508 p. (lire en ligne), p. 428.
  • Sylvie Bouissou, Pascal Denécheau et France Marchal-Ninosque, Dictionnaire de l’Opéra de Paris sous l’Ancien Régime : (1669-1791), t. II – D-G, Paris, Classiques Garnier, coll. « Dictionnaires et synthèses », , 935 p..

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :