Zone à trafic limité

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 juin 2021 à 21:58 et modifiée en dernier par Martin-78 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Panneau routier annonçant l’entrée d’une ZTL à Rome

Une zone à trafic limité (en italien : Zona a traffico limitato ou ZTL) est, en Italie, un espace, généralement situé en centre-ville, dans lequel seule la circulation des transports publics, des services d'urgences, des riverains et des titulaires d'autorisations expresses est autorisée, tandis que celle des autres automobiles est réservée à certaines heures (généralement du lundi au vendredi, aux heures de bureau). Ce concept est différent de la zone piétonne où tout véhicule non autorisé à y pénétrer, quel qu'il soit (y compris les transports en commun, dit de « surface », autre que le métro), est prohibé.

La ZTL a été introduite en France en à Nantes de manière plus restrictive (les véhicules personnels non autorisés sont interdits).

Les objectifs des ZTL sont :

  • limiter la pollution
  • limiter le bruit
  • améliorer la sécurité des piétons et des cyclistes
  • faciliter la circulation des véhicules autorisés à y pénétrer

Controverse

Panneau routier bilingue français et italien annonçant l'entrée d'une ZTL à Aoste
À Aoste (rue de Vevey)

Depuis , de nombreux touristes ont été verbalisés pour être entré dans une zone à trafic limité. Ces contraventions leurs parviennent par courrier souvent plusieurs mois après leurs séjours en Italie. Le procédé est jugé douteux par les touristes et les associations de consommateurs car les panneaux indiquant l'interdiction d'accès au ZTL sont souvent peu visibles et rédigés en italien[1]. De plus, le montant de l'amende est élevé (environ 100 euros) et la verbalisation double pour la même infraction (une fois pour l'entrée dans la ZTL, une autre au moment de la sortie).

Cette controverse est connue des ambassades en Italie, mais leur marge de manœuvre est étroite[2].

En France

Le , Nantes a été la première ville française à adopter de manière plus restrictive les grandes lignes de ce concept dans son centre-ville. En effet, seuls les tramways, bus, Chronobus, deux-roues, piétons, les services d'urgences, ainsi que les riverains et professionnels munis d'une autorisation, peuvent emprunter la partie sud du Cours des 50-Otages et les rues adjacentes, ceci 24h/24 tout au long l'année[3].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes