Rue Nicolas-Houël
5e arrt Rue Nicolas-Houël
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Jardin-des-Plantes | ||
Début | 16, boulevard de l'Hôpital | ||
Fin | Impasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 170 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6701 | ||
DGI | 6761 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Nicolas-Houël est une voie située dans le quartier du Jardin-des-Plantes dans le 5e arrondissement de Paris.
Situation et accès
Cette voie est d'un accès très limité sur son tronçon ouest (le plus court, devenu privé), ouvert dans la journée en semaine sur son tronçon central (le plus long, devenu une allée du Muséum national d'histoire naturelle) et libre sur son tronçon est (ouvert à tout public).
Actuellement, l'ancienne rue Nicolas-Houël est divisée en trois tronçons :
- le plus à l'ouest, long de 50 m environ, sert d'accès et de cour à l'école « Sœur-Rosalie », au collège « Sœur-Rosalie » et au lycée « Louise-de-Marillac », établissements catholiques sous contrat avec l'État, tenus par des filles de la Charité : il donne au n° 32 de la rue Geoffroy-Saint-Hilaire et est accessible au personnel et aux élèves de ces établissements ;
- la partie centrale, longue de 220 m environ, forme l'allée Nicolas-Houël du campus du Muséum national d'histoire naturelle situé au sud de la rue Buffon (le « clos Patouillet » aussi appelé « îlot Buffon-Poliveau[1] ») dont l'accès est ouvert au personnel, aux étudiants et aux visiteurs de cette institution ; les bâtiments de ce tronçon abritent des laboratoires, des collections scientifiques parmi les plus importantes au monde, et des bibliothèques ;
- enfin à l'est, l'impasse restante, longue de 170 m et ouverte à tout public, donne sur le boulevard de l'Hôpital.
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La rue Nicolas Houël en 1890, sur le plan de Paris de Guillemin.
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Portail de l'école privée « Sœur-Rosalie » vu de la rue Geoffroy-Saint-Hilaire.
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Cour de l'école privée « Sœur-Rosalie » vue de la rue Geoffroy-Saint-Hilaire.
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Anciennes mégisseries au fond de la cour de l'école privée « Sœur-Rosalie ».
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La partie centrale de la rue, devenue « allée Nicolas-Houël », dans l'enceinte du Muséum national d'histoire naturelle.
- Cette rue est le seul accès à la cité d'Austerlitz.
L'actuelle rue Nicolas-Houël est desservie par les lignes à la station Gare d'Austerlitz, ainsi que par les lignes de bus RATP 57 61 65 89 91.
Origine du nom
Elle porte le nom de Nicolas Houël (1524-1587), apothicaire, écrivain et initiateur de la faculté de pharmacie de Paris, qui avait enseigné l'herboristerie dans les parages, sur ce que l'on appelait alors la « terre d'Alez ».
Historique
Buffon avait acquis au XVIIIe siècle les terrains environnants (nommés « clos Patouillet ») et les avait rattachés au Jardin royal des plantes médicinales, devenu en 1793 le Muséum national d'histoire naturelle[2].
Lors de la guerre franco-allemande de 1870, un hôpital de campagne fut ouvert dans les laboratoires entre cette rue et la rue Buffon. À la paix, la Troisième République rendit au Muséum l'usage de ces terrains et bâtiments le long de la partie aval du « bief Buffon » de la Bièvre, recouverte en 1896. La forme courbe de la rue correspond au tracé du dernier méandre de la rivière recouverte, le long duquel des tanneries et des mégisseries étaient installées[3]. La rue fut nommée « Nicolas-Houël » vers cette époque (elle apparaît sur des plans de la fin du XIXe siècle) mais n'est inscrite à ce nom dans la liste des voies de Paris que depuis le [4].
Pendant la Première Guerre mondiale, les laboratoires, semis et graineteries du Muséum furent enclos par sécurité, de sorte que seule la partie orientale de la rue, qui débouche boulevard de l'Hôpital, resta ouverte à la circulation publique : c'est depuis lors une impasse, mais elle porte toujours l'intitulé « rue ». Du côté de la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, la rue est devenue la cour des établissements d'enseignement privé « Sœur Rosalie » qui a investi d'anciens bâtiments industriels (mégisseries) liés à la présence de la Bièvre.
À plusieurs reprises dans la seconde moitié du XXe siècle, le Muséum a été menacé de voir ses laboratoires démolis pour faire place soit à des projets immobiliers (dont une partie a été réalisée dans les années 1970 sur les semis du Muséum donnant 2-20 rue Poliveau) soit à la faculté de Censier durant le désamiantage de celle-ci (en 2013[5]).
Notes et références
- Voir le plan détaillé du Muséum national d'histoire naturelle : [1].
- Annuaire 1976-1977, Association de prévoyance et de secours mutuels des médecins du département du Nord, éd. Librairie Droz (ISBN 9782600053365), p. 662.
- Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne : promenades au fil d'une rivière disparue, Paris, Éditions Parigramme, , 159 p. (ISBN 2-84096-238-1), p. 133 et 136.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 182.
- Bernard Larrouturou : « L'îlot Poliveau pour Paris-III et la convention de dévolution »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), www.upmc.fr.