Rassemblement pour l'Algérie française

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 décembre 2020 à 14:14 et modifiée en dernier par Vlaam (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Le Rassemblement pour l'Algérie française (RAF) est un mouvement français fondé le par Georges Bidault du parti démocrate-chrétien, et ancien président du conseil.

Histoire

Le , le général de Gaulle, président de la République française, annonce lors d'un discours télévisé, que les Algériens devront se « déterminer eux-mêmes ». Les fidèles de l'Algérie française, profondément déçus, comme Georges Bidault, démocrate-chrétien et ancien président du Conseil, Roger Duchet et André Morice fondent le , le Rassemblement pour l'Algérie française (RAF)[1]

Ce mouvement soutenu par Jacques Soustelle, verra peu de temps après l’adhésion d'Alain de Lacoste-Lareymondie, député CNIP soutenant la cause de l’Algérie française [2].

Dans son éditorial du , Alain de Sérigny, directeur de L'Écho d'Alger, se réjouit de l'apparition du Rassemblement pour l'Algérie française [3].

D'autres personnalités adhèrent à ce mouvement, comme Jean-Marie Le Pen, le général Roger Miquel, Joseph Hours, Jean Chardonnet, universitaire, Henri Caillemer[4], Saïd Boualam, député d'Orléansville[5], mais aussi les députés gaullistes Pascal Arrighi, Jean-Baptiste Biaggi, Jean-Robert Thomazo et Pierre Battesti, ce qui provoque des troubles au sein du parti politique UNR [6]et René Vinciguerra, député d'Alger-ville. Le RAF fraternisera avec le FNF (Front national français)[7],[8].

Notes et références

  1. Mathias Bernard, La guerre des droites : droite et extrême droite en France de l'affaire Dreyfus à nos jours, Paris, Odile Jacob, , 311 p. (ISBN 978-2-7381-1982-7 et 2-7381-1982-4, lire en ligne), p. 146
  2. Jean Lacouture, Algérie 1962, la guerre est finie, Paris, Odile Jacob, , 209 p. (ISBN 2-87027-935-3, lire en ligne), p. 46
  3. Pierre Joxe, Cas de conscience, Paris, Labor et Fides, , 245 p. (ISBN 978-2-8309-1376-7 et 2-8309-1376-0, lire en ligne), p. 18
  4. Jacques Dalloz, Georges Bidault : biographie politique, Paris, éditions L'Harmattan, , 468 p. (ISBN 2-7384-1679-9 et 9782738416797, lire en ligne), p. 411
  5. Jean-Jacques Jordi, De l'exode à l'exil : rapatriés et pieds-noirs en France, Paris, éditions L'Harmattan, , 250 p. (ISBN 2-7384-2305-1 et 9782738423054, lire en ligne), p. 174
  6. Paul Feuilloley, La France du général De Gaulle : 1958-1969, Paris, éditions L'Harmattan, , 508 p. (ISBN 2-7475-1182-0 et 9782747511827), p. 175
  7. Jacques Leclercq, Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale, de 1945 à nos jours, Paris, éditions L'Harmattan, , 695 p. (ISBN 978-2-296-06476-8 et 2-296-06476-0, lire en ligne), p. 565
  8. Mathias Bernard, La Guerre des droites : droite et extrême droite en France de l'affaire Dreyfus à nos jours, Paris, Odile Jacob, , 311 p. (ISBN 978-2-7381-1982-7 et 2-7381-1982-4, lire en ligne), p. 146