Paul Boeswillwald

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Paul Louis Boeswillwald
Image illustrative de l'article Paul Boeswillwald
Portrait par lui-même
Présentation
Naissance
Paris
Décès (à 86 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Activités inspecteur général
Inspecteur des édifices diocésains
enseignant
Formation Eugène Viollet-le-Duc
Élèves Max Sainsaulieu
Œuvre
Réalisations Cathédrale Saint-Étienne
Cité de Carcassonne
tour du château d'Oudon
Entourage familial
Père Émile Boeswillwald
Famille Émile Artus Boeswillwald (fils)

Paul Louis Boeswillwald (1844-1931) est un architecte français, inspecteur général des monuments historiques.

Élève d'Eugène Viollet-le-Duc, il a travaillé avec lui à la restauration des remparts de Carcassonne. Il a eu comme élèves Max Sainsaulieu et Paul Vorin.

Famille et formation

Paul Louis Boeswillwald est né à Paris le , et mort à Paris le [1].

Il est le fils et l'élève[2] de l'architecte et inspecteur des monuments historiques Émile Boeswillwald[3],[4].

En 1863 il entre à l'école des Beaux-Arts ; il est élève d'Eugène Viollet-le-Duc[4] et de Charles Laisné[3].

Il est le père du peintre Émile Artus Boeswillwald[4].

Carrière

Le site de l'École des Chartes indique qu'à un moment de sa vie active il est professeur à l'école des Beaux-Arts, mais sans citer de date[2] ; Max Sainsaulieu[4] et Paul Vorin[5] sont de ses élèves.

En 1872 il est nommé rapporteur au Comité[2].
Suivent des nominations au poste d'architecte diocésain pour plusieurs diocèses : Le Mans (le 9 mars 1876), de Tours (le 11 mars 1880) et de Bourges (le 14 janvier 1883)[2].

Il collabore avec Viollet-le-Duc pour la restauration des remparts de Carcassonne à partir de 1879[4],[2],[3]. En 1881, A. de Baudot écrit à son sujet : « Rapporteur expérimenté et travailleur ; ses exposés sont faits avec netteté et ses conclusions sont motivées ; rend des services très réels au Comité ». Vaudremer note de son côté : « Architecte expérimenté, présente les affaires qu'il est appelé à traiter avec méthode et clarté »[2].

Le , il est attaché à la Commission des Monuments historiques[4].

En 1888, il est désigné inspecteur général-adjoint des monuments historiques[2]. Il est nommé inspecteur général en remplacement de son père le [4], lors de la restauration de la cathédrale Saint-Étienne de Toul.

Il prend sa retraite le .[réf. nécessaire]

Restaurations

le pont fortifié d'Orthez
Chapelle des évêques de Toul par Paul Boeswillwald (1877)

Iconographie

Voir aussi

Bibliographie

  • Frédéric Haeusser, Christian Wolff et Patrick Cabanel, « Boeswillwald, famille d'architectes », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 338-339 (ISBN 978-2846211901)
  • [Verdier 1936] M. Paul Verdier, « Le service des Monuments historiques. Son histoire : organisation, administration, législation (1830-1934) », Annales de la 97e session du Congrès archéologique de France tenue à Paris en 1934, Paris, A. Picard,‎ .

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Le tableau de Paul Bieswillwald par son fils Émile Artus Boeswillwald est reproduit dans le catalogue de l'exposition consacrée à ce dernier[Où ?][Quand ?], p. 23.

Références

  1. « Boeswillwald Paul Louis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur alsace-histoire.org.
  2. a b c d e f et g « Boeswillwald Paul, Louis », Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle, sur elec.enc.sorbonne.fr, Éditions en ligne de l'École des chartes (consulté en ).
  3. a b et c [Édouard-Joseph 1930] René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, t. 1 : A-E, Mulhouse / Dornach / Paris, éd. Braun et Cie, , 478 p., p. 148.
  4. a b c d e f et g « Église de Polignac (Haute-Loire) », procès-verbal des délibérations de la Commission des Monuments Historiques, 7 juillet 1922, sur elec.enc.sorbonne.fr, Éditions en ligne de l'École des chartes (consulté en ). Survoler le nom « Boeswillwald » pour ouvrir un pop-up donnant quelques détails sur sa vie.
  5. « Paul Vorin », sur compagnie-acmh.fr (consulté en ).