Mikhael Daher

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Mikhael Daher
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Fonctions
Député
-
Ministre de l'Éducation
Governo R. Hariri I (d)
-
زكي مزبودي (d)
روبير غانم (d)
Député
-
Député
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
BeyrouthVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
مخايل الضَّاهرVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
مخايل أنطونيوس الضَّاهرVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinction

Mikhael Daher est un homme politique libanais et ancien ministre de l’Éducation nationale.

Biographie

Il est né à Kobayat, dans le district du Akkar, au Liban en 1928. Il est élu député maronite du Akkar au Nord du Liban en 1972 et n’a pas fait partie de partis ou de milices politiques durant la guerre. En 1988, avec le mandat du Président Amine Gemayel touchant à sa fin, la Syrie et les États-Unis tentent d’imposer son élection à la présidence de la république, mais les forces et milices chrétiennes de l’époque empêchent la tenue de la séance électorale. La phrase de l’envoyé spécial américain de l’époque, Richard Murphy, est restée dans les annales de la politique libanaise : « Mikhael Daher ou le chaos »[1].

Il participe et gagne aux élections législatives de 1992 au sein d’une liste pro-syrienne. Avocat et constitutionnaliste réputé, il devient président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice. Il est battu en 1996 et regagne son poste en 2000. En 2004, il se déclare candidat à l’élection présidentielle et s’oppose à la décision syrienne de proroger le mandat du président Émile Lahoud.

En 2005, ses négociations pour rejoindre la coalition menée par Saad Hariri échouent et il se présente aux élections législatives, les premières depuis le retrait syrien, dans la liste d’alliance entre le Courant patriotique libre, Soleimane Frangié Jr et d'autres politiciens du Akkar. Il a été battu. Depuis, son action politique se résume essentiellement à des consultations juridiques et constitutionnelles.

Références

  1. Julien ABI RAMIA, « Lorsque le Liban avait deux gouvernements... - Julien ABI RAMIA », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne, consulté le )