Marianne (journal, 1932-1940)

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Marianne
Pays Drapeau de la France France
Zone de diffusion Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Hebdomadaire
Fondateur Gaston Gallimard
Date de fondation 1932
Date du dernier numéro
Éditeur Gallimard

Marianne est le nom d'un journal politique et littéraire orienté à gauche qui fut publié à Paris dans les années 1930. Pacifiste, il se présente comme « l'hebdomadaire de l'élite intellectuelle française et étrangère ».

Le journal, lancé en 1932 par Gaston Gallimard, est placé sous la direction d'Emmanuel Berl jusqu'à son départ en 1937. Emmanuel Berl, qui a formé son équipe d'assistantes, supervise personnellement des pages pages « Mode » aux côtés de Marcelle Auclair aux pages « Beauté »[1]. Pierre Bost en est le rédacteur en chef et André Malraux participe à la conception de la maquette. Dès 1933, les photomontages politiques signés par Marinus sont la marque de fabrique du journal, qui en publiera plus de 250, essentiellement en Une. Ils mettent en scène Adolf Hitler, Joseph Staline, Winston Churchill et les dirigeants politiques de l'époque, dans les postures les plus cocasses, souvent inspirées des classiques.

Antoine de Saint-Exupéry, Georges Auric, Julien Benda, Pierre Mac Orlan, Jean Rostand, Henri Troyat, Herbert George Wells, Marlène Dietrich, Marie Bonaparte, Suzanne Chantal, Marcel Aymé, Geneviève Tabouis, et d'autres contribuent à l'hebdomadaire.

Marianne jouit d'une grande influence dans les milieux intellectuels de gauche, mais son succès limité (tirage de 60 000 exemplaires en 1936) conduit Gallimard à le vendre en 1937. Le journal se dépolitise et sa publication cesse définitivement en .

En 1997, Jean-François Kahn lance la publication d'un hebdomadaire du même nom.

Références

  1. Vincent Soulier, Presse féminine la puissance frivole, L'Archipel, , 300 p. (ISBN 2-8098-0039-1), « Marie Claire, du keep smiling à l'engagement permanent », p. 92 à 103

Bibliographie