Le Vaisseau du ciel

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Le Vaisseau du ciel

Titre original Himmelskibet
Réalisation Holger-Madsen
Scénario Sophus Michaëlis
Ole Olsen
Acteurs principaux
Sociétés de production Nordisk Film
Pays de production Drapeau du Danemark Danemark
Genre Aventure, science-fiction
Durée 97 minutes
Sortie 1918

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Vaisseau du ciel ou À 400 millions de lieues de la Terre (titre original : Himmelskibet) est un film danois muet réalisé par Holger-Madsen, sorti en 1918.

Réalisé pendant la Première Guerre mondiale, ce qui explique son message pacifiste, ce film aurait été le premier space opera et le dernier film de science-fiction danois avant Reptilicus le monstre des mers en 1962[1].

Synopsis

Himmelskibet

Le professeur Planetarius construit un vaisseau spatial, l'Excelsior, destiné à atteindre la planète Mars,. C'est le fils du professeur, le capitaine Avanti Planetaros qui commande l'expédition. Décollant de Copenhague , le vaisseau spatial, après un long voyage compliqué par une affaire d'abus d'alcool et une mutinerie de l' équipage, arrive sur la planète rouge . L'atmosphère de Mars est respirable, de sorte que les astronautes peuvent se déplacer sans combinaison hors du vaisseau spatial. Craignant de rencontrer des Martiens agressifs, l'équipage est lourdement armé, mais est accueilli par des Martiens pacifistes, végétariens et antialcooliques. Avanti veut montrer aux Martiens comment les animaux sont chassés sur Terre et tue, un oiseau avec une arme à feu. Il se crée alors une confusion au cours de laquelle l'un des membres de l'équipage lance une grande qui blesse l'un des martiens. Les terriens sont maîtrisés et invités à ce juger eux-mêmes. Avanti reconnaît son erreur et tombe follement amoureux de Marya, la blonde et belle fille du grand prêtre de Mars. Son amour est réciproque et ils décident tous deux de se marier et de revenir avec l'équipage sur Terre pour répandre le message de paix des Martiens.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Le film a été restauré dans une nouvelle édition numérisée et republié par le Danish Film Institute en 2006

Réception

  • Le film a connu un succès mondial en Amérique et en Europe y compris en Russie soviétique [2]
  • Casper Tybjerg écrit que «Ole Olsen, [...] co-auteur du scénario, espérait, avec l'écrivain Sophus Michaëlis, que le film parlerait au cœur des téléspectateurs en leur inspirant des « sentiments idéaux », en particulier du pacifisme . Mais les critiques danois à l'époque, se sont moqués de la "sérieuse stupidité" du film et soulignaient ses nombreux défauts par rapport à Naissance d'une nation, qui a été présenté à Copenhague un mois après ce film. [3]

Avis sur le film

  • « Mais c’est un film qui développe un nombre impressionnant d’idée SF d’une façon encore inégalée – au cinéma – avant lui. Rappelons en vrac : un voyage interplanétaire, une attention aux réalités scientifiques – même limitées – une société utopique, un film à message, un film vegan ! – quelle modernité !… » Cine-SF[4]
  • « En fait, Himmelskibet est surtout un film pacifiste réalisé trois ans après le début de la Première Guerre mondiale, à un moment où nul ne pouvait dire quand ce conflit prendrait fin. La S.F. y sert seulement de prétexte à une fable aux intentions louables, ce qui n'est déjà pas si mal... » Daniel Riche[5]
  • « Sauf que le Drakken des anciennes légendes devient un aéroplane qui traverse l'éther et que les grèves merveilleuses sont celles de la planète Mars où habitent des peuples doux et pacifistes, végétariens et antialcooliques, et de blondes Gretchen dont l'une retourne avec le héros à son foyer. La photographie est bonne. Il y a notamment un ogre extrêmement réussi. » Lionel Landry[6]
  • « Ole Olsen avait fait pour Himmelskibet un énorme effort. Les cachets des artistes dépassèrent cent mille couronnes. Mais le succès commercial ne répondit pas à cet effort. L'envol de ce Vaisseau du ciel coïncidait avec la mise en train du grand trust U.F.A. qui avait arraché à la Nordisk son circuit de cinémas allemands, base de sa puissance. Les beaux jours du cinéma danois se terminaient... » Georges Sadoul[7]

Notes et références

  1. Phil Hardy. The Overlook Film Encyclopedia: Science Fiction. New York: The Overlook Press, 1994, pp. 56-57
  2. Michael G. Smith, Rockets and Revolution: A Cultural History of Early Spaceflight, U of Nebraska Press, (ISBN 978-0-8032-8656-6, lire en ligne)
  3. [1] en italien
  4. http://cine-sf.com/himmelskibet/
  5. http://marsmovies.free.fr/himmelskibet.html
  6. Cité par Georges Sadoul - Histoire générale du Cinéma - tome 4 - 1952-1974 (p.438-440) http://marsmovies.free.fr/himmelskibet.html
  7. Histoire générale du Cinéma - tome 4 - 1952-1974 (p.438-440) http://marsmovies.free.fr/himmelskibet.html

Liens externes