Ariste Viguié

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 juin 2019 à 18:45 et modifiée en dernier par Pierrette13 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Jean Ariste Viguié, né le à Nègrepelisse et mort le , est un pasteur et théologien français. Il est professeur à la faculté de théologie protestante de Paris à partir de 1879.

Biographie

Il fait ses études à la faculté de théologie protestante de Montauban, où il soutient en 1848 une thèse de baccalauréat en théologie intitulée « Authenticité de l'Évangile de Jean »[1]. Il poursuit ses études à l'université de Berlin et de Bonn, puis soutient une thèse de licence à la faculté de théologie de Strasbourg, intitulée « De la nature de l'autorité du Nouveau Testament » en 1850[2]. Il soutient une thèse de doctorat à Strasbourg en 1858, « Histoire de l'apologétique dans l'Église réformée française »[3].

Il est suffragant à Montauban, puis pasteur-auxiliaire à Nîmes, auprès d'Ernest Fontanès[4]. Il devient pasteur titulaire lorsqu'un poste supplémentaire de pasteur est créé en 1857 et exerce jusqu'en 1879 son ministère à Nîmes, auquel s'ajoute la présidence du consistoire. D'orientation théologique libérale, il est candidat malheureux en 1856, à un poste de professeur à la faculté de théologie de Montauban, où c'est un candidat évangélique, Charles Bois, qui est élu par les consistoires. Il est délégué libéral au synode général de l'Église réformée de 1872.

Il est nommé professeur à la faculté de théologie protestante de Paris par un décret de Jules Ferry du , sans que celui-ci ait consulté les autorités protestantes, ce qui provoque des protestations[4]. Il enseigne l'homilétique, et donne la leçon d'ouverture de son cours le 14 mai de la même année, De l'éloquence religieuse[5].

Il est également pasteur de l'église réformée de l'Oratoire du Louvre, à Paris à partir de 1882[4].

Famille

Il épouse Louise Borrel, leur fils Marcellin Viguié est juge de paix[6].

Publications

  • Histoire de l'apologétique dans l’Église réformée française, Paris : Grassart ; Genève : E. Béroud, 1858
  • Le Symbolisme du temps protestant, 1860, Grassart, Paris, [lire en ligne]
  • Sermons, 4 vol. 1864, 1874, 1885, 1892
  • De l'éloquence des réformateurs, 1879
  • La Fête religieuse des Églises réformées des Cévennes à Fontmorte, Paris, Fischbacher, 1887

Distinctions

Références

  1. Thèse de baccalauréat en théologie, Montauban, 1848, notice du Sudoc [1].
  2. Thèse de licence en théologie, Université de Strasbourg, 1850, notice du Sudoc [2].
  3. Thèse de doctorat en théologie, 1858, Université de Strasbourg,notice du Sudoc [3].
  4. a b et c Storne 1993, p. 495.
  5. Ariste Viguié, De l'éloquence religieuse : leçon d'ouverture du cours d'homilétique faite à la faculté de théologie protestante de Paris le 14 mai 1879, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1879, 16 p..
  6. Extrait du registre des naissances de Marcellin Viguié, « Cote 19800035/0274/36702 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  7. « Cote LH/2715/5 », base Léonore, ministère français de la Culture
  8. Procès verbaux de l'Académie du Gard [lire en ligne]
  9. Storne 1993, p. 496.

Voir aussi

Bibliographie

  • Franck Storne, « Jean Ariste Viguié », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN 2701012619), p. 495-496.

Liens externes