Arisitum
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Arisitum ou Arisdium (ou encore Arisdium, Arisidium) est un évêché mérovingien qui exista du VIe au VIIe siècle. La localisation de la capitale est discutée, notamment entre les villes suivantes : Aulas[1], Alès, Le Vigan, Arre, Arrigas, Vissec ou Les Plantiers (la Hierle[2]). Mundéric en fut un des évêques autour de 600.
Il est cité dans l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours.
Le nom semble dérivé à partir du nom de la rivière Arre (Ripperiam de Arrio 1306)[3], selon un mode de formation toponymique ancien que l'on retrouve dans Autricum, ancien nom de Chartres, dérivé du nom de l'Eure, Autura. Cela fait d’Arrigas, d’Arre (d’Arri 1225) et du Vigan[3] des postulants sérieux, puisque la rivière en question les arrose.
Pour Vissec, cette description colle au terrain : la Vis disparaît en amont du village, pour réapparaître en aval (source de la Foux).
L'évêché regroupait des villes du nord des Cévennes, dont Alès, Le Vigan, Arre et Arrigas, mais aussi Meyrueis, Saint-Jean-du-Gard et Anduze sans oublier une bonne partie du Larzac qui depuis a été rattachée à l'évêché de Rodez.
Liste des évêques
- Saint Déotaire
- Saint Mundéric
- Emmon (qui assiste au concile de Reims en 626)
Bibliographie
Notes et références
- Jean Castan, « Arisitum, suite et fin », Le lien des chercheurs cévenols n°149, avril-juin 2007, pp 2-8, lire en ligne.
- André Soutou, Notes de toponymie occitane, II La Hierle, nom de l'ancien évêché d'Arisitum, in Via Domitia, XII-XIII, Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Toulouse, .
- Paul Fabre, Dictionnaire des noms de lieux des Cévennes, Paris, Christine Bonneton, , 160 p. (EAN 978-2-86253-450-3), p. 21b
