Masami Kobayashi
Masami Kobayashi | ||
Naissance | Yonezawa, préfecture de Yamagata (Japon) |
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Décès | (à 87 ans) Japon |
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Origine | Japonais | |
Allégeance | Empire du Japon | |
Arme | Marine impériale japonaise | |
Grade | Amiral | |
Années de service | 1910 – 1944 | |
Conflits | Seconde guerre sino-japonaise Seconde Guerre mondiale |
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Faits d'armes | Bataille du Pacifique | |
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Masami Kobayashi (小林仁, Kobayashi Masami ou Kobayashi Masashi ) ( - ) est un amiral de la marine impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Son nom était parfois mal orthographié par des sources contemporaines de la marine américaine, mentionnant parfois les noms « Marasmi Kobayashi » ou « Marashi Kobayashi ». Il fut un fervent partisan de la faction du traité au sein de la marine impériale japonaise.
Biographie
Jeunesse
Fils d'agriculteur originaire de Yonezawa, il entre dans des écoles préparatoires militaires avec l’aide d’une clique d’amiraux de la marine impériale japonaise de l’ancien domaine de Yonezawa (dont Yamashita Gentarō et Chūichi Nagumo), et est diplômé de la 38e promotion de l'académie navale impériale du Japon en sortant classé 4e sur une classe de 149 cadets. Ses camarades de classe comprenaient notamment Michitaro Tozuka (en), Takeo Kurita, Rokuzō Sugiyama (en), Gunichi Mikawa et Aritomo Gotō.
Après avoir servi sur le croiseur Kasuga et le cuirassé Asahi, Kobayashi est envoyé au Royaume-Uni avec l’équipage conduisant le nouveau croiseur de bataille Kongō au Japon. Après avoir fréquenté les écoles d'artillerie navale et de guerre des torpilles, il sert brièvement sur le destroyer Kisaragi avant de fréquenter l'école navale impériale du Japon en 1916, où il se spécialise dans la navigation.
Début de carrière
Après l'obtention de son diplôme et sa promotion au grade de lieutenant, il sert en tant que navigateur en chef à bord du bâtiment hydrographique Katsuriki et du vieux croiseur protégé Akitsushima. Entre 1919 et 1921, il travaille à terre dans la 3e flotte avant d'être instructeur dans l'école navale impériale du Japon. Kobayashi décide de reprendre ses études en 1921 et est promu lieutenant-commandant à la fin de ceux-ci l'année suivante. Il commande son premier navire entre 1923 et 1925, la canonnière fluviale Hira, opérant sur le fleuve Yang-Tsé à Shanghai. De à , Kobayashi est attaché militaire de la marine aux États-Unis et est promu commandant le . Après son retour au Japon, Kobayashi est nommé commandant en second du ravitailleur de sous-marins Chōgei. Il est promu capitaine le , et une semaine plus tard, rejoint à Genève pour assister à la conférence de Genève de 1932. En , il rentre aux États-Unis en tant qu'attaché militaire de la marine et y reste jusqu'en .
En , Kobayashi est nommé capitaine du cuirassé Yamashiro. Au début de la Seconde guerre sino-japonaise, Kobayashi est nommé chef d'état-major de la 4e Flotte où il est basé à Tsingtao comme assistant au contre-amiral Soemu Toyoda. Le , Kobayashi est promu contre-amiral. De à , il est chef d'état-major du district naval de Sasebo. Il retourne sur le front chinois en en tant que commandant des forces de la base navale de Wuhan, puis commandant des forces de la base navale de Shanghai en . Rentré au Japon en , Kobayashi est promu vice-amiral le .
Seconde Guerre mondiale
Peu de temps avant l'attaque de Pearl Harbor, Kobayashi est commandant du district de la garde d'Osaka. Il reste à ce poste jusqu'en et, malgré sa grande expérience du combat supérieure à bon nombre de ses collègues, il est affecté au recrutement de personnel, à la production de munitions et à des tâches bureaucratiques générales. Ce n’est qu’après le début de l’évolution de la guerre que Kobayashi est autorisé à reprendre le statut de combattant après avoir été nommé commandant de la 4e flotte le . La 4e flotte est chargée de la défense du Pacifique Sud ; ses responsabilités se chevauchant, celle-ci étant souvent en conflit avec les 2e, 6e flotte et la flotte combinée.
En , les Alliés sortent victorieux des batailles de Tarawa et de Makin dans les îles Gilbert. Début , ils s'emparent de positions extrêmement stratégiques dans les îles Marshall pendant la bataille de Kwajalein et la capture de Roi-Namur. Craignant que la base de Truk ne devienne trop vulnérable, Kobayashi ordonne le transfert des porte-avions, cuirassés, et croiseurs lourds de la Flotte combinée à Palau. Toutefois, de nombreux navires de guerre plus petits et des navires marchands étaient restés au mouillage à proximité. Une semaine plus tard, les États-Unis lancent l’opération Hailstone et coulent un grand nombre de navires japonais encore présents dans la rade. L'état-major de la marine impériale japonaise impute la cinglante défaite à Kobayashi et le démet de ses fonctions deux jours plus tard. Le , il est forcé de prendre sa retraite, rejoignant la réserve le lendemain.
Après-guerre
Après la reddition du Japon, Kobayashi est arrêté par les autorités de la SCAP et interné dans la prison de Sugamo à Tokyo. Inculpé pour sa responsabilité hiérarchique pour les crimes de guerre perpétrés par l'amiral Shigematsu Sakaibara dans le massacre de l'île de Wake en , son cas n'a jamais été jugé et il fut libéré de la prison de Sugamo en 1952.
Pendant l'après-guerre, Kobayashi sert de conseiller et d'instructeur pour la Force maritime d'autodéfense japonaise jusqu'à sa mort en 1977.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Masami Kobayashi » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Bibliographie
- Andrieu D'Albas, Death of a Navy : Japanese Naval Action in World War II, Devin-Adair Pub, (ISBN 0-8159-5302-X).
- Paul S. Dull, A Battle History of the Imperial Japanese Navy, 1941-1945, Naval Institute Press, , 402 p. (ISBN 0-87021-097-1).
- Trevor N. Dupuy, Encyclopedia of Military Biography, I B Tauris & Co Ltd, (ISBN 1-85043-569-3).
- Thomas Parrish, The Simon and Schuster Encyclopedia of World War II, New York, Simon and Schuster, (ISBN 0-671-24277-6).
- Dan Van Der Vat, Pacific Campaign : The U.S.-Japanese Naval War 1941-1945, New York, Simon and Schuster, , 432 p. (ISBN 0-671-79217-2, lire en ligne).
- Les îles Marshall de Gordon L. Rottman (2004) (ISBN 1-84176-936-3).
Liens externes
- Nishida, « Imperial Japanese Navy »,