Rue de la Banque
2e arrt Rue de la Banque
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Situation | |||
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Arrondissement | 2e | ||
Début | 2, rue des Petits-Champs | ||
Fin | 5, place de la Bourse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 280 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1634 | ||
Dénomination | De la Banque | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue de la Banque est une voie du 2e arrondissement de Paris.
Situation et accès
Longue de 280 mètres, elle commence au 2, rue des Petits-Champs et se termine au 5, place de la Bourse.
Le quartier est desservi par la ligne à la station Bourse et par les ligne des bus RATP 20 29 39 74 85.
Origine du nom
Cette voie doit son nom à la Banque de France devant laquelle elle commence.
Historique
La rue est ouverte en deux temps.
Section au sud du passage des Petits-Pères
Les lettres patentes du prévoit l'ouverture d'une rue entre la place des Petits-Pères et la rue des Petits-Champs sur l'emplacement de l'hôtel de la Ferrière, appartenant à Mathias Pasquier. Cette rue formant un coude est ouverte en 1779 sous le nom de passage des Petits-Pères.
Section au nord du passage des Petits-Pères
Par ordonnance royale du , les terrains domaniaux dits des Petits-Pères (ancien couvent des Augustins-Déchaussés) et ceux appartenant aux Messageries royales sont percés de deux rues :
- l'une reliant la partie sud du passage des Petits-Pères à la place de la Bourse ;
- l'autre reliant cette nouvelle rue à la rue Saint-Pierre-Montmartre (partie de la rue Paul-Lelong située à l'est de la rue Notre-Dame des Victoires).
La première de ces voies a pris le nom de « rue de la Banque » et la seconde a reçu la dénomination de « rue Paul-Lelong ».
Un arrêté préfectoral du rattache à la rue de la Banque la section sud du passage des Petits-Frères.
Le 11 octobre 1914, durant la première Guerre mondiale, le no 14 rue de la Banque est bombardé par un raid effectué par des avions allemands[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 1 se trouvent les caves Legrand.
- Au no 5 de la rue se trouve une plaque commémorative du lieu de décès de Louis-Antoine de Bougainville.
- Au no 8 de la rue se trouve la mairie du 2e arrondissement de Paris. Le 16 novembre 1943, la Gestapo y arrêta, sur dénonciation, Jacques Bidaut, secrétaire général de la mairie. Celui-ci fournissait des faux papiers, tickets de rationnement, documents officiels vierges à divers groupes de résistants. Il meurt au camp de Neuengamme, le .
- Nos 12, rue de la Banque et 3, rue Notre-Dame-des-Victoires : emplacement de la caserne des Petits-Pères également appelée « caserne de la Banque[2] ».
- Juste en face, des nos 9 à 13, se trouve l'ancien hôtel du Timbre et de l'Enregistrement, imposant bâtiment que l’on doit à l'architecte Victor Baltard, qui abrita jusqu'en 1974 la dernière grande activité industrielle du quartier.
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La rue de la Banque, côté place de la Bourse.
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Plaque commémorative du décès de Louis-Antoine de Bougainville.
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Entrée de la galerie Vivienne sise rue de la Banque.