Simon Ntamwana
Cet article est une ébauche concernant le catholicisme et le Burundi.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Simon Ntamwana | ||||||||
| Biographie | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Naissance | Mukenke, Burundi |
|||||||
| Ordination sacerdotale | [1] | |||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | par Mgr Bernardin Gantin[1] | |||||||
| Archevêque de Gitega | ||||||||
| Depuis le | ||||||||
| ||||||||
| Évêque de Bujumbura | ||||||||
| – | ||||||||
| ||||||||
 | ||||||||
| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier  |
||||||||
Simon Ntamwana, né le à Mukenke, est un prélat burundais, archevêque de Gitega depuis 1997.
Biographie
Simon Ntamwana est né le à Mukenke, dans la province de Kirundo, au Burundi. Entre 1966 et 1967, il étudie une année la philosophie au grand séminaire de Bujumbura. Il part ensuite à Rome étudier à l'Université pontificale urbanienne. Il y obtient un baccalauréat en théologie ainsi qu'un doctorat en philosophie. Là, il est ordonné prêtre par le cardinal Agnelo Rossi le . Rentré au Burundi en 1976, il est recteur du petit séminaire de Muyinga puis curé de Gitaramuka. Il s'occupe également de divers mouvements catholiques[2].
Épiscopat
Il est nommé évêque de Bujumbura le puis sacré le par le cardinal Bernardin Gantin. Le , il est nommé archevêque de Gitega.
Mandats
Entre 1997 et 2004, il est président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi (CECAB)[3]. Depuis , il est président de l'Association des conférences épiscopales de l'Afrique centrale[4].
Prises de positions
Menace après l'assassinat de Michael Courtney
Il accuse les rebelles des Forces nationales de libération d'être derrière l'embuscade qui tue Michael Courtney, nonce apostolique au Burundi. Cette dernière dément toute implication et lui lance un ultimatum en menaçant de le tuer s'il ne quitte pas le Burundi sous trente jours[5],[6].
Sur l'épidémie de SIDA en Afrique
En , il salue les propos de Benoît XVI sur le préservatif, et déclare « Ce n’est pas le préservatif qui va diminuer le nombre d’infections du Sida, mais certainement une discipline que chacun doit s’imposer pour pouvoir changer d’attitude, une attitude qui va l’aider à échapper à un hédonisme qu’il ne peut plus contrôler »[7].
Élection présidentielle burundaise de 2015
À l'approche de l'élection présidentielle, il affirme « Nous pensons que le président Pierre Nkurunziza a bien terminé ses deux mandats ». Sa position est interprétée comme étant contre la candidature du président sortant à un troisième mandat[8].
Notes et références
Références
- (en) « Simon Ntamwana », sur catholic-hierarchy.org (consulté le )
- « Archevêque Monseigneur Simon Ntanmawana », sur archidiocese-gitega.org
- « Conférence des Evêques catholiques du Burundi (C.E.C.A.B.) », sur gcatholic.org
- « Association des Conférences Épiscopales de l'Afrique centrale (A.C.E.A.C) », sur gcatholic.org
- « BURUNDI: L'archevêque Simon Ntamwana ne cèdera pas à la terreur », sur IRIN,
- Burundi: ultimatum a Mgr Ntamwana
- « Sida et préservatif : de hauts prélats africains invitent l’Occident à ne pas imposer sa façon de voir les choses », Famille chrétienne, (lire en ligne)
- « Elections au Burundi: le message d'une Eglise favorable à l'alternance », sur RFI,
Liens externes
(en) « Simon Ntamwana », sur gcatholic.org
