Jean-François-Charles Amet
Jean-François Amet | ||
Commandement en chef de la 2e escadre, à bord du cuirassé Patrie. Assis au premier rang, le vice-amiral de Marolles, à sa droite, le capitaine de vaisseau Amet. | ||
Naissance | à Rivière du Rempart, île Maurice |
|
---|---|---|
Décès | (à 79 ans) à La Chapelle-des-Fougeretz, Ille-et-Vilaine |
|
Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Arme | Marine nationale | |
Grade | Vice-amiral | |
Années de service | 1877 – 1923 | |
Commandement | Commandant supérieur des forces navales alliées dans les Dardanelles | |
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur | |
modifier |
Jean-François-Charles Amet, né le à Rivière du Rempart sur l'île Maurice et mort le à La Chapelle-des-Fougeretz en Ille-et-Vilaine, est un officier de marine français des XIXe et XXe siècles. Vice-amiral, il termine la Première Guerre mondiale au poste de Commandant supérieur des forces navales alliées dans les Dardanelles.
Biographie
Origines et famille
Il est le fils d'Achille Amet, ancien officier de marine installé comme colon à l'île Maurice qui meurt le à 30 ans, et de Laure de Sornay (née le ).
Il épouse à Paris VIIIe le Louise Amet une lointaine parente ayant des ancêtres en commun au 17e siècle. Celle ci est par ailleurs la nièce du vice-amiral Charles Amet.
Le couple a deux fils : André (1893-1915), mort pour la France, et Jacques (1894-1985), officier de marine.
Carrière dans la Marine nationale
Jean-François Amet entre dans la Marine nationale en 1877, au port de Brest, à l'âge de 16 ans. Nommé aspirant le . Il passe l'année suivante à bord du cuirassé d'escadre Colbert. Il est promu au grade d'enseigne de vaisseau le .
Le , il passe sur l'aviso Cuvier, basé à la station de pêche de Granville. Affecté au service des transports le , il est sur le transport L'Isère chargé de livrer la statue de la liberté à New York, puis sur le transport Bien-Hoa l'année suivante.
Promu lieutenant de vaisseau le . Il est nommé second sur l'aviso Corse, basé à Toulon en 1888 ; puis second sur le transport Le Saône, sur lequel il embarque pour une longue campagne dans l'océan Pacifique.
Officier breveté torpilleur, il passe sur le Suffren (en), et est nommé aide de camp du vice-amiral[Lequel ?], commandant l'Escadre du Nord.
En 1894, il est nommé commandant d'un torpilleur, assigné à la défense mobile de Cherbourg. En 1896, sur La Couronne, Élève de l'École de canonnage. Il est breveté de l'École supérieure de la Marine, dans la promotion 1897.
En 1898-1899, il commande la canonnière Lion, au sein de la division navale de l'Extrême-Orient, il travaille à l'hydrographie des côtes du Tonkin. Promu au grade de capitaine de frégate le , il est fait chevalier de la Légion d'honneur.
Second sur le cuirassé Henri-IV, au sein de l'Escadre du Nord, puis en 1902, Second sur le cuirassé Iéna en mer Méditerranée. Il réside à Cherbourg à partir du , et est nommé sous-directeur des défenses sous-marines à Toulon en 1904.
En 1905, il commande le croiseur Descartes en Extrême-Orient et est fait Officier de la Légion d'honneur le . Le , il est promu capitaine de vaisseau et enseigne en tant que professeur de tactique et de stratégie à l'École Supérieure de la Marine, dont il devient le sous-directeur.
Le , il commande le contre-torpilleur Dunois, à Dunkerque, et est nommé commandant supérieur des torpilleurs et sous-marins de Calais-Dunkerque. En 1910, il dirige les travaux de renflouement du sous-marin Pluviôse, qui avait coulé le de la même année au large de Calais, faisant 27 victimes.
Pendant la Première Guerre mondiale, il rend d'importants services lors des opérations de Champagne et de Verdun. Il est promu contre-amiral le et cité à l'ordre de l'Armée. En , il devient membre du Comité pour la restriction du commerce avec l'ennemi.
Élevé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur le . En décembre de la même année, il est nommé commandant la 2e division de la 2e escadre, puis reçoit le commandement supérieur à Argostóli. Il est promu vice-amiral en . Lors de la signature de l'Armistice avec la Turquie en , il est Commandant supérieur des forces navales alliées dans les Dardanelles. Il est confronté, en , à la mutinerie d'une partie de la flotte dans le port de Sébastopol. Grand officier de la Légion d'honneur en , il quitte le service actif en .
Engagement politique et social
Il seconde à partir de 1926 Henri de Kérillis au Centre de propagande des républicains nationaux[1]. Membre du conseil d'administration d'une des trois sociétés de la Croix-Rouge française, l'Union des femmes de France, il en est le secrétaire général de 1928 à 1938[2],[3].
Notes et références
- « L'Écho de Paris : Nos Agences de Secteur », sur Gallica, (consulté le )
- « Bulletin mensuel / Union des femmes de France », sur Gallica, (consulté le )
- « Bulletin mensuel / Union des femmes de France ; [gérant Lefort-Lavauzelle] », sur Gallica, (consulté le )
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, , 576 p. (ISBN 978-2-84734-008-2), p. 12-13.
Articles connexes
Liens externes
- États de service sur le site de l’École navale ;
- Catastrophe du Pluviôse sur le site de la Mairie de Calais.