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Église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Brissac

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Église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Brissac
Image illustrative de l’article Église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Brissac
Présentation
Culte catholique
Dédicataire Saint Nazaire et Saint Celse
Type Église
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux XIIe siècle
Style dominant Art roman languedocien
Protection Logo monument historique Classé MH (1907)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Ville Brissac
Coordonnées 43° 52′ 40″ nord, 3° 42′ 07″ est
Géolocalisation sur la carte : Hérault
(Voir situation sur carte : Hérault)
Église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Brissac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Brissac
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Brissac

L’église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Brissac est une église romane située à Brissac dans le département français de l'Hérault en région Occitanie.

Historique

L'église Saint-Nazaire-et-Saint-Celse de Brissac fut construite aux XIe et XIIe siècles[1].

Ancien prieuré relevant de l'abbaye d'Aniane, l'église, mentionnée dès 1123, a été construite par les moines bénédictins sur l'emplacement d'un temple consacré à une déesse des eaux[2].

La paroisse est nommée Sancti Nazari de centum fontibus (Saint-Nazaire aux cent fontaines) dans un cartulaire de Maguelone daté de 1270[2] ou encore Parochia Sancti Nazarei vel Sancti Nazari et Celsi de Brixiaco[3].

Le clocher fut détruit par les protestants en 1562 et l'église fut saccagée par les Camisards en 1703[2].

L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [1] et a été remise en valeur par une campagne de restauration menée de 1937 à 1948[2].

La façade et son puissant contrefort.

Architecture

Maçonnerie

L'église, recouverte de tuiles rouges, est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil avec, par endroits, des traces de réfection en moellons.

La façade occidentale

Chapiteau de gauche, représentant un oiseau dans un décor de plantes.
Chapiteau de droite, figurant une fleur entourée de motifs végétaux.

À l'ouest, l'église présente une haute façade austère, soutenue sur sa gauche par un très puissant contrefort livrant passage à la rue.

Cette façade, percée à intervalles réguliers de trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages), présente trois zones de maçonnerie différentes, le haut de la façade étant fait de blocs de pierre de taille plus foncés et la partie gauche présentant de larges zones de réfection en moellons.

On accède à l'église par un portail qui semble comme écrasé par la masse impressionnante de la façade et qui est composé de trois baies cintrées dont la voussure externe possède des « claveaux plus étroits à la base qu'au sommet (aux sommiers qu'à la clé) »[4] donnant à l'extrados un aspect légèrement brisé, comme à Saint-André-de-Buèges, Saint-Jean-de-Buèges et Pégairolles-de-Buèges.

La baie centrale est une baie à triple voussure, flanquée de chaque côté d'une colonne et d'un pilier à chapiteau lisse. La deuxième voussure à compter de l'intérieur est un arc torique (boudin).

La séparation entre la baie centrale et les deux baies aveugles qui l'encadrent est assurée de part et d'autre par une colonne à chapiteau sculpté. Le chapiteau de gauche représente un oiseau dans un décor de plantes, tandis que celui de droite figure une fleur (ou une feuille à cinq folioles) entourée de motifs végétaux. L'abaque ou tailloir de ce chapiteau est orné d'un motif de tresse.

Plus-haut, la façade présente les cicatrices laissées par d'anciennes baies aujourd'hui murées, surmontées d'un grand oculus.

Le portail.

Références

  1. a et b Notice no PA00103398, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a b c et d Panneau explicatif apposé en l'église
  3. Eugène Thomas, Dictionnaire topographique du département de l'Hérault comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie Impériale, 1865, p. 26.
  4. Françoise Leriche-Andrieu, Itinéraires romans en Languedoc, éditions Zodiaque, 1982, p.96

Voir aussi

Articles connexes