Aller au contenu

Gerhard Geldenhauer

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 mai 2021 à 19:02 et modifiée en dernier par SmgnumA (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Gerhard Geldenhauer
Gerhard Geldenhauer
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Personnes liées
Nicolas Barbier (d) (collègue), Érasme (épistolier)Voir et modifier les données sur Wikidata

Gerhard Geldenhauer (alias Gerhardus Noviomagus , né en 1482 à Nimègue; † à Marbourg) est un humaniste et théologien luthérien.

Biographie

Geldenhauer étudie à Louvain où il s'enthousiasme pour l'humanisme d'inspiration érasmienne. Il fait successivement la connaissance de Hinne Rode à Deventer, de Jakob Propst à Brême et de Johann Pelt à Brunswick. Il est couronné poeta laureatus par l'empereur Maximilien[1]. Entré dans les ordres, il devient lecteur et secrétaire de Charles Quint, puis conseiller de Philippe de Bourgogne à Utrecht.

À la mort de son protecteur, il rejoint Martin Luther, Philippe Mélanchthon et Andreas Bodenstein à Wittemberg, et repart prêcher la Réforme aux Pays-Bas. En 1526, il est chassé de sa chaire de Tiel et parcourt ensuite les villes réformées d'Allemagne méridionale.

À Strasbourg il est accueilli par Martin Bucer, qui le recommande pour l'université de Marbourg, afin qu'il y reprenne la chaire de François Lambert d’Avignon (1534–1542). Il se brouille avec son maître Érasme de Rotterdam (qui le surnomme Vultur: vautour), mais conserve des liens solides avec d'autres humanistes.

Dans ses écrits comme dans ses actes, il fit toujours preuve de modération, particulièrement envers les anabaptistes. Geldenhauer contresigna la Confession d'Augsbourg et fut envoyé aux conciles de Haguenau et de Worms par le landgrave Philippe de Hesse. Johann Draconites prononça son oraison funèbre.

Son fils est Gerhard Eobanus Geldenhauer.

Œuvres

Il composa en 1530 l'un des premiers livres sur l'histoire des Pays-Bas : Historia Batavica, ex optimis quibusque autoribus. Cum nonnullis aliis ... antehac non visis[2]. (imprimé entre autres à Cologne en 1541 par Eucharius Hirtzhorn, alias « Cervicornus »).

Bibliographie

  • (de) Jacob Cornelis van Slee, « Geldenhauer, Gerhard », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 8, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 530-531
  • (de) Gerhard Müller, « Geldenhauer, Gerhard », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 6, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 170 (original numérisé).
  • J. Prinsen: Gerardus Geldenhauer Noviomagus. Leyde (1899)
  • P. Kalkoff: Hedio und Geldenhauer als Chronisten (ZGO 33, 1918, pp. 348-362)
  • Hermelink-Kähler: Universität Marburg 1527–1927. Marbourg (1927), pp. 122 et suiv.
  • R. Stolzle: Gerard Geldenhauer (ARG 14, 1927, pp. 65-77)
  • O. Hendriks: Gerard Geldenhauer (Studia Catholica n°31, 1956, pp. 176-196)
  • C. Augustijn: Gerard Geldenhauer und die religiöse Toleranz (ARG 69, 1978, pp. 132-156)
  • Heinz Scheible, Melanchthons Briefwechsel Personen, vol. 12, Stuttgart-Bad Cannstatt, (ISBN 3-7728-2258-4)

Notes

  1. D'après J. S. Hersch et J. G. Gruber, Allgemeine encyklopädie der wissenschaften und künste, vol. XIX, Leipzig, J.-Fr. Gleiditsch, , « Cordus », p. 288.
  2. « Historia Batavica : Ex Optimis Qvibvsqve Avtoribvs - Auctore Gerardo Geldenhaurio Nouiomago », sur bibliothèque universitaire régionale de Düsseldorf, Coloniae, Cervicornus,

Voir également