Prison Saint-Michel (Rennes)
Prison Saint-Michel | |
Cour de la prison | |
Localisation | |
---|---|
Pays | France |
Région | Ille-et-Vilaine |
Localité | Rennes |
Coordonnées | 48° 06′ 46″ nord, 1° 40′ 51″ ouest |
Architecture et patrimoine | |
Construction | |
Installations | |
Type | Prison |
Fonctionnement | |
Date d'ouverture | 1450 |
Date de fermeture | 1878 |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
La prison Saint-Michel est une ancienne prison du centre de Rennes. Elle a été en activité du milieu du XVe siècle jusqu'à 1878.
Localisation
La prison actuellement se trouve au fond de l’impasse Rallier du Baty dans le quartier Centre de Rennes. Elle se trouve dans le secteur sauvegardé de la ville[1].
Toponymie
Elle a porté plusieurs noms à travers son histoire : La Feillée[n. 1], la Conciergerie et prison Marat (pendant la Révolution)[n. 2]. Son nom actuel le plus courant vient de la Porte Saint-Michel qui a elle-même donné son nom au prieuré Saint-Michel qui occupait les lieux du XIIe siècle à 1450 et qui servait déjà de prison[2].
Histoire
Elle ouvre vers 1450.
En 1840, elle change d'affectation de Maison d'Arrêt, elle devient prison militaire, à la suite de la construction d'une nouvelle Maison d'Arrêt, rue du Général Maurice-Guillaudot, dite « maison d'Arrêt Richelot ».
En 1878, la prison militaire déménagea dans les locaux de la Maison Centrale dite « Saint-Hélier », à la suite du déménagement des condamnées dans la nouvelle Maison centrale de Rennes.
En 1937, le négociant en vin Paul Thomas-Martin occupe les lieux[2].
En 1965 les combles de la prison sont aménagés par le peintre rennais Pierre Gilles pour y installer une Académie Libre de peinture et de gravure l'« Escabeau » ouverte à tout public amateur ou professionnel désireux de se perfectionner dans la pratique artistique. Pierre Gilles animera cet atelier jusqu'en 1972, date à laquelle il en confiera la direction à Mariano Otero. Cet atelier cessera ses activités en 1976, le propriétaire souhaitant reprendre possession de ses locaux.[3],[4]
En 2012, le bâtiment accueille plusieurs restaurants et bars de nuit.
En , elle est inscrite aux monuments historiques.
Architecture
Prison de type "Pennsylvanien" , elle s’organise sur deux niveaux autour d’une cour carrée centrale.
Une tourelle polygonale contient un escalier en vis et occupe l’angle ouest de la cour à gauche de l’entrée.
Son aspect n’a quasiment pas changé depuis le XVIIIe siècle.
Notes et références
Notes
- C’est sous ce nom qu’on la trouve sur le plan d'Hévin fait vers 1663 (voir ce plan).
- À la même époque, la Porte mordelaise sera également renommé porte Marat.
Références
- Voir le Plan de sauvegarde et de mise en valeur de Rennes.
- Le Berre 1937
- Henri Terrière, « « L'atelier libre « L'Escabeau » un climat d'art et de sympathie » », Ouest-France,,
- Jean-Yves Dubois, « « Pierre Gilles et son atelier l' « Escabeau » », Les Maisons de l'Ouest,
Bibliographie
- Archives municipales de Rennes, Série FF Justice et police, FF266 (1476-1790)
- Paul Banéat, Le Vieux Rennes
- Léon Le Berre, « À la société archéologique d’Ille-et-Vilaine ; La visite de l’ancienne prison Saint-Michel », Ouest-Éclair, no 14996, , p. 7 (lire en ligne)
- Léon Le Berre, « Rennes il y a cent ans », Ouest-Éclair, no 13133, , p. 7 (lire en ligne)
Liens externes
- Prison Saint-Michel sur Wiki-Rennes.
- La prison Saint-Michel de Rennes sur le blog patrimoine carcéral.