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Maurice Poivre Bureaux de Pusy

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Maurice-Poivre Bureaux de Pusy
Fonctions
Préfet de l'Allier
Préfet de Vaucluse
-
Préfet des Hautes-Pyrénées
-
Député français
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/156/50)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Maurice Poivre Bureaux de Pusy (, Paris - , Paris), est un militaire et homme politique français.

Biographie

Fils de Jean-Xavier Bureau de Pusy et petit-fils de Pierre Poivre, il sortit de l'École polytechnique en 1819, dans les premiers rangs, et était capitaine du génie en 1821. 

Ses opinions libérales et ses relations avec les principaux acteurs de la révolution de Juillet 1830 le désignèrent, en 1830, au choix du nouveau gouvernement, qui le nomma préfet des Hautes-Pyrénées, puis préfet de Vaucluse en 1832 ; il épousa en 1832 Mathilde l'une des trois filles de Georges Washington de La Fayette (1779-1849).

Mais incapable de sacrifier l'indépendance de ses opinions aux exigences ministérielles, il fut révoqué en 1833, donna sa démission de capitaine du génie et brigua, le , les suffrages des électeurs du 1er collège électoral des Hautes-Pyrénées (Tarbes), qui l'élurent. Cette élection fut invalidée, et le siège du 2e collège électoral de l'Allier étant devenu vacant, Bureaux de Puzy s'y présenta et fut élu, le

Après deux échecs, il fut réélu, aux élections générales du , puis le

Dans ces diverses législatures, Bureaux de Puzy siégea dans l'opposition de gauche, ne fit pas de grands discours, mais critiqua plus d'une fois, dans de courtes et violentes improvisations, le système de gouvernement de Louis-Philippe.

La république de février 1848 le trouva prêt à la servir et il fut envoyé dans l'Allier comme commissaire du gouvernement ; mais il protesta contre les circulaires de Ledru-Rollin et finit par se retirer.

Élu représentant du peuple dans l'Allier, le , il devint questeur de l'Assemblée constituante, suivit la politique de Cavaignac et vota tantôt avec la droite, tantôt avec la gauche.

Non réélu à la Législative, il fut appelé par cette Assemblée, au premier tour de scrutin, dans le nouveau Conseil d'État ; il fut membre de la section de législation jusqu'au coup d'État de 1851, qui le rendit à la vie privée, retraité comme conseiller d'État.

Sources

Liens externes