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Max Hermann Maxy

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Max Hermann Maxy (également connu sous le nom de M. H. Maxy, né Max Herman le à Brăila et mort le , est un peintre roumain, professeur d'art, scénographe et professeur d'origine juive allemande.

Biographie

Maxy naît le à Brăila[1], dans une famille juive[2]. En 1902, après la mort prématurée de sa mère[3], lui et sa famille s'installent dans la capitale nationale, Bucarest[4]. Entre 1913 et 1916, il étudie à l'Ecole des Beaux-Arts, où Camil Ressu et Frederic Storck font partie de ses professeurs. Il combat pendant la Première Guerre mondiale, une expérience qui influence grandement sa peinture[2].

Maxy, en collaboration avec les artistes Iosif Ross et Iosif Steurer, organise une exposition d'art à Iași en 1918, qui dépeint des scènes du front de la Première Guerre mondiale[2]. C'est cette année-là qu'il commence à utiliser le nom de "Maxy"[3]. En 1922 et 1923, Maxy étudie à Berlin en Allemagne, avec un autre artiste roumain nommé Arthur Segal[2],[4]. Pendant ce temps, il expose une partie de son art à Berlin et rejoint le groupe de novembre, une organisation culturelle socialiste allemande qui promeut l'art expressionniste. Le constructivisme domine les premières œuvres de Maxy, mais plus tard commence à peindre dans un style moderniste modéré (réputé pour son réalisme et son mode narratif). Au cours des années 1920 et 1930, il expose également son art à Bucarest, souvent avec d'autres artistes[2]. Il devient scénographe pour le théâtre juif de Bucarest en 1939. En 1941, lorsque la législation anti-juive est adoptée en Roumanie, il devient le directeur de ce théâtre[4]. Pendant ce temps, Maxy enseigne également à des étudiants exclus du système éducatif public roumain à l'école privée juive des arts. Il devient directeur du Musée national d'art de Roumanie et, en 1949, professeur d'université à l'Institut des arts Nicolae Grigorescu, aujourd'hui appelé l'École des beaux-arts. À partir de 1954, il reçoit de nombreuses récompenses du gouvernement communiste roumain, notamment le titre d'"artiste émérite"[2].

Maxy meurt le à Bucarest[1].

Ses œuvres sont exposées dans de nombreuses expositions d'art roumain à Bucarest, Prague, Moscou, Berlin, Varsovie, Budapest, Sofia, Belgrade, Athènes, Le Caire, Damas et Istanbul[2].

Notes et références

  1. a et b « Maxy, Max Herman », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « YIVO | Maxy, Max Hermann », Yivoencyclopedia.org (consulté le )
  3. a et b (de) Roland Prügel, Im Zeichen der Stadt : Avantgarde in Rumänien, 1920–1938, Cologne, Böhlau Verlag Köln Weimar, , 270 p. (ISBN 978-3-412-16406-5, lire en ligne), p. 79
  4. a b et c « "Judaica" - Personalities », Judaica.ro (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes