Aller au contenu

Javier Conde

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 août 2020 à 15:23 et modifiée en dernier par Anne Bauval (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Javier Conde
Image illustrative de l’article Javier Conde
Présentation
Nom de naissance Javier Conde Becerra
Naissance (49 ans)
Malaga
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 16 avril 1995 à Málaga
Parrain, El Niño de la Capea
Confirmation d'alternative 17 mai 1999 à Madrid
Parrain, José Luis Bote
témoin, Finito de Córdoba

Javier Conde Becerra, né le à Malaga (Espagne), est un matador espagnol.

Présentation

Son père, Francisco Conde a d'abord été novillero sous le nom de Curro Conde, puis gardien des arènes de Málaga. Sa mère était danseuse de flamenco. Il fait ses débuts le à Benalmádena, (province de Malaga), dans des becerradas, avant de passer en novillada piquée le à Buenamadre (province de Salamanque)[1]. En 1994, il produit une forte impression à Nîmes avec un toreo gitan très personnel. « Tel un danseur de flamenco, la chevelure gominée et le ton grave, il défia ses adversaires dans une sorte de ballet tragique qui fit sensation[1]. »

Le style

Ce torero « halluciné », agitanado (d'inspiration gitane) connaît des fluctuations à l'instar de Julio Aparicio. Il donne l'impression d'être habité lorsqu'il torée de manière sublime. Torero artiste provoquant de fortes émotions, il peut aussi, comme tous les toreros atypiques, alterner les coups de génie et les échecs, mais il a toujours eu de fervents partisans. Fin 2001, il totalisait 258 corridas.

Selon Jean-Marie Magnan, à Nîmes, le , son duende « métamorphose le torero en une sorte de mage [...]. Malgré l'emploi des cosmétiques, la chevelure encalamistrée des années 1920 retombe sur l'absence fascinée de regard[2]. ». Torero très sobre dans les kikirikis, les trincheras, les molinetes belmontistes, il ne recherche pas les effets faciles, bien que les puristes aient souvent critiqué la théâtralité et le pathos de sa chorégraphie.

Carrière

Javier Conde à Palavas-les-Flots en 2004

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5) article de Pierre Mialane et Jean-Marie Magnan.

Notes et références

  1. a et b Bérard 2003, p. 403.
  2. a et b Bérard 2003, p. 404.

Liens externes

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Liste de matadors