Ermitage de Saint-Germain-sur-Talloires

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Ermitage de Saint-Germain
L'église
Présentation
Type
Église (), chapelle (XVe siècle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Germain-du-Lac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Construction
1829
Consécration
Reconstruction
Religion
Propriétaire
Commune
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
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L’ermitage ou Chapelle Saint-Germain est un lieu de culte catholique français, une église, situé dans le département de la Haute-Savoie, sur les hauteurs de la commune de Talloires, au lieu-dit Saint-Germain-sur-Talloires.

Historique

Au XIe siècle, Germain de Talloires, premier prieur de l'abbaye de Talloires au XIe siècle, se retire dans une grotte située au-dessus du monastère[1],[2]. Au cours du siècle, le site accueille un oratoire[3]. Des pèlerins se rendent sur le tombeau du saint dès le XIIe siècle[2]. L'oratoire devient une chapelle au cours du XVe siècle[2].

En 1609, François de Sales se rend à l’abbaye. Il monte jusqu’à la chapelle et demande au prieur de l’abbaye de réparer l’édifice. Il revient en compagnie de son frère, Jean-François de Sales, le et élève sur l’autel les reliques du saint[2]. Il envisage de venir se retirer en cet endroit[3], mais il meurt l’année suivante. La chapelle est restaurée par Dame Faure Petit Cone de Vérel et ses vassaux[4].

En 1663, « l’édifice, détruit, a été rebâti depuis les fondations et agrandi »[4].

En 1829, la chapelle, tombée en ruines durant l'occupation française du duché de Savoie, est reconstruite[2],[5].

En 1836, la paroisse de Saint-Germain-sur-Talloires est créée[6]. La chapelle est faite église paroissiale, bien que ne possédant ni clocher ni sacristie, par l'évêque Pierre-Joseph Rey, le [5].

En 1868, Mgr Claude-Marie Magnin consacre l’église transformée et agrandie.

Entre 2008 et 2014, le lieu accueillait un centre chrétien de ressourcement spirituel. Il a été arrêté fin décembre 2014 par décision de l'évêché[7] dans des conditions très conflictuelles, les paroissiens de Saint-Germain allant jusqu'à organiser le boycott des messes[8]. L'arrêt serait lié à des divergences d'ordre religieux entre les gestionnaires du centre et la paroisse.

Description

Voir aussi

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Bibliographie

  • Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4), p. 251.

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 283.
  2. a b c d et e Jean Prieur et Hyacinthe Vulliez, Saints et saintes de Savoie, La Fontaine de Siloé, , 191 p. (ISBN 978-2-84206-465-5, lire en ligne), p. 42-47.
  3. a et b Diocèse d'Annecy, p. 1.
  4. a et b « Historique de l'église de Saint-Germain-sur-Talloires » sur le site de l'Association pour la Vie de la Paroisse Saint-Germain du Lac - www.avpsgdl.org.
  5. a et b Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L'enquête de Mgr Rendu, Pringy, Académie salésienne - Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, , 502 p. (ISBN 978-2-901102-01-4, lire en ligne), p. 64-65.
  6. Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L'enquête de Mgr Rendu, Pringy, Académie salésienne - Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, , 502 p. (ISBN 978-2-901102-01-4, lire en ligne), p. 192-194.
  7. « Sacré conflit autour de l'Ermitage », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  8. « Des paroissiens quittent la messe devant le curé », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).