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Puisse un vent violent se lever

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Puisse un vent violent se lever
Description de cette image, également commentée ci-après
Mort d'Héraclès par Zurbarán, 1634, musée du Prado
Chanson de Bertrand Cantat
extrait de l'album Chœurs
Sortie (téléchargement)
(disque)
Enregistré Studio Davout à Paris et Studio Anywave à Bordeaux
Durée 4 min 12 s
Genre Rock alternatif, musique de scène
Auteur Sophocle traduit par Robert Davreu[1]
Compositeur Bertrand Cantat, Pascal Humbert, Bernard Falaise, Alexander MacSween
Auteur-compositeur Bertrand Cantat, Wajdi Mouawad
Producteur Au carré de l'hypoténuse
Label Actes Sud/Au carré de l'hypoténuse

Pistes de Chœurs

Puisse un vent violent se lever est la septième chanson de l'album Chœurs de Bertrand Cantat, Pascal Humbert, Bernard Falaise et Alexander MacSween conçu pour constituer les chœurs antiques de la trilogie « Des femmes » de Sophocle adaptée et mise en scène en 2011 par Wajdi Mouawad[2]. Elle illustre Les Trachiniennes, le premier volet de la trilogie.

Héraclès a revêtu la tunique offerte par Déjanire et amenée par Lichas. Alors qu'elle pensait y ajouter un philtre d'amour, pour garder à elle son époux qui la délaisse pour Iole, en l'enduisant du sang de Nessos — le centaure tué des années auparavant par Héraclès d'une flèche trempée dans le venin de l'hydre de Lerne lorsqu'il tenta de violer Déjanire — la tunique est en réalité empoisonnée de ce même venin grâce à une ultime ruse post-mortem de Nessos. Héraclès, demi-dieu, ne peut mourir ainsi, mais brûle intérieurement sans pouvoir rien faire. Souffrant le martyre, il demande à son fils Hyllos de dresser un bucher sur le mont Œta, de l'y jeter, et d'épouser sa captive Iole.

Puisse un vent violent se lever est issu du quatrième stasimon des Trachiniennes[3],[4],[1].

Musiciens ayant participé à la chanson

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Notes et références

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  1. a et b Les Trachiniennes de Sophocle traduit par Robert Davreu, Actes Sud, 2011, (ISBN 978-2742797332)
  2. Chœurs sur le site des éditions Actes Sud.
  3. Album Chœurs, Actes Sud, 2011, p.14.
  4. Voir Les Trakiniennes (41-42) sur Wikisource