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31e corps de chars

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31e corps de chars
31e division de chars
Création
Dissolution
Pays Drapeau de l'URSS Union soviétique
Drapeau de la Russie Russie
Branche Armée de terre soviétique
Drapeau de la Russie Armée de terre russe
Type Corps de chars (1943-1945)
Division de chars (1945-1997)
Rôle Guerre blindée
Nommée en l’honneur de Vistule
Guerres Seconde Guerre mondiale
Révolution hongroise de 1956
Décorations Ordre du Drapeau rouge
Ordre de Souvorov de 2e classe
Ordre de Koutouzov de 2e classe

Le 31e corps de chars (russe : 31-й танковый корпус) est une grande unité blindée de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant la guerre froide, il continue d'exister sous la désignation de 31e division de chars (russe : 31-я танковая дивизия). Devenue en 1992 une unité de l'Armée de terre russe, la 31e division est dissoute en 1997 pour former la 3e division de fusiliers motorisés.

Seconde Guerre mondiale

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Le corps est créé en mars 1943[1].

Le 31e corps reçoit le titre honorifique Висленский (« de la Vistule ») pour le franchiment de la Vistule et la libération de Sandomir[1].

Il est récompensé le de l'ordre du Drapeau rouge et l'ordre de Souvorov, 2e classe[2].

Il est décoré de l'ordre de Koutouzov, 2e classe, le après la prise de Ratibor et Biskau[3].

Guerre froide

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En juillet 1945, le 31e corps de chars est transformé en 31e division de chars et ses brigades deviennent des régiments. À l'été 1945, la division s'installe à Proskourov (renommée Khmelnytskyï en 1954) en RSS d'Ukraine et est subordonnée au district militaire des Carpates[4].

La division est rattachée à partir de 1946 à la 8e armée mécanisée[4].

En novembre 1956, la division participe à l'opération Cyclone, la seconde phase de la répression de la révolution hongroise[5],[6]. La division est rassemblée le dans la région de Beregovo, le regroupement totalisant 5 625 soldats, 279 chars T-54, 15 chars légers PT-76, 25 chars JS-2, 15 canons automoteurs, huit blindés de transports BTR-50 et 135 autres blindés de transport, un char de dépannage, 734 véhicules motorisés, 50 canons antiaériens et 80 canons et mortiers[7]. Le 3 novembre à h[8], la division franchit la frontière puis pénètre en Hongrie par l'itinéraire Nyíregyháza, Hajdúnánás, Mezőkövesd, Füzesabony, Gyöngyös puis Hatvan[9]. La garnison de l'armée populaire hongroise (en) à Mezőkövesd se distingue par sa résistance au côté des rebelles mais celle de Gyöngyös rallie immédiatement les Soviétiques[10]. La division déplore sept tués et dix-neuf blessés entre le 4 et le 6 novembre[11]. Le 100e régiment de chars et le 98e bataillon de reconnaissance rejoignent les combats à Budapest[11],[12] tandis que reste de la division nettoie l'est du pays des insurgés[13], leur reprenant notamment Ózd le 17[14]. Pendant toute l'opération, la division déplore 69 tués (dont 61 tués au combat), 30 blessés et un disparu[15].

En mai 1957, la 8e armée mécanisée est renommée 8e armée de chars.

À partir d'août 1968, la division est rattachée au 28e corps d'armée[16] et s'installe à Bruntál en Tchécoslovaquie[4]. En 1990, la division quitte la Tchécoslovaquie et s'installe dans l'oblast de Gorki (aujourd'hui Nijni Novgorod)[17], où elle est rattachée au district militaire de Moscou[18].

Le , la division devient la 3e division de fusiliers motorisés[4].

Composition

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Unités de chars du 31e corps puis de la 31e division
1943 1944 1945 1945-1957 1957-1960 1960-1962 1962-1997 1997
100e brigade de chars 100e régiment de chars
237e brigade de chars 237e régiment de chars
242e brigade de chars (ru) 242e régiment de chars
367e régiment d'artillerie automotrice de la Garde[19] 77e régiment de chars et d'automoteurs lourds de la Garde 77e régiment de chars lourds de la Garde 77e régiment de chars de la Garde
88e bataillon école de chars
Unités d'infanterie motorisée et de reconnaissance du 31e corps puis de la 31e division
1943 1944 1945 1945-1953 1953-1957 1957-1989 1989-1997 1997
65e brigade de fusiliers motorisés[20] 65e régiment de fusiliers motorisés 131e régiment mécanisé 322e régiment de fusiliers motorisés
752e régiment de fusiliers motorisés
245e régiment de fusiliers motorisés de la Garde
31e bataillon de reconnaissance blindé[21] 98e bataillon motocycliste[22],[23] 84e bataillon de reconnaissance
Unités d'artillerie et d'appui-feu du 31e corps puis de la 31e division
1943 1944 1945 1945-1953 1953-1955 1955-1962 1962-1997 1997
269e régiment d'artillerie légère[24]
617e régiment de mortiers 1047e régiment d'artillerie automotrice
Bataillon d'obusiers d'artillerie
99e régiment d'artillerie automotrice de la Garde
1244e régiment d'artillerie antichar[1]
396e régiment d'artillerie antiaérienne[1]
1885e régiment d'artillerie antiaérienne[1] 1143e régiment d'artillerie antiaérienne (puis 1143e régiment d'artillerie antiaérienne)
653e groupe (divizion) de missiles
Unités de soutien du 31e corps (Seconde Guerre mondiale)[1]
1943 1944 1945
145e bataillon de sapeurs
692e bataillon de transmissions[25]
143e compagnie de défense chimique
11e compagnie automobile de carburant
384e compagnie automobile de carburant
210e base de réparation de chars de campagne
319e base de réparation de chars de campagne
Unités de soutien de la 31e division (guerre froide)[4]
1945-1953 1953-1962 1962-1968 1968-1972 1972-1980 1980-1985 1985-1997
145e bataillon de sapeurs 145e bataillon de sapeurs et du génie
692e bataillon de transmissions[25]
152e bataillon de remontage-réparations
400e compagnie de défense chimique Bataillon de défense chimique 492e compagnie de défense chimique
50e bataillon automobile 911e bataillon de soutien matériel
231e bataillon médical

Dans les années 1980, jusqu'à 1989, le 232e escadron d'hélicoptères est également rattaché à la division[26].

Références

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  1. a b c d e et f « 31-й танковый корпус », sur tankfront.ru (consulté le )
  2. Ministère de la Défense 1967, p. 329-330.
  3. Ministère de la Défense 1967, p. 161-163.
  4. a b c d et e « 31st Tank Division », sur www.ww2.dk (consulté le )
  5. (en) Erwin Schmidl et László Ritter, The Hungarian Revolution 1956, Osprey Publishing, coll. « Elite » (no 148), , p. 54
  6. Feskov et al. 2013, p. 425.
  7. Gyoérkei et al. 1999, p. 149.
  8. Gyoérkei et al. 1999, p. 202.
  9. Gyoérkei et al. 1999, p. 156.
  10. Gyoérkei et al. 1999, p. 159.
  11. a et b Gyoérkei et al. 1999, p. 164.
  12. Gyoérkei et al. 1999, p. 260-261.
  13. Gyoérkei et al. 1999, p. 292.
  14. Gyoérkei et al. 1999, p. 174.
  15. Gyoérkei et al. 1999, p. 204-205.
  16. Feskov et al. 2013, p. 463.
  17. Feskov et al. 2013, p. 502.
  18. Feskov et al. 2013, p. 418.
  19. « 367-й гвардейский тяжелый самоходно-артиллерийский полк », sur tankfront.ru (consulté le )
  20. « 65-я мотострелковая бригада (имела два формирования) », sur tankfront.ru (consulté le )
  21. « 31-й отдельный бронеавтомобильный разведывательный батальон », sur tankfront.ru (consulté le )
  22. « 98-й отдельный мотоциклетный батальон », sur tankfront.ru (consulté le )
  23. Feskov et al. 2013, p. 182-183.
  24. (ru) Боевой состав Советской Армии (en), Moscou,‎ (lire en ligne), V. Janvier-septembre 1945, p. 105
  25. a et b Feskov et al. 2013, p. 330.
  26. Feskov et al. 2013, p. 257-258.

Bibliographie

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  • (ru) Ministère de la Défense de l'URSS, Сборник приказов РВСР, РВС СССР, НКО и Указов Президиума Верховного Совета СССР о награждении орденами СССР частей, соединениий и учреждений ВС СССР. Часть II. 1945 - 1966 гг. [« Recueil d'ordres du RVSR, RVS URSS et NKO sur l'attribution des ordres de l'URSS aux unités, formations et institutions des forces armées de l'URSS. Partie II. 1945–1966 »], Moscou,‎ (lire en ligne).
  • (en) Jené Gyoérkei (dir.), Miklós Horváth (dir.), Alexandr M. Kirov et Evguéni Malachenko (ru) (trad. du hongrois par Emma Roper Evans, ill. Bela Nagy), Soviet Military Intervention in Hungary, 1956 [« Szovjet katonai intervencio 1956 »] [« L'intervention militaire soviétique en Hongrie de 1956 »], Budapest, Central European University Press (en), coll. « Atlantic Studies on Society in Change » (no 100),‎ (1re éd. 1996) (ISBN 9789633865347, DOI 10.1515/9789633865347 Accès payant).
  • (ru) V.I. Feskov, V.I. Golikov, K.A. Kalachnikov et S.A. Slouguine, Вооруженные силы СССР после Второй Мировой войны: от Красной Армии к Советской [« Les forces armées de l'URSS après la Seconde Guerre mondiale : de l'Armée rouge à l'Armée soviétique »], Tomsk, Издательство научно-технической литературы,‎ (ISBN 9785895035306, lire en ligne).

Articles connexes

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