8e corps mécanisé (2e formation)

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8e corps mécanisé
8e division mécanisée
28e division de chars
Image illustrative de l’article 8e corps mécanisé (2e formation)
Insigne du corps en 1945.

Création 1942
Dissolution 1945 (comme corps)
1990 (comme division)
2005 (comme base)
Pays Drapeau de l'URSS Union soviétique
puis Drapeau de la Biélorussie Biélorussie
Type Corps mécanisé (1942-1945)
Division mécanisée (1945-1957)
Division de chars (1957-1990)
Base de stockage d'armes et d'équipements (1990-2005)
Rôle Infanterie mécanisée et blindés
Garnison Slonim
Baranavitchy
Guerres Seconde Guerre mondiale
Décorations Ordre du Drapeau rouge
Ordre de Koutouzov

Le 8e corps mécanisé est une unité d'infanterie mécanisée soviétique de la Seconde Guerre mondiale.

Créé en août 1943, le corps combat dans l'offensive Dniepr-Carpates, l'offensive de Prusse-Orientale, l'offensive de Poméranie orientale et l'offensive de Berlin. Devenue une division mécanisée après 1945, l'unité est renommée en 1957 28e division de chars. Elle est transformée en base de stockage en 1990. Devenue la 28e base de stockage des forces armées biélorusses en 1992, elle est dissoute en 2005.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le 8e corps mécanisé est formé en .

Le corps devient la 8e division mécanisée à la fin de 1945. Ses brigades sont transformées en régiments : 66e, 67e et 68e mécanisés mécanisés[1] et 116e régiment de chars[2]. Le deuxième régiment de chars de la division, le 95e régiment de chars de la Garde, est formé en juillet 1945[3]. La division compte aussi le 97e bataillon de motocyclistes[4] et le 83e bataillon de chars d'entraînement[5]. La division fait partie de la 5e armée de chars de la Garde[6] mais passe en 1946 au 9e corps de fusiliers de la Garde (ancien 20e corps de fusiliers) au sein la 28e armée combinée[7],[8]. La division est en garnison à Slonim[9],[10].

Le 67e régiment mécanisé est dissous en 1955[1]. Le 9e corps de la Garde est dissous en 1956 et la 8e division mécanisée est directement rattachée à la 28e armée combinée[8]. Le , la division est transformée en 28e division de chars[11]. Elle est constituée du 293e régiment de fusiliers motorisés (ex-66e régiment mécanisé)[12], du 241e régiment de chars de la Garde (ex-95e)[3], du 116e régiment de chars et du 236e régiment de chars (ex-68e régiment mécanisé)[13]. Les appuis sont notamment constitués du 737e régiment d'artillerie et du 838e régiment de missiles antiaériens[14].

La division est dissoute en 1990 et forme la 6314e base de stockage d'équipement, une unité très réduite ne comptant qu'une cinquantaine de blindés, principalement des blindés de commandement et du génie[10]. Cette base de stockage devient la 28e base de stockage d'armes et d'équipement biélorusse en 1992 et s'installe à Baranavitchy[15].

En 2005, la base est renommée 50e base de stockage et d'équipement, héritière des traditions de la 50e division de fusiliers de la Garde (en)[16],[17].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Feskov et al 2013, p. 212.
  2. Feskov et al 2013, p. 222.
  3. a et b Feskov et al 2013, p. 219.
  4. Feskov et al 2013, p. 182.
  5. Feskov et al 2013, p. 217.
  6. Feskov et al 2013, p. 455.
  7. Feskov et al 2013, p. 54, 56 & 58.
  8. a et b Feskov et al 2013, p. 459.
  9. Feskov et al 2013, p. 201.
  10. a et b Feskov et al 2013, p. 460.
  11. Feskov et al 2013, p. 204.
  12. Feskov et al 2013, p. 173.
  13. Feskov et al 2013, p. 226-227.
  14. Feskov et al 2013, p. 295-296.
  15. « Russian Army - Divisions », sur www.globalsecurity.org (consulté le )
  16. (ru) « ВООРУЖЁННЫЕ СИЛЫ РЕСПУБЛИКИ БЕЛАРУСЬ И ПРОБЛЕМЫ ИХ ПЕРЕВООРУЖЕНИЯ », sur opk.com.ua,‎ (consulté le )
  17. (ru) « В Бресте открыли памятную доску в честь 50-й дивизии », Брестский вестник [Journal de Brest],‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ru) V.I. Feskov, V.I. Golikov, K.A. Kalachnikov et S.A. Slouguine, Вооруженные силы СССР после Второй Мировой войны: от Красной Армии к Советской [« Les forces armées de l'URSS après la Seconde Guerre mondiale : de l'Armée rouge à l'Armée soviétique »], Tomsk, Издательство научно-технической литературы,‎ (ISBN 9785895035306, lire en ligne).
  • (en) David M. Glantz, Soviet Military Deception in the Second World War, London, Digital, (1re éd. 1989) (ISBN 978-0714633473, lire en ligne).