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Élections législatives turques de 1987

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Élections législatives turques de 1987
450 sièges de la Grande Assemblée nationale
(Majorité absolue : 226 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 26 376 926
Votants 24 603 541
93,28 % en augmentation 1
Blancs et nuls 631 912
ANAP – Turgut Özal
Voix 8 704 335
36,31 %
en diminution 8,8
Sièges obtenus 292 en augmentation 81
SHP – Erdal İnönü
Voix 5 931 000
24,74 %
en augmentation 24,7
Sièges obtenus 99 en augmentation 99
DYP – Süleyman Demirel
Voix 4 587 062
19,14 %
en augmentation 19,1
Sièges obtenus 59 en augmentation 59
DSP – Bülent Ecevit
Voix 2 044 576
8,53 %
en augmentation 8,5
Sièges obtenus 0 en stagnation
RP – Necmettin Erbakan
Voix 1 717 425
7,16 %
en augmentation 7,2
Sièges obtenus 0 en stagnation
Parti en tête par province
Carte
Composition de l'assemblée
Diagramme
Premier ministre
Sortant Élu
Turgut Özal
ANAP
Turgut Özal
ANAP

Les élections législatives turques de 1987 ont eu lieu le .

Mode de scrutin

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La Grande Assemblée nationale de Turquie est le parlement unicaméral de la Turquie. Elle compte 450 députés, élus pour quatre ans au scrutin proportionnel, chacune des soixante-dix neuf provinces constituant une circonscription électorale. Les candidats présents sur la liste d'un parti politique ne sont élus que si leur formation a obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au niveau national, si elle a présenté deux candidats à chaque siège de député dans au moins la moitié des provinces, et si elle est bien implantée dans la moitié des provinces et un tiers des arrondissements provinciaux[1].

Au seuil électoral s'ajoutent plusieurs conditions supplémentaires auxquelles un parti doit se soumettre pour pouvoir bénéficier de sièges. Ils doivent avoir une présence dans un minimum d'un tiers des districts d'au moins 40 provinces, dans lesquelles ils doivent présenter au moins deux candidats.

Le seuil électoral turc de 10 % des suffrages, très élevé, a par le passé poussé au regroupement des formations et au vote tactique de la part des électeurs afin d'éviter que leur vote ne soit « perdu »[1].

Références

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  1. a et b « IPU PARLINE database: TURQUIE (Türkiye Büyük Millet Meclisi (T.B.M.M)), Texte intégral », sur archive.ipu.org (consulté le ).