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« Chance » : différence entre les versions

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Si des personnes vivent des évènements « chanceux » et « malchanceux » de façon aléatoire, ceux qui croient en leur chance y verront un bon ou un mauvais [[signe]]. Attitude probablement auto-renforcée, elle favorise l'[[adaptation (biologie)|adaptation]] à son environnement.
Si des personnes vivent des évènements « chanceux » et « malchanceux » de façon aléatoire, ceux qui croient en leur chance y verront un bon ou un mauvais [[signe]]. Attitude probablement auto-renforcée, elle favorise l'[[adaptation (biologie)|adaptation]] à son environnement.


== Mad'moiselle la Chance ==

Cette chance méritait bien un poème ... à découvrir sur : http://0z.fr/QBRkk


== Voir aussi ==
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Version du 31 janvier 2011 à 14:57

Un trèfle à quatre feuilles est souvent vu comme porte-bonheur

La chance est un concept qui exprime la réalisation d'un évènement, bon ou mauvais, sans nécessairement qu'il y ait un lien de cause à effet entre le désir et sa réalisation, bonne ou mauvaise. Vu sous cet angle, il s'agit d'une superstition.

Hors de tout contrôle

La chance existe en dehors de tout contrôle qu'une personne peut exercer sur un évènement. Cette approche considère que la chance existe de façon magique. Certains croient qu'une personne a de la chance, la cultive ou la « provoque ». La chance peut donc être qualifiée de :

  1. constitutionnelle : la chance comme propriété intrinsèque. Un endroit de naissance et une constitution génétique en sont des exemples typiques.
  2. circonstantielle : la chance apparaît selon les circonstances. Les accidents et les épidémies en sont les manifestations les plus connues.
  3. cultivée : la chance est le fruit d'une activité intentionnelle. Les exemples les plus frappants sont liés à la sagesse acquise après coup.

Certaines personnes ne croient pas au hasard. Dès lors, il leur faut trouver une autre raison pour exprimer la réalisation d'un évènement hors de leur contrôle. C'est justement la chance qui sert de raison.

Jugement fallacieux

Un rationaliste approche la chance comme l'application de la théorie des probabilités, tout en refusant toutes croyances non scientifiques. Il estime que la chance est une croyance qui naît de raisonnements fallacieux. Le « croyant » voit A survenir, suivi de B. Même si les deux évènements n'ont pas de liens causals, il y détecte un lien de cause à effet.

Le cas le plus célèbre de ce type de situation s'est déroulé aux Pays-Bas. À une certaine époque, le nombre de cigognes dans les villages variait de la même façon que le nombre d'enfants. Certaines personnes prétendaient que les cigognes apportaient les enfants, c'est-à-dire qu'elles étaient la cause de ces naissances. Aujourd'hui, nous savons que le toit plat de ces maisons favorisent la sécurité des cigognes. Également, les familles chauffaient plus régulièrement la maison lorsqu'un nouveau-né était présent et les cigognes nichent près des cheminées chaudes. Il s'agit d'évèmenents corrélés, mais pas causals.

Si une personne marche près d'un immeuble briquelé et qu'elle reçoit une brique, il est possible de déterminer les causes physiques qui ont mené à la chute : joints mal faits, immeuble vieillissant, etc. La chute n'est donc plus une fonction des « paramètres » de la personne. Vu de cette façon, toute personne qui marche près de cet immeuble a une chance égale à toute autre de recevoir une brique.

Toujours selon cette approche, la chance est une façon d'exprimer une suite d'évènements, bons ou mauvais, survenant sur une longue période de temps. Souhaiter « bonne chance » à quelqu'un n'allongera pas cette période, ce n'est qu'exprimer son désir qu'elle soit plus longue.

En tant qu'essence

Il existe aussi toute une panoplie de croyances spirituelles ou surnaturelles envers la chance. Les croyances sont très variées, tel qu'en Amérique du sud où les gens se font aider par des prêtres, lors de rituels, etc... où des personnes possedant des "dons, croyant aux anges". Elles affirment qu'il est possible d'augmenter sa chance ou en évitant certaines situations.

Placebo

Certains encouragent la croyance dans la chance comme étant irrationnelle, mais cela peut favoriser la pensée positive et ainsi améliorer les réponses d'une personne face à une maladie, par exemple. D'autres, tels Jean-Paul Sartre et Sigmund Freud, croient que la chance a plus à voir avec un système de contrôle des évènements. Selon cette approche, quelqu'un qui affirme qu'il est malchanceux agit probablement de façon à se mettre dans des situations destructrices. De l'autre côté, les personnes qui se croient chanceuses récoltent peut-être le fruit de leurs choix de vie : recherche du bonheur et vie sociale entretenue, deux activités qui sont probablement des facteurs de protection contre le stress.

Si des personnes vivent des évènements « chanceux » et « malchanceux » de façon aléatoire, ceux qui croient en leur chance y verront un bon ou un mauvais signe. Attitude probablement auto-renforcée, elle favorise l'adaptation à son environnement.

Mad'moiselle la Chance

Cette chance méritait bien un poème ... à découvrir sur : http://0z.fr/QBRkk

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