Aller au contenu

« Représentation de la Shoah au cinéma » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Maffemonde (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Maffemonde (discuter | contributions)
Ligne 58 : Ligne 58 :
=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* [http://www.cinematheque.fr/fr/nosactivites/projections/cycles-cinema/cycle/C148-cinema-shoah.htm?page=2&sceances_en_cours=&tri_alpha=asc&tri_chrono= Le cinéma et la Shoah à la cinémathèque de Paris]
* [http://www.cinematheque.fr/fr/nosactivites/projections/cycles-cinema/cycle/C148-cinema-shoah.htm?page=2&sceances_en_cours=&tri_alpha=asc&tri_chrono= Le cinéma et la Shoah à la cinémathèque de Paris]
* [http://www.nonfiction.fr/article-585-lethique_de_la_representation.htm L'éthique de la représentation]


{{Portail cinéma}}
{{Portail cinéma}}

Version du 23 juin 2008 à 16:53

Le cinéma permet de poser et de reposer la question de la représentation possible de la Shoah. Il est en premier lieu unoutil documentaire qui a joué un rôle décisif dans la construction du savoir sur cette période, de même que la photographie. C’est ainsi en grande partie grâce au cinéma que les procès de Nuremberg ont rencontré un large retentissement. Les documentaires sont aujourd'hui un outil pédagogique hors pair pour transmettre la mémoire de la Shoah.
Le cinéma à travers les oeuvres de fiction qui, s'est très vite interrogé: pouvait-on représenter l’extermination, la reconstituer ?

Représenter la Shoah

Depuis le début des années 1960, la visualisation de la shoah a été condamnéee, jugée moralement impossible. Jacques Rivette dans un texte célèbre, "De l’abjection", dénonce les effets cinématographiques et esthétiques de la première "fiction historique" un camp de la mort, Kapo de Gillo Pontecorvo en 1962. En 1985, avec Shoah, Claude Lanzmann va plus loin et affirme l’impossibilité de l’usage de toute image directe, archivistique, de la Shoah, "puisqu’elles n’existent pas". Son film est fondé sur l’unique témoignage de vivants remis en scène sur les lieux et dans les "conditions" (gestuelles, mémorielles, symboliques) de l’extermination.

Périodiquement, ensuite, au cours des années 1990, la controverse sur l’image de la Shoah reprend avec le film de Steven Spielberg, La Liste de Schindler reconstituant avec les moyens et les effets du cinéma hollywoodien l’expérience du camp d’extermination et presque, à un moment donné du film très critiqué, celle de la chambre à gaz à Auschwitz), puis avec le film de Roberto Benigni, La Vie est belle en 1997. A défendre l’impossibilité de l’image, Claude Lanzmann et ses proches ont fini par ériger en une sorte de dogme ce qui était en 1985 un vrai principe de cinéma.

Fictions

Documentaires

Télévision

  • Holocauste (Holocaust, 1978) de Marvin J. Chomsky
  • Conspiracy (2001) de Frank Pierson
  • Au nom de tous les miens (1983) de Robert Enrico
  • Frères d'armes (Band Of Brothers) épis. 9, Pourquoi nous combattons (2001) de D. Frankel
  • Sonderkommando Auschwitz-Birkenau (2007) d'Emil Weiss

Voir aussi

Bibliographie

  • Collectif, coordonné par Jean-Michel Frodon, Le cinéma et la Shoah, un art à l'épreuve de la tragédie du 20e siècle, éditions Cahiers du cinéma, novembre 2007.

Liens internes

Liens externes